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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon]

Académie Yokuboo
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyJeu 25 Juil - 10:47
Cela fait déjà quelques jours que les médias en parlent : un typhon a commencé à se former et se rapproche de plus en plus de la ville de Nara. Vous en avez entendu parler, forcément, mais jusqu’à présent, les médias n’évoquaient que quelques alertes au niveau de la pluie et du vent. Pas de quoi s’alarmer selon eux, et puis, le Japon est de toute façon connu pour avoir de bonnes infrastructures permettant d’éviter le pire. La vie a suivi son cours, jusqu’à ce jour fatidique : le jeudi 25 juillet.

Le matin-même, les avertissements étaient toujours de rigueur. Le vent était fort et la pluie battante. Pourtant, aucune activité n’avait été suspendue : les commerces étaient toujours ouverts et les cours étaient toujours dispensés. Toutefois, la violence de ce typhon, que tous avaient sous-estimé, redoubla d’intensité aux alentours de 16h00. Le vent se fit bien plus violent et la pluie torrentielle. Forcément, si vous étiez en extérieur, vous avez cherché à vous abriter dans le bâtiment le plus proche. Si vous étiez déjà en intérieur, vous avez très certainement sursauté en entendant ce déluge frapper les murs de votre abri. Et même si le Japon est habitué à subir de plein fouet ces aléas météorologiques, la surprise engendrée par cette soudaine hausse de violence des éléments a réussi à toucher absolument tout le monde, surtout à cause de cette coupure brusque du courant.

La ville de Nara se retrouve donc entièrement plongée dans le noir, les nuages obscurcissant bien trop le ciel pour laisser passer un quelconque rayon de soleil. Vous ne savez pas si ce typhon va réussir à causer de gros dégâts, mais vous ne pouvez pas ignorer sa violence actuelle. Vous êtes à présent coincés dans votre abri, en compagnie d’une autre personne mais… pour combien de temps ? Et à quel prix ?

**********

La pluie battante et le vent violent vous ont obligé à vous retirer pour vous abriter dans le bâtiment le plus proche : le bâtiment administratif. Les gens se sont mis à paniquer suite à cette soudaine hausse de la violence de la météo à l’extérieur, et vous vous retrouvez propulsés tous les deux dans la salle de repos. Quelques tasses de café et de thé ont été renversées sur le sol dans la panique, menaçant de vous faire glisser au moindre faux pas. Seuls les éclairs déchirant le ciel parviennent à vous apporter un peu de lumière grâce aux fenêtres s’étalant sur toute la longueur de la pièce.

**********

Pour cette première étape, vous pourrez décrire votre arrivée dans ce lieu, votre ressenti, discuter avec votre binôme et commencer à analyser la situation. N’oubliez pas que le courant est coupé dans toute la ville et qu’un typhon fait des ravages à l’extérieur. Vous ne pourrez donc pas sortir du bâtiment, ni du lieu actuel pour le moment (on vous a conseillé à tous de rester bien à l'abri dans la pièce la plus proche de vous au moment de cette hausse de violence du typhon).

Cette étape se déroulera du 25 juillet au 7 août, période pendant laquelle vous devrez poster obligatoirement un rp de 400 mots minimum (sinon, l’évent se poursuivra sans vous). Vous pourrez poster autant de fois que vous le voulez avec votre binôme pendant cette étape, le PNJ se réservant le droit d’intervenir plus tôt que prévu si jamais vous entreprenez certaines actions (n’hésitez pas à en faire surtout, on vous demande juste de ne pas sortir de la pièce pour le moment !). Amusez-vous bien ! ♥
Amelia McClenahan
Amelia McClenahanMécanicienne/Hôtesse
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyJeu 25 Juil - 16:43
2 mois. Ça faisait 2 mois que Kenji faisait le mort ! Et autant vous dire qu’Amelia n’avait pas DU TOUT apprécié la blague ! Ils étaient en couple maintenant, ils avaient convenu qu’ils iraient à leur rythme, qu’ils se verraient dès qu’ils le pourraient, ce genre de choses. Sauf que bon, une semaine sans se voir, ça passait encore, mais deux mois ?! L’Australienne était dans une colère folle, et le temps qui faisait rage dehors ne l’aidait pas du tout à se calmer. Sa patience n’était déjà pas bien développée, mais là, elle en avait tout bonnement marre d’attendre le bon moment. Qu’est-ce qu’il avait à l’éviter comme ça ? Il ne voulait plus la voir ? Il avait trouvé quelqu’un d’autre ? Il lui cachait forcément quelque chose, c’était obligé ! Alors s’il avait quelque chose à dire, Amelia était bien décidée à lui tomber dessus pour lui faire cracher le morceau. Tant pis si pour ça elle devait lui coller un bon gros coup de poing dans l’estomac, au moins, ça sortirait mieux (et ça la soulagerait) !

C’était donc dans cet état d’esprit qu’elle avait quitté le garage où elle travaillait à mi-temps. Amelia ne prit même pas le temps de passer chez elle pour se changer et se faire belle, ce n’était pas la peine. Elle était tellement furieuse que même en étant bien coiffée et bien maquillée, ça ne changerait rien au visage déformé par la colère qu’elle offrirait à Kenji quand elle le verrait. Et puis, de toute façon, avec ce temps tout pourri, ça ne servirait à rien à part la faire ressembler à un panda fatigué. Encore vêtue d’un t-shirt surmonté d’une salopette qui étaient tous deux couverts de cambouis, Amelia partit comme une furie dans les rues de la ville de Nara pour se diriger vers l’Académie Yokuboo. Si Kenji ne voulait pas venir à elle, c’était elle qui viendrait à lui ! Et il allait amèrement le regretter ! Ses cheveux d’un rouge flamboyant ne voletaient même plus au gré du vent, la pluie les ayant bien plaqués contre sa tête et son visage.

Il lui fallut de longues minutes à arpenter la ville de son pas décidé avec ses chaussures de sécurité pour enfin se retrouver devant le portail de l’Académie. Amelia ne pouvait pas entrer, pas sans autorisation, et même si la météo menaçait de lui faire attraper la mort, l’Australienne s’en moquait bien. Elle allait attendre Kenji ici. Il serait bien obligé de sortir non ? Alors il pouvait bien y avoir le typhon le plus violent de l’histoire au-dessus de sa tête, elle ne comptait pas bouger.

Les minutes se faisaient longues et Amelia était complètement trempée quand Kenji fit finalement son apparition. Ses cheveux à la couleur si particulière le trahissaient de loin, même malgré la pluie et les nuages sombres qui empêchaient les rayons du soleil de passer. L’Australienne fit immédiatement un pas de côté pour se planquer derrière le mur qui soutenait le portail d’entrée, et elle attendit que son petit-ami franchisse ce dernier pour lui foncer dessus, l’attrapant brusquement par le col.

« Dis donc ! Tu comptais faire le mort encore combien de temps ?! Si t’as un truc à me dire, dis-le ! Mais me fais pas poireauter comme ça ! »

La colère se lisait parfaitement sur le visage d’Amelia qui tenait toujours fermement le col de Kenji entre ses doigts. Ah bah voilà, bien fait, elle avait sali ses vêtements avec ses mains couvertes d’huile ! Mais alors que l’Australienne ouvrait de nouveau la bouche pour déverser toute sa hargne sur Kenji, un énorme coup de tonnerre la fit sursauter. Les quelques gens qui se trouvaient dans la rue commençaient à courir pour s’abriter du vent et de la pluie qui redoublaient d’intensité. Amelia oublia un instant sa colère pour se concentrer sur l’essentiel : s’abriter ! Elle poussa donc Kenji dans le dos aussi fort qu’elle le put pour lui faire faire demi-tour et se diriger vers le bâtiment le plus proche de l’Académie. Tant pis pour l’autorisation qu’elle n’avait pas. D'autres personnes s’y trouvaient déjà, et alors qu’Amelia attendait que Kenji la guide pour trouver un lieu sûr, ils se firent tous les deux entraîner par la foule jusqu’à une porte pendant que la voix dans les haut-parleurs leur intimait de s’abriter dans la salle la plus proche. L’Australienne ne savait pas du tout sur quoi cette porte donnait, mais étant donné qu’on l’avait presque poussée violemment dessus, elle entraîna Kenji à sa suite et referma la porte derrière eux. Essoufflée et effrayée, elle tourna son visage trempé par la pluie vers son petit-ami.

« Crois pas que tu vas t’en sortir aussi facilement ! Typhon ou pas ! »
Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyVen 26 Juil - 15:59
Depuis deux mois, tu n'étais plus vraiment toi-même. Ou plutôt, tu étais revenu à un toi plus ancien, celui de quand tu étais arrivé à Nara. Depuis la visite de "Finn", tu étais anxieux et constamment aux aguets. Inutile de dire que tu n'avais aucune confiance en ce type, et que la seule chose qui te rassurait, après ta trahison, c'était que s'il se débrouillait mal, le gang comprenait qu'il avait trahi aussi. Mais si Finn et toi deviez mourir, dans le fond, tu t'en moquais un peu. Dans le fond, ce ne serait que la conséquence de vos choix respectifs. À un moment, il faudrait bien assumer. Mais pour les autres... pour Amelia notamment... ça n'était pas sensé arriver.

Tu avais hésité, tu avais tourné et retourné ça dans tous les sens, mais tu n'avais jamais trouvé un moyen d'expliquer ce qui s'était passé. Tu ne savais pas par où commencer. Ce n'était pas sensé se passer comme ça. Tu espérais au mieux pouvoir ne jamais en parler, sinon, pouvoir lui donner les informations au fur et à mesure. Maintenant, tu te retrouves au pied du mur avec pour seule explication "en fait j'étais dans un gang de yakuza, ils m'ont laissé pour mort, d'où la cicatrice et les cheveux, et maintenant ils veulent que je revienne, sans doute pas pour jouer aux dés, et comme j'ai dit non, le gars a menacé de te tuer, du coup j'ai négocié, mais j'ai dû trahir mon ancien gang, ce qui est en général assez mal vu dans la profession, alors je suis sans doute pas safe, et sans doute personne autour de moi." Ça faisait beaucoup à digérer !

Du coup tu avais fait le mort. Avec Amelia. Avec Laureleï. Avec tout le monde. Tu traînais le moins possible à l'académie, ne venant plus que pour tes heures de cours et repartant aussitôt. Tu dormais mal et avais recommencé à errer la nuit, écoutant les bruits de la rue, des fois qu'on aurait vu ton gang dans le coin. Ton visage était d'ailleurs plus marqué, et si tu n'avais pas déjà les cheveux blancs, nul doute qu'ils auraient encore blanchi !

Sans compte qu'il avait réussi à te mettre le doute... "on oublie pas ce genre de choses" Ton père aussi répète ça en boucle... est-ce que tu avais vraiment changé finalement ? Si ta rencontre avec Finn avait bien montré une chose, c'était que clairement, tout cela n'était pas bien loin. Peut-être que ton père avait raison, que tu n'étais pas grand chose de plus qu'un voyou et que tu aurais dû suivre Finn, retourner avec ceux de ton espèce. Raison de plus pour faire le mort.

Aujourd'hui, à peine les cours du jour finis, tu enfile ton manteau, rabat le col sur ton cou et te dirige vers chez toi. La pluie et les vents violents te réveillent un peu. Alors que tu marches, c'est le vide dans ta tête. Le typhon te préoccupe à peine. Tu penses avoir largement le temps de rentrer chez toi.

Sauf que tu as à peine passer le portail qu'une tornade rouge s'abat sur toi.

"Amelia !"

Surpris, tu as à peine le temps de réagir qu'elle t'empoigne par le col (décidément c'est une manie maintenant de te choper le col ou quoi ?), furieuse. La pluie lui a complètement collé les cheveux sur la tête et elle porte encore ses vêtements de garagiste, mais rien de tout ça ne cache la colère sur son visage. Et au cas où tu aurais des doutes, sa voix est des plus claires. Jusqu'à ce que la sirène commence à résonner, intimant à chacun de s'abriter au plus vite.

Amelia réagit plus vite, te pousse de l'autre côté du portail. Tu sors enfin de ta paralysie, saisit sa main et commence à courir vers le bâtiment le plus proche. Dans les couloirs c'est un peu la cohue, tu restes calme, tâches de voir vers où aller. Quelqu'un fait signe à Amelia de rentrer dans la salle de repos, elle t'y pousse alors sans ménagement avant de te rappeler que tu n'allais pas t'en sortir comme ça. Tu la sens effrayée par la situation, mais tu sens aussi que si tu tentes quoi que ce soit de rassurant tu vas finir la tête encastrée dans le mur. De ton côté, tu as du mal à prioriser les informations. Qu'est-ce qu'il faut gérer d'abord ? Le typhon ou la colère d'Amelia ? D'autant que tu sais bien qu'elle as raison d'être en colère.

"Ça je m'en doute... je suis désolé. J'ai merdé, je savais pas comment gérer ça... c'était pas sensé arriver..."


Pas le temps de finir ta phrase que le courant saute.

"Manquait plus que ça... c'est la salle de repos, avec un peu de chance, il y aura des bougies dans un placard... ou quelqu'un aura laissé un briquet. Je vais essayer de voir ce que je trouve."

Pour le coup, il fait vraiment sombre. Tu ne parviens plus à voir son visage, même si tu peux encore clairement sentir la colère. Tu hésites un instant, finalement, tu retires ton manteau et lui tends.

"Il est encore sec à l'intérieur, tu vas choper la crève en t-shirt comme ça..."
Amelia McClenahan
Amelia McClenahanMécanicienne/Hôtesse
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyMar 30 Juil - 16:48
Le typhon ? Amelia s’en moquait bien. Pour l’heure, elle avait plus important à faire : régler ses comptes avec Kenji ! D’ailleurs, lui aussi devait certainement plus craindre l’Australienne à ce moment précis, alors qu’elle se saisissait brusquement de son col. Mais ils n’eurent pas le temps d’aller plus loin dans leur conversation puisqu’une sirène retentit dans la cour, intimant à tous de s’abriter dans le bâtiment le plus proche. Amelia poussa Kenji qui prit finalement les devants en courant devant elle, sa main ayant agrippé celle de la demoiselle. Si l’hôtesse aurait pu râler à cause de la colère qu’elle ressentait pour son petit-ami qu’il lui prenne la main comme ça, elle préféra se concentrer sur sa course, histoire de ne pas se ramasser en cours de route et se prendre le vrai typhon sur la tronche.

Ils se retrouvèrent finalement tous les deux dans la salle de repos réservée au personnel de l’Académie, Amelia reprenant aussitôt la parole pour continuer à laisser sortir toute cette colère qu’elle avait accumulé en elle pendant ces 2 longs mois à attendre des nouvelles de Kenji. À ses mots, l’Australienne s’entendit rire, presque un peu nerveusement.

« Merdé ? Ça tu peux le dire, t’as plus que merdé ! Tu te rends compte que j’ai passé 2 mois à m’inquiéter tous les jours ? A me- Putain ! C’est quoi ce bordel ?! »

Le courant venait de sauter, plongeant la pièce dans la pénombre. Instinctivement, même si Amelia avait râlé contre cette nouvelle mauvaise surprise, elle s’était un peu plus rapprochée de Kenji, comme pour sentir sa présence rassurante à ses côtés. Amelia écouta attentivement ce qu’il lui disait avant d’agripper fermement le bas de son manteau.

« Hors de question ! Tu restes là ! »

Non parce que bon, même si Amelia était une dure à cuire, il fallait dire que la situation ne la rassurait quand même pas des masses !

Kenji retira alors son manteau pour le proposer à la jeune femme qui plissa les yeux pour essayer de le distinguer malgré la faible luminosité.

« Oh… Parce que tu t’inquiètes pour moi maintenant ? J’en veux pas de ton manteau, si j’attrape la crève, ça sera de ta faute. »

Décidément, ça allait être bien difficile de calmer la furie écarlate dans ces conditions ! Kenji essayait d’arrondir un peu les angles, mais ça avait tendance à agacer encore plus la jeune femme de voir qu’il n’avait pas l’air de se rendre vraiment compte d’à quel point son silence avait pu la blesser. À quoi ça servait de se déclarer à quelqu’un, de se mettre en couple, si c’était pour imposer des trucs comme ça juste après ? C’était tellement douloureux…

« Maintenant, tu vas m’expliquer ce qu’il s’est passé. Et après tu pourras aller chercher tes bougies ou ce que tu veux. Mais je te lâcherai pas tant que tu seras pas passé à table. Et je te conseille de me dire la vérité ! »

Amelia était toujours furieuse contre lui et ça se ressentait autant dans sa voix que dans ses traits qu’on distinguait à peine. Et heureusement que Kenji ne pouvait pas trop voir son visage d’ailleurs parce que l’Australienne sentait que ses yeux étaient de plus en plus humides. Elle voulait savoir, mais d’un côté… Elle avait aussi un peu peur d’apprendre la terrible raison qui l’avait poussé à s’éloigner d’elle…
Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyJeu 1 Aoû - 10:58
Tu te retrouves à devoir gérer deux typhons en même temps... Celui de dehors, qui avait poussé tout le monde à se réfugier à l'intérieur avec interdiction de bouger, de sorte que tu te retrouvais coincé avec le deuxième typhon, Amelia, bien décidé à te faire payer ton silence des derniers mois. Ça faisait déjà deux mois ?? Tu avais drôlement perdu le fil...

C'était assez douloureux de t'entendre dire que tu ne t'étais pas inquiété d'elle pendant tout ce temps, alors que justement, tu n'avais pas fait grand chose. C'était même la raison de ton silence. Sauf que ça, elle ne peut pas le savoir si tu ne dis rien. Ce n'est pas vraiment comme si tu avais encore le choix. Tu te retrouves dos au mur. Amelia est furieuse, blessée, et vous ne pouvez pas sortir d'ici. Alors à quoi bon jouer continuer à jouer les anguilles ? De toute façon, à ta façon, tu commences à avoir les nerfs à vif aussi... autant cracher le morceau. Mais il restait la question épineuse : par où commencer ? et dans quel ordre raconter ?

"Ok... c'est juste... emmêlé. Je croyais que j'aurais le temps de te raconter d'où je venais avec le temps... Mais je vais essayer. Tu te rappelles quand on était au parc ? Je t'avais dit que j'avais dû vivre dans la rue quand j'avais 16 ans. À 16ans tu survis pas longtemps tout seul dehors. Je me suis retrouvé embarqué dans un gang. Ça a duré quatre ans..."


Pas évident de juger du niveau de détails à donner... pour le moment, tu te dis qu'il vaut mieux en venir aussi vite que possible aux faits qui l'intéresse. Pour le background, tu boucherais les trous plus tard. Enfin, si tant est qu'un plus tard puisse encore exister.

"Je pensais que tout ça c'était fini tu vois. Ça faisait six ans que j'étais parti, que j'avais laissé tout ça derrière moi. Je crois que j'ai été naïf, je pensais que j'avais eu de la chance et qu'on m'avait laissé partir. Je me suis trompé. Apparemment mon ancien gang a déménagé et grossi. Ils ont décidé de me récupérer et ont envoyé un mec pour me ramener. De gré ou de force."

C'est là que les choses se gâtent. Comment tu es sensé lui annoncer que potentiellement elle est en danger ? Ça faisait deux mois, peut-être que c'était écarté ? Et en même temps tu restais convaincu que moins elle en savait moins elle serait en danger. D'un autre côté, elle avait demandé la vérité... et tu sens bien que c'est ta seule chance de sauver les meubles.

"Le problème au final, c'est qu'il avait réussi à remonter jusqu'à toi. Alors j'ai négocié... j'ai échangé ta tranquillité contre des infos sur mon ancien gang. Maintenant s'ils apprennent que j'ai parlé, je suis un homme mort. La seule chose qui les tient à l'écart, c'est que s'ils apprennent qu'il a vendu les infos à un gang adverse, il est mort aussi. Il a tout intérêt à ce qu'on puisse pas remonter jusqu'à moi."

Inutile de lui dire que tu avais envisagé l'idée de l'empêcher de parler pour de bon... ça aurait été faisable... mais pour le coup, tu ne te serais sans doute jamais pardonné d'être un meurtrier pur et dur.

"J'ai fait le mort parce que je n'ai pas confiance en lui, malgré tout. Et je me disais que tu serais plus en sécurité s'il n'y avait plus de lien aussi visible entre toi et moi, que moi tu en savais, plus tu étais en sécurité... Si je dois mourir à cause de mes conneries, c'est pas grave, c'est juste... la suite logique de tout ça. Mais je n'avais pas à t'entraîner là-dedans. Je suis vraiment désolé. J'ai mal évalué la situation et je t'ai mise en danger, je suis vraiment désolé."


Tu te rends compte maintenant, à mesure que tu en parles, d'à quel point tu t'es senti seul face à tout ça. À quel point cette histoire te pesait lourd sur les épaules. Tu passes encore sous silence le fait qu'une de tes amies fréquentes ce type, et que tu n'arrives toujours pas à savoir s'il vaut mieux la prévenir, ou si là aussi, son ignorance la protège. Depuis deux mois, tu te sens seul face à devoir protéger ceux que tu aimes face à une menace invisible. Une menace que tu avais guettée longtemps au début, jusqu'à t'amollir, pensant qu'elle ne viendrait jamais maintenant. Tu te sens las et épuisé.

Franchement, tu aurais largement préféré devoir gérer le typhon dehors ! Ça avait l'air beaucoup plus facile.
Amelia McClenahan
Amelia McClenahanMécanicienne/Hôtesse
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyVen 2 Aoû - 11:08
Pour le coup, Amelia n’avait aucune pitié. Sans doute parce qu’elle avait été bien trop blessée par ce silence et cet éloignement inattendus, tout aussi inattendus que cette réaction presque démesurée qu’elle avait eu en retour à tout ça. Après tout, ça lui avait vraiment fait réaliser à quel point elle tenait à lui, ce qui n’avait certainement rien arrangé à la colère découlant de sa douleur. Pourquoi est-ce qu’il l’avait fuie ? Ou mise de côté ? L’Australienne espérait pour lui que ses raisons seraient suffisamment bonnes pour qu’elle puisse lui pardonner, sinon… Il risquait de finir bien plus abîmé à l’intérieur de cette salle qu’à l’extérieur, à la merci du typhon.

Quoi qu’il en soit, le moment était venu : Kenji passait aux aveux. Amelia avait remis ses bras le long de son corps, les poings serrés et les sourcils froncés, se retenant de toutes ses forces de lui sauter au cou pour lui faire un gros câlin parce que, malgré tout, il lui avait terriblement manqué. Mais… Elle était trop fière pour ça, et elle voulait avant tout savoir ce qu’il s’était passé. Elle écouta ses mots très attentivement, fronçant un peu plus les sourcils sous ces informations pour le moins sombres qu’il lui donnait. Et l’Australienne ne put retenir un frisson lui parcourir l’échine alors qu’il lui confiait que l’homme tâché de le ramener à son gang avait réussi à remonter jusqu’à elle. Est-ce que ce frisson était dû à cette annonce ou au froid qu’elle commençait à ressentir à cause de ses vêtements trempés ? Amelia préféra se dire que c’était la deuxième option, déglutissant un peu plus difficilement alors qu’elle commençait à comprendre les raisons qui les avaient éloignés l’un de l’autre. Elle ne pouvait pas le nier… Elles étaient suffisamment bonnes pour qu’elle ne puisse pas trop lui en vouloir. Pourtant… La main d’Amelia vint s’abattre dans un bruit sec contre la joue de Kenji.

« T’avais pas à prendre cette décision pour moi Kenji ! T’aurais dû venir m’en parler, c’était à moi de décider de ce que je voulais faire ou non ! T’es vraiment un abruti ! »

Les joues d’Amelia n’étaient plus seulement mouillées par la pluie, les larmes s’y mêlant alors qu’elle craquait et se jetait au cou de son petit-ami. Franchement… Pourquoi est-ce qu’il avait gardé toutes ces choses pour lui ? Certes, ce n’était pas un truc qu’on déballait comme ça, de but en blanc mais… Elle était quand même concernée par tout ça !

« Je te les aurais rétamé moi tes yakuzas s’ils avaient osé venir s’en prendre à moi ! »

Amelia resserra son étreinte sur Kenji, continuant de sangloter le plus silencieusement possible avant de se détacher juste un peu de lui pour le fixer hyper sérieusement, après avoir reniflé assez bruyamment. De toute façon, sexy pour sexy… Elle n’était plus à ça près.

« Si tu crois que je vais te laisser mourir aussi facilement, tu te fourres le doigt dans l’œil, et bien profond. Alors la prochaine fois que t’as une idée aussi pourrie en tête, tu m’en parles avant ! Sinon, tu risques bien de mourir, mais pas à cause de ton ancien gang ! »

Amelia continua de le fixer avec ses sourcils froncés, plaquant ses deux mains sur les joues de Kenji pour les malaxer dans tous les sens, essayant de se calmer. Elle n’arrivait vraiment plus à savoir sur quel pied elle était censée danser pour le coup… Ce n’était pas rien comme annonce, des yakuzas avaient voulu attenter à sa vie mais… Ils ne l’avaient pas fait et elle ne leur aurait très certainement pas facilité la tâche !

« T’as déjà vu Le Roi Lion ? « Le danger ? Moi je me ris du danger, ha ha ha ! » »

Voilà, ça c’était une réplique digne des meilleures discussions entre Kenji et Amelia ! Laissant finalement les joues de l’enseignant tranquilles, une fois assurée qu’elle les avait suffisamment malmenées, Amelia commença à frissonner de nouveau à cause de ses vêtements trempés.

« Finalement… Donne-moi ton manteau, j’ai froid. »
Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyLun 5 Aoû - 21:58
Toute cette histoire te donnait sérieusement l'impression de jouer à la roulette russe. L'impression que chaque choix pouvait avoir des conséquences désastreuses. C'était vraiment fatigant ces conneries, il était temps d'en finir... Finalement, ça avait quelque chose de soulageant de pouvoir enfin lui dire ce qui s'était passé, même si ça mettait encore en lumière toute la part d'ombre qu'il restait dans tes placards. Au moins, cette partie-là était dite. Pour le reste, on verrait bien... et puis surtout, outre la solitude des deux derniers mois, force est de constater qu'elle t'avait affreusement manqué pendant ce temps... Tu aurais vraiment préféré que vous retrouver dans circonstances.

Bon, c'est vrai que la baffe, tu ne l'avais pas vue venir. Et pas uniquement parce qu'on y voyait pas grand chose dans cette pièce ! Tu restes un instant gelé sur place, moins de douleur que de surprise. Est-ce que ça va devenir un genre de nouvelle habitude où les gens que tu croises te frappent au visage ? Finalement heureusement qu'il y avait du temps entre la venue de Finn et celle d'Amelia, au moins l'hématome avait pu désenflé !

À peine le temps de te traiter d'abruti qu'Amelia te saute au cou. Parmi tous les déroulements que tu avais pu envisagés, tu n'avais pas prévu celui-là. Ça ne t'avait pas traversé l'esprit de lui demander ce qu'elle en pensait. Tout ce que tu avais vu, c'était que tu avais ramené ces problèmes-là, exactement comme on t'avait répété encore et encore que tu le ferais, et tu avais alors pensé résoudre en te soustrayant à l'équation... Sauf que ce n'était pas du tout comme ça qu'Amelia l'entendait ! Pour elle le problème n'était finalement pas toi, mais simplement que tu ne l'ais pas laissé décider de ce qu'elle voulait faire.

Tu réponds à son étreinte, la serrant contre toi. Parce que ça faisait trop longtemps. Et la fatigue et l'angoisse des derniers mois, et le typhon dehors aidant, tu verses toi aussi quelques larmes, la tête planquée dans les cheveux d'Amelia. Tu marmonnes en boucle

"Je suis désolé, vraiment..."


Certes, tu sais qu'elle n'est pas du genre à se laisser faire, mais ces mecs-là ne rigolent pas non plus de leur côté... C'est une autre dimension que les poivrots de fin de soirée... Et tu préférerais très franchement qu'elle n'ait pas à penser. Merde à la fin, pourquoi ça ne pouvait pas tout simplement finir ces histoires.

Lorsqu'elle se détache de toi, elle t'annonce haut et fort son refus de te laisser mourir comme ça. Tu renifles un peu, essuies tes yeux de la main. Tu tentes de sourire, mais entre la pluie, les larmes, et le fait qu'on y voit pas grand chose, c'est certainement pas ton sourire le plus grand flagrant, d'autant que ta voix s'étrangle un peu dans les restes de sanglot.

"Tu sais, si j'ai le choix je préférerais ne pas mourir ! J'ai survécu jusque là, c'est pas pour laisser tomber maintenant."


C'est une drôle de réalisation ça d'ailleurs. Depuis quand le fait de mourir t'indifférait ? Tu as du mal à te rappeler du moment où tu as arrêté de te dire qu'il fallait vivre à tout prix. Est-ce que c'était la nuit où tu avais failli y rester ? Avant ? Quand ton père t'avait mis à la porte ? Encore avant ? Dur à dire. Quoi qu'il en soit, pour la première fois depuis longtemps, tu te dis que vraiment, ça serait con de mourir... Ceci dit, une petite chose t'embête encore... et puisqu'elle voulait que tu sois honnête, autant lui dire, non ?

"Par contre honnêtement... je ne sais pas du tout comment on fait pour savoir qu'une idée est pourrie en vrai. Alors j'aurais du mal à promettre que ça va pas réarriver, mais je vais essayer..."


Tu te serais presque filé une baffe à toi même pour le coup ! Tu te rappelais les étudiants qui posaient des questions cons... Décidément, la liste des choses que tu n'avais pas apprise était bien trop longue !

Le Roi lion... ça te rappelait vaguement quelque chose. Tu avais du le voir, il y a longtemps, très longtemps. Quand ta famille était encore une famille qui faisait des choses ensemble. Tu souris, la réplique sonne étrangement familière sans que tu parviennes à la retrouver vraiment. Dans tous les cas, elle fait du bien à entendre après la discussion que vous venez d'avoir !

"Je crois que j'ai vu, y a longtemps... Je m'en souviens pas bien... Peluche !"


La réplique était sortie toute seule, comme quoi la mémoire, ça fait des trucs bizarres !

Heureusement qu'Amelia est plus explicite que toi, sinon vous ne seriez pas rendus. La crise semble être passée, et la jeune femme en profite pour changer d'avis en réclamant ton manteau. Tu aurais bien envie de faire le malin, mais bon, une baffe dans la journée, ça suffit bien ! Tu la drapes donc dans ton manteau, trop grand pour elle. Pas grave, ça fera bien la faire.

"Je vais voir si je peux trouver de quoi nous éclairer, je suis sûr que ce manteau te va à ravir, je m'en voudrais de rater ça ! Je suis presque sûr que quelqu'un a laissé des bougies... c'est fou le nombre de gens qui fêtent des trucs tout le temps ici..."


Il suffit juste que tu retrouves les placards. Ça ne devrait pas être trop dur, tu retrouves la porte, longes le mur, doucement, les mains en avant. Ha ! Les placards ! Il suffit de procéder méthodiquement... tu les ouvres un par un. Des couverts, des tasses, des assiettes... tu finis par tomber sur ce qu'on pourrait appeler "un placard à bordel". Ta main finit par tomber sur ce que tu cherches.

"Trouvé."


Marche arrière ! Tu reviens vers Amelia, ton bâton de cire à la main. Comme une excuse pour te rapprocher d'elle, tu fouilles les poches de ton manteau. En vrai, tu l'aurais bien embrassée, mais tu es encore un peu méfiant et pas trop sûr de la situation... Tu finis donc pas trouver ton briquet dans ta poche, allumes la mèche... et constate que tu tiens dans la main une montagne de petits Père-Noëls empilés les uns sur les autres dans une pirouette un peu ridicule.

"Et bien... voilà qui est surprenant."

Au moins, maintenant vous pouvez vous voir. Tu poses la bougie sur la table à côté. Il n'y a que vous dans la pièce. Tu constates au sol ce que les collègues ont pu abandonné. Pas grand chose qui puisse vous êtes utile dans la situation, majoritairement, des gobelets de café...

"Tu as faim ? Peut-être que je peux trouver de la bûche dans les placards. Quoique... si j'en trouve elle va dater de décembre, je ne suis pas sûr que ça sera une bonne trouvaille ! Mais on peut regarder si tu veux... je crois qu'il va falloir qu'on soit patient."
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyMer 7 Aoû - 16:18
Amelia ne put réprimer un profond soupir de soulagement en sentant que Kenji lui rendait son étreinte. Ça lui faisait tellement de bien d’enfin pouvoir le retrouver… Même s’ils étaient en train de pleurer dans les bras l’un de l’autre ! L’Australienne lui caressa tendrement les cheveux alors qu’elle l’entendait s’excuser en boucle. Comment il voulait qu’elle soit encore fâchée s’il réagissait comme ça ? C’était elle qui avait eu besoin d’être rassurée, et au final, c’était elle qui se retrouvait à le bercer doucement. Elle lui aurait bien dit que ce n’était rien, ou que ce n’était pas grave, mais Amelia n’avait pas envie de lui mentir simplement pour le rassurer. Oui c’était grave ce qu’il avait fait et oui, elle lui en voulait. Mais toute sa colère venait de s’évanouir alors que les larmes coulaient aussi des yeux de son petit-ami.

L’étreinte prit alors fin, Amelia ne pouvant pas s’empêcher de fixer Kenji avec un regard tendre alors que sa main venait caresser ses joues pour les sécher.

« Je te laisse pas le choix de toute façon. Et c’est simple, si tu veux savoir si une idée est pourrie ou non, tu viens tout simplement m’en parler avant. Moi j’te dirais direct si c’est bien ou pas. De toute façon, à partir du moment où ça implique que tu me caches des trucs ou que tu fasses le mort, t’as même pas besoin de moi pour savoir que c’est une idée de merde. »

Amelia tenta alors de détendre un peu l’atmosphère en évoquant une réplique du Roi Lion, se mettant à pouffer aux mots de Kenji.

« Bon, quand le typhon aura décidé de se calmer et qu’on pourra sortir… On ira chez moi et on se matera des Disney toute la nuit. Ça sera une partie de ta punition pour m’avoir mise de côté. »

Et l’occasion, par la même, de passer ENFIN une nuit dans ses bras. Mais en attendant de pouvoir se lover contre lui, Amelia en profita pour réclamer son manteau. Comme ça, elle aurait moins froid ET elle pourrait être enveloppée par son odeur. L’Australienne remercia son petit-ami, n’enfilant pas le manteau tout de suite, préférant faire glisser les bretelles de sa salopette pour se débarrasser de son t-shirt complètement trempé. Oui, Amelia n’était pas quelqu’un de pudique. En même temps, elle s’était déjà amusée à se changer avec Kenji en pleine rue alors… Jetant son t-shirt mouillé sur la table, elle reprit le manteau de l’enseignant pour s’enrouler chaudement dedans.

Kenji en avait profité pour partir fouiller les placards, revenant ensuite vers elle pour allumer une bougie pour le moins… étrange. Amelia avait un peu frissonné devant cette nouvelle proximité quand il avait fouillé dans les poches de son manteau, mais elle était censée être encore en colère alors… tant pis pour le baiser qu’elle crevait d’envier de lui donner. Plissant les yeux, elle fixa la bougie que Kenji venait de poser sur la table.

« Sérieux ? C’est quoi cette bougie horrible ? Un cadeau du directeur après sa soirée d’élection du meilleur couple de l’année ? En tout cas, je vais prendre plaisir à la regarder fondre lentement… Pauvres petits Pères Noël… »

Le sourire qu’afficha Amelia se fit presque un peu sadique alors qu’elle attendait de voir la bougie commencer à dégouliner sous la chaleur. Au moins, elle était grande, ça leur laissait du temps pour pouvoir se distinguer un peu plus clairement. Aux mots de Kenji, l’Australienne haussa une épaule.

« C’est pas grave, j’suis pas pressée. On a deux mois à rattraper j’te signale. Mais ouais, si y’a autre chose que de la bûche périmée, j’veux bien manger un petit truc. Tu crois qu’il reste du café aussi ? J’ai vraiment besoin de me réchauffer là. »

Et ce n’était pas en gardant des fringues trempées qu’elle allait y arriver ! Amelia retira donc ses chaussures de sécurité, ses chaussettes, puis fit glisser sa salopette pour l’étendre sur le dossier d’une chaise. Heureusement que le manteau de Kenji était trop grand au final, ça lui permettait de ne pas se balader les fesses à l’air !

« En tout cas… J’avais pas pensé que je pourrais un jour me retrouver sur ton lieu de travail. C’est assez marrant de t’imaginer en train de boire ton café dans cette pièce, et c’est dommage qu’on soit coincé là, j’aurais bien voulu découvrir le reste de l’académie. »

Amelia affichait un petit sourire alors que son regard se baladait dans la pièce. Ça lui faisait plaisir d’être là, si on mettait de côté les circonstances qui avaient provoqué cette rencontre. Elle avait l’impression de pouvoir en apprendre un peu plus sur lui, et ça, vu tout ce qu’il cachait au fond de lui, ce n’était certainement pas du luxe !
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyJeu 8 Aoû - 11:40
La tempête s’est finalement calmée à l’intérieur de cette salle de repos, mais ça ne veut pas dire pour autant que vous êtes tirés d’affaire ! Surtout que des secousses commencent à se faire sentir, signe que des petits tremblements de terre ont décidé de se mêler au typhon pour vous effrayer encore plus. Ils ne sont pas très puissants, mais tellement proches que tout ce qui se trouve dans la pièce se met à vibrer. Rapidement, les tasses, verres, assiettes et couverts tombent des placards, ceux en hauteur déversant leur contenu sur Kenji qui s’en était rapproché. Il se fait assommer par plusieurs tasses et assiettes qui viennent se briser à ses pieds, le laissant un peu sonné. La bougie avec les Pères Noël vacille elle aussi et finit par tomber à la renverse. Ce que vous n’aviez peut-être pas vu, c’était les dossiers qui étaient encore posés sur la table au centre de la pièce. Rapidement, ceux-ci prennent feu et Amelia se brûle à la main droite en essayant de rattraper la bougie. La douleur la fait reculer, mais étant donné qu’elle est pieds nus, des bouts de verres brisés viennent se ficher dans sa peau. Il va falloir vous dépêcher d’arrêter le feu qui commence doucement à se propager à toute la table, mais aussi faire attention à ne pas vous blesser davantage avec tous les débris qui jonchent à présent le sol...

**********

Pour cette deuxième étape, vous êtes libres de faire les actions de votre choix pour vous dépatouiller de la situation de crise dans laquelle vous vous trouvez. La seule obligation que nous vous imposons reste toujours de ne pas sortir de la pièce (ou du bâtiment). Le typhon s’accompagne actuellement de petites secousses liées à des tremblements de terre de faible magnitude. N’oubliez pas que le courant est toujours coupé dans toute la ville et que typhon ne cesse d’être de plus en plus violent.

Cette étape se déroulera du 8 au 21 août, période pendant laquelle vous devrez poster obligatoirement un rp de 400 mots minimum (sinon, l’évent se poursuivra sans vous). Vous pourrez poster autant de fois que vous le voulez avec votre partenaire pendant cette étape, le PNJ se réservant le droit d’intervenir plus tôt que prévu si jamais vous entreprenez certaines actions (n’hésitez pas à en faire, surtout qu’on a essayé de vous donner des objectifs ! On vous demande juste de ne pas sortir de la pièce pour le moment !). Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter le staff dans les groupes formés sur Discord ! Amusez-vous bien ! ♥
Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptySam 10 Aoû - 12:30
Tout doucement, les choses commençaient à se calmer... certes, ce n'était pas encore un véritable retour à la normale, mais le plus gros semblait être passé. Ça faisait quelque chose de se retrouver à pleurer dans les bras l'un de l'autre. C'était à la fois étrange et réconfortant. Au moins, vous avanciez. Et puis pendant ce temps-là tu ne prenais plus de coup sur la tête ! Mais il allait falloir que tu apprennes à demander de l'aide quand tu ne savais pas comment faire, et ça promettait d'être tout un programme...Tu hoches la tête, oui, tu vas essayer de lui en parler à partir de maintenant... D'autant que tu ne peux pas t'empêcher de penser que ce n'est que le début. Comme si quelque chose s'était ouvert et que maintenant il allait bien falloir faire avec.

"Ça me va comme punition ! Du moment que c'est avec toi ça me va."

En même temps, c'était quand même à cause de toi si vous ne vous étiez pas vu, alors tu ferais mieux de ne pas faire le malin trop longtemps non plus ! Du coup, tu reviens à des choses pragmatiques : de la lumière ! Ça devrait aider. Le contenu des placards de la salle de repos étant une vraie caverne d'Ali Baba, on y trouve souvent des trucs... incroyables. En l'occurrence, une bougie Père-Noël qui vous laisse tous les deux sans mots. Mais au moins tu peux enfin la voir un peu mieux !

"Ha oui c'est vrai que tu étais allée à cette soirée ! C'est possible. Les voix du placard de la salle de repos sont impénétrables ! Enfin comme ça ça fait comme un son et lumière : tu peux regarder les pères-noëls fondre à la lumière avec un typhon dehors. Un peu chelou comme mise en scène, mais ça occupe."

Et une petite pique sur les deux mois à rattraper... bon, tu ne l'avais pas volée celle-là. Disons que c'est de bonne guerre. En plus, tu devais bien lui reconnaître qu'elle avait raison. Vous aviez deux mois à rattraper, alors finalement peut-être qu'être coincés là ensemble n'était pas si mal...

"Je vais voir ça pour le café. Par contre jte préviens, en fonction de celui qui l'a fait tu risques de le regretter ! Je crois que certains doivent mettre du vinaigre à la place de l'eau, c'est pas possible autrement..."

Tu retournes donc du côté des placards, à la recherche de la cafetière. Vu le temps, il y a forcément quelqu'un qui a fait du café non ?

"Je pourrai te faire visiter un jour si tu veux, je me perds presque plus !"

Tu allais continuer, mais le sol se met à trembler. Des secousses, rien de bien grave. Il fallait s'y attendre. Sauf qu'elles s'enchaînent... tout comme la suite des événements. Un bruit au dessus de ta tête, tu lèves les yeux pour comprendre ce qui se passe. Avant que tu ais le temps de comprendre, le contenu des placards se déversent sur ta tête. Tasses, assiettes, tuperwares et autres trucs étranges laissés là te tombent dessus. Tu lèves les bras pour tâcher de te protéger au mieux. Vacarme quand tout s'écrase au sol, en morceaux.

Tu tangues un peu, sonné, te raccroches au bord de l'évier le temps de pouvoir refaire le point. Pour ce qui est de ne plus prendre de coups sur la tête, tu repasseras ! Mais pas le temps de souffler. Toujours dans l'enchaînement, tu entends Amelia crier. Tu te retournes, un peu trop vite, un vertige t'oblige à te raccrocher encore un peu à l'évier. La scène est encore plus absurde de son côté. La bougie s'est renversée et le feu a pris sur la table. Il va falloir agir vite pour éviter la propagation...

"Ne bouge pas ! J'arrive !"

Il faut que les vertiges s'arrêtent, et alors tu pourras éteindre le feu...
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyLun 12 Aoû - 16:36
Ahwn… Kenji était vraiment trop mignon. Non, vraiment, c’était impossible qu’Amelia puisse encore lui en vouloir. L’ambiance se détendait lentement mais sûrement dans cette salle de repos, alors qu’au contraire, à l’extérieur, le typhon se faisait de plus en plus violent. Jusqu’où ça allait aller ? Et jusqu’à quand est-ce qu’ils allaient devoir rester coincés ici ? Ça ne dérangeait pas Amelia d’avoir l’occasion de passer du temps avec son petit-ami, mais elle aurait quand même préféré que leur tête à tête se fasse chez elle. Ou chez lui. Au choix. L’Australienne se mit alors à pouffer aux mots de Kenji concernant le café.

« À ce point ? Tu sais, j’ai des collègues qui boivent du jus de chaussettes aussi au garage et au bar alors… Et puis, j’ai vraiment besoin de café, tant pis s’il est dégueulasse, ça sera toujours mieux que rien. »

Et après s’être débarrassée d’une partie de ses vêtements trempés, Amelia se rapprocha de la table pour fixer cette bougie moche alors que Kenji lui proposait de lui faire visiter l’académie un de ces jours. Elle tourna la tête vers lui avec un petit sourire, s’apprêtant à accepter, mais la Nature ne lui en laissa tout bonnement pas l’occasion puisqu’un premier tremblement se fit sentir, puis les secousses se succédèrent. Amelia sentit son cœur accélérer le rythme. C’était le premier tremblement de terre qu’elle vivait au Japon, surtout que celui-ci était combiné à un typhon ! Alors oui, elle avait soudainement bien plus peur. Ses yeux allaient se poser à nouveau sur Kenji pour pouvoir le rejoindre et rechercher sa chaleur rassurante, mais juste quand elle ouvrit la bouche en voyant une porte de placard s’ouvrir au-dessus de lui, la bougie affreuse bougea dans son champ de vision. Elle aussi se mettait à trembler sur la table et ce fut à cet instant qu’Amelia constata que des feuilles se trouvaient juste à côté. Putain, cette bonne idée qu’ils avaient eu d’allumer ce truc… L’Australienne voulut la stabiliser, mais en l’attrapant, elle se brûla la main gauche. Lâchant un petit cri, plus sous la surprise que la douleur, l’hôtesse se recula. Sauf que pendant que la bougie vacillait, des verres et tasses s’étaient brisés à ses pieds. Résultat, son recul lui valut de se ficher de nombreux éclats de verre dans la peau. Voilà… Comme quoi, les chaussures de sécurité, c’était vraiment pas fait pour décorer !

Amelia étouffa un profond gémissement de douleur alors qu’elle sentait des larmes couler sur ses joues. Putain, elle était coincée, elle ne pouvait plus bouger… Elle avait mal aux pieds et avait envie de se jeter sur une chaise pour s’assoir, mais elle avait trop peur que les morceaux s’enfoncent encore plus profondément. Et puis, il y avait quand même le feu sur cette putain de table ! Il fallait qu’ils éteignent ça ! Ce fut à cet instant qu’Amelia tourna sa tête vers Kenji, constatant avec effroi qu’il s’était pris une pluie de vaisselle sur la tête, raison de ce vacarme épouvantable. Il était appuyé contre l’évier et ne semblait pas en forme, l’Australienne le fixant avec une peur non dissimulée.

« Kenji ! Tu vas bien ? »

Elle se moquait de sa main qui commençait à lui faire vraiment mal maintenant, et pour ses pieds… Non, elle préférait vraiment savoir comment allait Kenji, le reste importait peu ! Enfin… Pas tout le reste.

« F-Fais attention, il y a du verre cassé partout par terre ! »

Elle préférait le prévenir quand même au cas où il voudrait lâcher son évier. S’il s’élançait et chutait… Bon, et puis zut. Amelia ne pouvait pas rester à rien faire. Elle avait peur, mais elle craignait encore plus de ne pas pouvoir réussir à bouger et se faire cramer sur place. Elle retira donc le manteau que Kenji lui avait donné, chouinant en sentant que ses mouvements la faisaient bouger, même imperceptiblement, sur ces bouts de verre. Ils la faisaient souffrir atrocement mais… Elle ne pouvait en vouloir qu’à elle-même d’avoir voulu se déchausser.

« J-Je… Je peux plus bouger Kenji… »

Il fallait qu’il vienne l’aider… Elle qui se prenait pour une femme forte, là, elle était complètement incapable de faire quoi que ce soit à part tendre à Kenji son manteau en espérant que ça pourrait lui être utile pour éteindre ce foutu feu. Ce n’était qu’une bougie et quelques feuilles, rien de bien grave, mais s’ils ne se dépêchaient pas un peu, ça pourrait finir par être bien plus grave !
Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyMer 14 Aoû - 15:02
On pouvait pas être tranquille deux minutes. Alors que vous aviez enfin réussi à retrouver un semblant de paix, la situation s'est soudainement... enflammée. Tu as un peu de mal à comprendre le comment du pourquoi de l'enchaînement qui a mené à cette situation. Sans doute parce que tu viens de te prendre une pluie de vaisselle sur la face, et que tu en es encore un peu sonné. La voix d'Amelia te parvient comme de loin. Tout en te tenant toujours à l'évier, tu fais l'effort de te retourner vers. Il faut  juste que les vertiges passent.

"Ça va t'inquiète pas !"


Mais de son côté, la bougie a mis le feu à la table. Et merde ! Manquait vraiment plus que ça. En plus Amelia t'informe qu'il y a du verre partout. Oui bon, ça tu t'en doutais un peu vu qu'avant d'atterrir sur le sol le dit verre a fait une escale par ta tête. Et pardon mais est-ce que tu vois vraiment flou ou est-ce qu'Amelia est à moitié à poil ?? Merde à la fin il s'est passé quoi pour qu'on en arrive là ??

La tête te sonne encore, mais les vertiges s'estompent enfin et ta vision commence à se repréciser. Vite, réagir ! Ta main glisse... l'évier ! De l'eau, tant que le feu est petit, de l'eau... un contenant... dans tout ce bordel va bien y avoir quelqu'un qui va avoir oublier un tupperware, un saladier, un seau, enfin quelque chose quoi ! Tant pis, pas le temps de t'amuser à regarder le sol partout. En plus tu n'aimes pas le ton de la voix d'Amelia, il y a clairement un problème même si là maintenant tout de suite tu n'as pas le détail. Tu ouvres le robinet vivement, et de la main, détournes le jet pour qu'il puisse arriver sur le feu. Tu faisais tout le temps ça môme... bon vues les circonstances, tu as un peu de mal à viser, mais le feu est encore suffisamment petit pour que ça marche. Et au moins, les alentours étant mouillés, les dernières étincelles auront bien plus de mal à repartir !

L'obscurité revient donc. Les manches de ta chemise sont trempées et ta tête bourdonne de manière extrêmement désagréable... Tu reprends ton souffle et te diriges vers le reste des braises, les achevant du pied. Bon, les semelles de tes chaussures vont pas trop apprécier, mais tant pis. Tu reviens vers Amelia, qui apparemment te tendait ton manteau pour éteindre le feu. Ha oui, c'était aussi une idée... En même temps, tu es plutôt content de ne pas avoir choisi cette option. Tu lui prends le manteau des mains et t'en sers pour la couvrir aussitôt. Merde, elle avait vraiment viré toute ses fringues... Dans le même geste, tu l'enlaces doucement, tâchant de la calmer.

"C'est fini..."

Un regard au sol.... elle avait décidément tout enlevé ! Tu constates qu'elle est pieds nus et vus le désastre tout autour, tu comprends assez vite la situation.

"Okay, on va regarder ça. Bouge pas..."

Tout doucement, tu attrapes ses jambes pour pouvoir la porter. Un temps... le temps que le bourdonnement dans ta tête te laisse faire le point... et tu l'emmènes vers le coin canapé et fauteuil, doucement, tant pour éviter de lui faire que pour être sûr que le bourdonnement ne bousille pas ton sens de l'équilibre. Tu la déposes donc sur un fauteuil, récupères au passage ton téléphone dans la poche de ton manteau et toujours avec ta voix la plus calme

"Tu me fais confiance ? Le plus vite on regarde ce qui se passe, le mieux on va pouvoir te soigner. Je vais avoir besoin de ton aide. Je pense qu'on est d'accord pour dire qu'on laisse tomber les bougies pour aujourd'hui. J'ai besoin que tu m'éclaires, ça me permettra d'avoir mes deux mains de libres. D'accord ?"

Tu lui tends le téléphone et t'assoies à ses pieds. Le temps qu'elle te donnes son autorisation, tu sors un rasoir de ta poche, et en profite pour déchirer les manches de ta chemise. Ça te donne l'air d'un gros beauf, mais au moins ça pourra servir de bandage. En espérant que les dégâts soient superficiels.
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyVen 16 Aoû - 15:29
Ne pas s’inquiéter ? Comment elle pourrait ne pas s’inquiéter dans une situation pareille ? Surtout quand on savait qu’elle ne pouvait tout bonnement plus bouger à cause de tout ce verre sous ses pieds, qui s’enfonçait de plus en plus joyeusement dans sa chair ! Mais plus important : il y avait ce feu juste devant elle, qui allait finir par être vraiment très problématique s’ils ne s’en occupaient pas rapidement. La panique aidant, Amelia n’avait même pas pris le temps d’analyser la situation. Tout ce qu’elle avait voulu, c’était que Kenji se ramène, prenne son manteau qu’elle venait de retirer, et tape sur ce départ de feu pour le stopper net. Elle n’avait même pas remarqué que son cher et tendre était juste à côté d’un évier, une méthode bien plus efficace pour éteindre un feu… On l’excusera d’avoir paniqué et, en plus, de ne pas bien connaître les lieux contrairement à l’enseignant.

Quoi qu’il en soit, celui-ci avait finalement suffisamment repris ses esprits pour ouvrir vivement le robinet et en diriger le jet d’eau vers le feu. Bon, on passera sur le fait qu’Amelia fut surprise d’en recevoir un peu elle aussi, celle-ci étouffant un petit couinement avant d’avoir le souffle coupé en sentant qu’elle avait eu un mouvement brusque de recul. Elle avait tellement mal entre ses pieds et sa main qui commençait à vraiment chauffer elle aussi ! Mais elle n’eut même pas la brillante idée de tendre la main vers le jet pour profiter de la fraîcheur de l’eau, bien plus occupée à regarder ce feu qui se ratatinait de plus en plus jusqu’à complètement disparaître et les plonger à nouveau dans l’obscurité. Amelia sanglotait un peu, toujours le plus immobile possible alors que Kenji s’approchait. Elle voulait rentrer chez elle ! Maintenant !

Elle s’accrocha désespérément au cou de son petit-ami qui l’enveloppa à nouveau de son manteau avant de la soulever pour la déposer sur un fauteuil. Chose faite, il lui tendit son téléphone portable avant de lui exposer son plan. Amelia hocha doucement la tête, les joues humides à cause de ses larmes qu’elle tentait de réprimer malgré la douleur, et elle attrapa le téléphone pour éclairer Kenji et ses pieds.

« A-Alors ? C’est… C’est pas si terrible que ça j’es- WOW ! »

Amelia venait d’ouvrir de grands yeux en voyant Kenji sortir un rasoir, ramenant immédiatement ses deux jambes contre sa poitrine. D’où est-ce qu’il avait un truc pareil dans ses poches ? Il était pas censé avoir passé la journée ici pour donner cours avant que ça ne dégénère ? Bon, okay, ça lui donnait des allures de beauf (c’était quand même un peu sexy comme geste) avec ses manches découpées mais… IL COMPTAIT FAIRE QUOI AU JUSTE AVEC SON TRUC LÀ ?

« A-Attends deux minutes ! C’est quoi ce truc ?! Tu comptes faire quoi ? Je… J’ai pas envie que tu me découpes les pieds ! »

La voix d’Amelia, qui se faisait de plus en plus aigüe, trahissait vraiment toute la panique qu’elle ressentait. Plus que la question de ce truc qu’il venait de sortir et du pourquoi du comment il se trimballait avec ça dans une académie, ce qui l’inquiétait, c’était d’imaginer cette lame s’enfoncer dans sa peau pour en sortir tous les petits bouts de verre. L’Australienne était en train de respirer presque comme une femme enceinte en train d’accoucher tellement elle perdait son calme.

« T-Tu peux pas juste retirer les morceaux avec tes doigts ? Dis-moi que tu peux le faire sans utiliser ce truc… J't'en prie... »

Ce n’était pas une question de confiance à ce niveau-là, mais Amelia n’avait juste pas envie de se retrouver avec des pieds en patchwork ! Elle n’était pas venue ici pour souffrir, okay ?!
Kenji Onizuka
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptySam 17 Aoû - 16:48
Le retour au calme, ça n'allait pas être pour tout de suite... Amelia avait clairement mal compris tes intentions une fois qu'elle avait vu le rasoir, et la panique était de retour, sans doute aidée par la douleur. Il allait donc falloir que tu sois le plus calme possible pour permettre à ta petite amie de se calmer un peu et que tu puisses la soigner. Ce qui n'était pas forcément facile à faire... La panique aidant, la voix de ta chère et tendre avait tendance à monter un peu trop dans les aigus, déjà que tu avais l'impression d'avoir un nid de frelons dans la tête... c'était extrêmement désagréable, et il allait falloir prendre sur toi pour ne pas montrer le moindre signe d'énervement.

Dans un premier temps, ranger l'arme du crime. De toute façon, tu en avais terminé avec. Retour dans ta poche. Tu lèves les mains en l'air, pour bien lui montrer que le danger est terminé.

"J'en ai plus besoin. Tu vois ?"


Doucement, tu saisis les manches de ta chemise, découpées en plusieurs bandages grossiers, et tu les poses sur ses mains, qu'elle puisse voir par elle-même.

"C'était pour découper dans le tissu. Je vais d'abord enlever les bouts de verre, avec les mains effectivement. Comme mes manches étaient trempées, on va pouvoir s'en servir pour nettoyer un peu les plaies. Y a pas d'alcool ici, mais ça permettra déjà de les rendre un peu plus propre. Et avec le reste de tissu on pourra te bander les pieds pour protéger les plaies et que tu te fasses pas plus mal."


Dans tous les cas, il allait surtout falloir éviter qu'elle marche plus. Y avait donc plus qu'à espérer que vous puissiez rester ici bien tranquillement jusqu'à l'évacuation... Sinon tu serais bon pour la porter à nouveau !

En attendant, tu ressors le sourire charmeur, comme la première fois dans la ruelle...

"C'est pas mon genre tu sais d'abîmer les oeuvres d'art ! J'ai largement assez de mes doigts pour m'occuper de toi ! Par contre effectivement, faudra peut-être éviter les talons pendant un temps..."


Tu n'allais pas lui dire tout de suite que potentiellement, il était tout à fait possible que certains morceaux de verre soit un peu plus résistant et nécessitent effectivement une larme, ou une aiguille chauffée à blanc pour être retirés... Il y avait assez peu de chance que ça soit le cas, il aurait vraiment fallu que ce soit de minuscules morceaux, et quand bien même, tu n'aurais pas tenté de lui enlever à la lumière d'un portable ! Les petits bouts étaient certes plus pénibles à enlever, mais moins dangereux... il suffirait juste qu'elle ne marche pas trop. Ce qui était plus urgent c'était les grands morceaux qui risquaient de la couper encore plus à chaque mouvement... surtout si elle devait paniquer à chaque fois que tu approchais !

Toujours les mains en l'air, et toujours en souriant aussi calmement que possible.

"Est-ce que tu veux bien me laisser faire du coup ? Je te promets de rien faire sans te prévenir avant de toute façon."

Le temps qu'elle se calme et te laisse à nouveau approcher, et tu peux enfin commencer à lui enlever tout ça... pour le coup, tu restes silencieux, concentré. Entre le manque de lumière et le bourdonnement dans ta tête, tu préfères prendre ton temps pour être sûr de lui faire le moins de mal possible...
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyLun 19 Aoû - 16:53
N’importe qui de censé aurait paniqué à la vision de ce rasoir sorti soudainement de nulle part non ? Et Amelia ne faisait pas exception à la règle, son cerveau ayant tout de suite assimilé cette image au fait que Kenji avait dans l’idée de lui découper les pieds pour en défaire les morceaux de verre plantés dans sa peau. Si ça n’avait pas été l’enseignant face à elle, nul doute qu’elle aurait collé son pied décoré de bris de verre dans la tronche de celui qu’elle aurait eu devant elle ! Amelia sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine alors que son souffle était presque coupé. Fort heureusement, Kenji lui permit de retrouver son calme en rangeant l’arme du crime et en montrant patte blanche. Il lui expliqua ensuite son plan en lui tendant les bandelettes grossières qu’il avait découpées dans ses manches humides. Amelia serra le tissu entre ses doigts en fixant son petit-ami, son étreinte se faisant de moins en moins forte au fil de ses mots et sous ce sourire qui lui avait tellement manqué pendant ces deux mois loin de lui. C’était vraiment un…

« Sale dragueur… »

Amelia n’était toujours pas hyper rassurée à l’idée qu’il tripote ces morceaux de verre mais… Elle ne pouvait vraiment pas lui dire non s’il agissait comme ça, vraiment. L’Australienne ferma les yeux un instant et inspira profondément, tendant son bras vers Kenji pour attraper son col.

« Je veux un bisou pour me donner du courage avant. »

Elle l’attira vers elle pour l’embrasser chastement, juste le temps de vraiment se calmer avant de le relâcher et de reprendre son éclairage de pied avec le portable de son petit-ami. Déglutissant difficilement, Amelia lança un regard quand même inquiet à celui-ci.

« C-C’est bon… Je crois que tu peux y aller… »

Et dès qu’elle sentit un petit morceau bouger sous les doigts de Kenji, elle sentit tout son corps se crisper violemment alors qu’elle fermait fort les yeux. Elle avait envie de hurler, mais comme l’enseignant était tout près d’elle, l’Australienne ne voulait pas risquer de le faire sursauter. Elle serra donc fort les bandages dans une main et attrapa un coussin de l’autre, le fichant entre ses dents pour le mordre de toutes ses forces et ainsi étouffer ses cris de douleur. C’était juste atroce comme moment, mais Kenji parvint à venir à bout de tous ces vilains bris de verre, laissant une Amelia à bout de force se laisser retomber lourdement contre le dossier de son fauteuil, complètement essoufflée.

« C’est… C’est pas trop moche hein ? T’as tout enlevé ? Bordel, j’ai l’impression d’avoir accouché de quintuplés tellement j’en peux plus… »

Bon, Amelia n’avait jamais accouché, mais elle était trempée de sueur et au moins aussi épuisée que si ça avait été le cas, elle en était sûre ! Séchant les larmes qui avaient coulé le long de ses joues d’un revers de main, elle expira profondément en tendant les bandages à Kenji pour qu’il puisse les lui mettre.

« Merci… »

Amelia avait lâché ce mot profondément sincère dans un souffle, restant ensuite aussi sage que possible le temps qu’il mette ses bandages de fortune en place. Chose faite, elle tendit alors ses bras vers lui pour avoir un bon gros câlin de réconfort.

« B-Bon… Et maintenant ? On fait quoi ? T’es sûr que tu vas bien toi ? T’as pas de bout de verre dans les pieds j’espère, parce que je suis pas certaine de pouvoir te les enlever sans tourner de l’œil… »

D’ailleurs, il était vraiment fort son Kenji à ne pas avoir hésité une seconde à mettre littéralement la main à la pâte pour l’aider… Et elle avait aussi un milliard de questions sur ce rasoir et aussi sur tout ce qu’il lui avait expliqué plus tôt mais… Ce n’était certainement pas le moment. Tout ce qu’elle voulait après autant d’épreuves, c’était un peu de réconfort…

« Hum… Tu crois que je pourrais passer ma main sous l’eau aussi ? »

Parce que sa brûlure venait de vivement lui revenir en mémoire alors qu’elle avait malencontreusement fait frotter le dos de celle-ci contre le revêtement du fauteuil. Elle avait momentanément oublié cette blessure à cause de toute cette concentration qu’elle avait déployée en direction de ses pieds. Mais maintenant que la pression était retombée… Elle avait mal. Quel poids elle était pour Kenji en ce moment… Et est-ce qu’il ne l’avait peut-être pas vue comme tel avec cette histoire de yakuzas ?
Kenji Onizuka
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyMar 20 Aoû - 22:02
Amelia as l'air de se calmer, tu devrais pouvoir la soigner. Tu restes souriant, comme pour rassurer. Sale dragueur, on a vu pire comme insulte, mais c'est pas complètement faux. Tu ris un peu, comme pour signaler que tout est normal, que tout va bien.

"Je plaide coupable sur ce coup-là !"

D'ailleurs, c'est effectivement presque comme si tout était normal, puisqu'Amelia t'attrape par le col pour réclamer un baiser, histoire de se donner du courage. Un peu comme ce jour où vous étiez allé au parc d'attractions ensemble. Ça t'avait manqué de l'embrasser, même si ce baiser-ci se fait en coup de vent, presque trop vite. Enfin, il y a d'autres choses à faire !

Quand elle te donne son feu vert, tu hoches la tête, l'air sérieux, et commence alors à extraire les petits bouts de verre aussi délicatement que possible. Tu vas éviter de lui dire que ce n'est pas la première fois que tu dois faire ce genre de choses... enfin ça fait longtemps ! et c'est quand même un peu plus difficile à la lumière d'un téléphone... Sans doute que la dernière fois tu avais été moins délicat... mais là... tu sens bien qu'elle se crispe, qu'elle fait des efforts pour ne pas bouger. Faut dire que dans les pieds, ça doit faire un mal de chien... Faudra que tu y penses tiens si tu retombes sur Finn...

Petit bout par petit bout, tu finis par arriver à tout enlever. La concentration vient alimenter à son tour le bourdonnement dans ta tête. Tu commences à rêver d'une bonne nuit de sommeil... contrairement à Amelia, tu n'as rien de grave, mais à part dormir, il n'y a pas grand chose à faire, et ça risque de ne pas être au programme tout de suite !

"Tout va bien, ça saigne déjà plus. Déjà y aura pas besoin de points ni rien. Ça fait très mal mais ça devrait se remettre sans trop de soucis. Faudra juste bien protéger et éviter de trop marcher. Surtout en talon !"

Tu reprends ton sourire. Tu te doutes bien qu'avec son boulot, pas de talon, c'est une mauvaise nouvelle, mais pour le coup, si elle veut que ses pieds guérissent bien, il vaut mieux éviter. Tu récupères les bandes, en utilises une pour nettoyer, et utilises le reste pour lui bander les pieds. Bon, c'était pas l'idéal, mais ça ferait déjà le job le temps que vous puissiez mettre la main sur des compresses... Amelia te tend alors les bras, tu viens t'installer à côté d'elle sur le fauteuil et la berces un peu. Tu espères vraiment que le plus dur est passé... Tu sais bien que tu tiendras quoi qu'il arrive, tant qu'elle ne sera pas à l'abri, mais tu aimerais quand même bien pouvoir te rapprocher du moment où tu reposeras ta tête ! En attendant, tu souris. Tout va bien...

"Et bien comme j'avais gardé mes chaussures, pas de bouts de verre pour moi. J'ai juste l'impression d'avoir un nid de frelons dans la tête, rien de bien grave."


C'était de toute façon pas la première fois qu'un nid de frelon avait la bonne idée de s'installer dans ta tête. Autant dire que tu avais la tête dure ! En attendant tu profites juste de pouvoir tenir ta petite amie contre toi, c'est fou ce que son contact t'avait manqué. Ça faisait quand même beaucoup de solitude accumulée tout ça ! Par contre, sa demande te surprend un peu. Alors qu'elle te montre sa main, tu comprends enfin. Elle avait dû se brûler sur le feu !

"Oh mince ! Excuse, j'avais pas vu... oui bien sûr. Enfin... on va peut-être éviter de te faire marcher. Le lavabo a beau être loin, on va éviter de recommencer à jouer les docteurs mabouls ! D'autant que ma chemise n'a déjà plus de manches... Aller, monte sur mon dos, on décolle !"

Elle passe ses bras autour de ton cou, et tu passes les tiens sous ses cuisses. Comme tout à l'heure, tu prends quelques secondes, le temps d'être sûr d'avoir retrouvé ton équilibre, histoire d'éviter les vertiges et direction le lavabo. L'avantage de tout ce bordel, c'est que le plan de travail à côté est maintenant vide : tout ce qui traînait se retrouve par terre. Tu es obligé de pousser les débris de vaisselle à chaque pas, mais une fois arrivé, tu peux installer Amelia sur le plan de travail, ce qui lui permet d'être à côté du lavabo sans avoir à rester debout.

"Lavabo, terminus, tout le monde descend !"

La brûlure ne semble à première vue pas trop grave, mais la douleur doit être lancinante... C'est bête, tu n'es quand même pas maître des éléments... mais tu ne peux pas t'empêcher de te sentir un peu coupable. D'autant qu'au final, alors que tu aurais pu encaisser plus, c'est elle qui se retrouve le plus amochée dans cette histoire... Tu aurais bien voulu t'excuser, mais pour le coup, tu préfères essayer de garder un ton léger, en tout cas rassurant, pas la peine de rajouter du mal-être à la douleur et l'angoisse du moment...
Amelia McClenahan
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyMer 21 Aoû - 12:44
Ce baiser, même s’il avait été bref, avait permis à Amelia de reprendre un peu de courage. Et elle en eut vraiment besoin pendant toute cette opération de retrait des bouts de verre qui étaient fichés dans la plante de ses pieds. C’était affreusement douloureux et l’Australienne devait vraiment faire tous les efforts du monde pour ne pas trop bouger et compliquer davantage la tâche à Kenji. Elle était complètement crispée et mordait vraiment fort dans ce coussin entre ses dents alors que ses joues étaient de nouveau humides à cause des larmes de douleur qui coulaient dessus.

Alors, quand Kenji annonça finalement qu’il avait terminé, Amelia se laissa retomber lourdement contre le dossier de son fauteuil, complètement épuisée. Par contre, les mots qui suivirent lui valurent d’afficher une moue boudeuse.

« Génial… J’vais avoir l’air fin à porter des baskets avec une jolie robe… Mes clients vont être ravis et ma responsable aussi… »

Amelia ne put empêcher un profond soupir de passer ses lèvres. Elle qui avait déjà du mal à joindre les deux bouts, si en plus elle devait arrêter de travailler pendant une semaine ou même avoir le droit à moins de pourboires quand elle jouerait les hôtesses… C’était vraiment pas une bonne nouvelle ça ! Mais il fallait positiver : ça aurait pu être bien plus grave, surtout quand on voyait le déluge à l’extérieur.

« C’est dommage, tu vas être obligé de rester avec moi jusqu’à ce que je sois rétablie pour me porter. »

Le tout dit avec un petit sourire malicieux. L’Australienne aurait pu lui lancer une nouvelle pique en lui lâchant un : « pour te faire pardonner d’avoir disparu, tu vas devoir m’assister », mais il venait quand même de l’aider alors… Et puis, elle n’était plus sûre d’être encore fâchée contre lui de toute façon. Par contre, ils allaient devoir prendre beaucoup de temps pour s’expliquer une fois que tout ça serait terminé !

Mais avant ça, Amelia avait besoin d’un peu de tendresse. Elle tendit donc les bras vers Kenji pour profiter de son câlin, soupirant profondément d’aise une fois contre lui. Elle était tellement bien comme ça… Elle ne voulait plus bouger !

L’Australienne afficha ensuite une petite moue en entendant l’enseignant lui parler de sa tête douloureuse. Elle porta une main sur sa joue et la glissa jusque dans ses cheveux blancs pour les caresser tendrement.

« Je suis désolée, c’est parce que je t’avais demandé un café que tu t’es pris tout ça sur la tronche… Tu ne saignes pas au moins, c’est déjà ça. »

Et ça soulageait Amelia parce qu’elle aurait sûrement hurlé si elle avait eu du sang sur les mains après l’avoir papouillé un peu ! D’ailleurs en parlant de main… Maintenant que la pression était retombée après son opération improvisée, l’Australienne s’était assez douloureusement souvenue que sa main aussi avait été touchée. Elle essaya de ne pas trop grimacer à cause de cette chaleur qui lui donnait l’impression que sa main était toujours en feu alors qu’elle secouait doucement la tête de gauche à droite aux mots de Kenji.

« T’inquiètes pas, c’est pas si grave et puis… On va dire que c’est le karma. J’me suis moquée de cette bougie ridicule et elle me l’a bien rendu. »

Amelia tenta de sourire en voyant que Kenji lui présentait son dos, passant ses bras autour de son cou pour se hisser sur lui avec un léger sourire même si sa main continuait de la faire souffrir.

« Tu vois, t’es vraiment parfait en prince charmant, mais tu te débrouilles aussi très bien en fidèle destrier ! Je vais vraiment avoir besoin de toi pendant ma convalescence ! »

Amelia pouffa un peu quand Kenji la déposa sur le plan de travail à côté de l’évier, mais elle s’occupa bien vite d’ouvrir l’eau pour passer sa main dessous. Une grimace de douleur déforma alors presque son visage. L’eau froide la soulageait, mais ce contact sur sa peau à vif lui faisait aussi vraiment très mal. Elle allait sûrement écoper d’une jolie croute qu’il ne faudrait surtout pas qu’elle arrache si elle ne voulait pas garder une cicatrice jusqu’à la fin des temps !
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyJeu 22 Aoû - 11:56
Maintenant que vous avez fini de jouer au docteur, vous pensiez certainement que la situation s’était calmée et que vous alliez pouvoir tranquillement vous bécoter sur le plan de travail afin de fêter vos retrouvailles. Mais même si le typhon ne semble plus redoubler d’intensité, il fait toujours rage à l’extérieur et vous pouvez même certainement apercevoir cette grosse branche s’étant écroulée sur le bâtiment des clubs, ayant presque entièrement abattu un mur. Les éléments continuent de se déchaîner et la pluie a déjà fait de nombreux dégâts au niveau des conduites et canalisations à d’autres endroits dans l’Académie. La salle de repos ne fait pas exception puisque l’eau qui sort du robinet se fait soudainement bien trop puissante, le robinet se mettant à trembler avant de carrément se détacher de son support. Il heurte violemment le placard au-dessus de lui, avant de rebondir pour frapper avec un peu moins de force l’épaule gauche de Kenji. Un jet d’eau s’échappe alors de l’endroit où se trouvait le robinet et vous vous retrouvez trempés tous les deux. Rien de vraiment grave, sauf que le vent à l’extérieur a réussi à faire s’envoler des choses, notamment une des planches d’un banc se trouvant dans la cour. Cette planche vient alors s’encastrer dans une des fenêtres de la salle de repos, répandant de nouveaux bris de verre sur le sol alors que le vent s’engouffre à présent violemment dans la pièce. Il va vous falloir stopper ce geyser au niveau de l’évier, et aussi vous calfeutrer dans cette pièce en protégeant les fenêtres du mieux que vous le pouvez, en plus de reboucher ce trou béant dans la vitre.

**********

Pour cette troisième étape, vous êtes libres de faire les actions de votre choix pour vous dépatouiller de la situation de crise dans laquelle vous vous trouvez. La seule obligation que nous vous imposons reste de ne pas sortir dehors. La violence du typhon est actuellement en train de se stabiliser et les tremblements de terre ont cessé. N’oubliez pas que le courant est toujours coupé dans toute la ville ! Il est actuellement 18h00, deux heures ont passé depuis le début de l’évent.

Cette étape se déroulera du 22 août au 4 septembre, période pendant laquelle vous devrez poster obligatoirement un rp de 400 mots minimum (sinon, l’évent se poursuivra sans vous). Vous pourrez poster autant de fois que vous le voulez avec votre ou vos partenaires pendant cette étape, le PNJ se réservant le droit d’intervenir plus tôt que prévu si jamais vous entreprenez certaines actions. N’hésitez d’ailleurs pas à en entreprendre, ni à nous prévenir si jamais vous êtes bloqués ! Nous ne pouvons pas savoir si vous n’arrivez pas à poster simplement à cause de votre IRL ou parce que vous avez besoin d’indices/d’aide. Nous sommes là pour vous aider/aiguiller au besoin, alors n’hésitez pas à nous mp si vous êtes un peu dans le flou ! Si vous avez des questions, nous sommes également à votre disposition dans les groupes créés sur Discord ! Amusez-vous bien ! ♥
Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyJeu 22 Aoû - 21:24
C'est sûr que ça allait être embêtant pour son travail de pas pouvoir mettre de talon... Tu ne savais pas trop quoi lui dire pour la réconforter, et sans doute que ce n'était pas vraiment le moment de toute façon. Tu risquerais de dire une bêtise (encore une) ! Il valait sans doute mieux attendre d'être sorti de là pour réfléchir plus concrètement.

"Quel dommage en effet. Tant pis, j'accepte de me sacrifier !"


Des fois, les câlins ça valait mieux que les longs discours de toute façon ! Un petit moment de douceur et de complicité au milieu de la tourmente, ça ne pouvait que faire du bien ! C'était si bon de se retrouver... enfin si on omettait ces foutus bourdonnements... Ceci dit, le contact de la main d'Amelia semble apaiser un peu la chose, même si c'est sans doute juste une impression, c'est agréable....

"Ça aurait pu être pire tu sais. On aurait pu se retrouver à boire le café en question !"

Remarque, si ça se trouve, il pouvait avoir des vertus cicatrisantes, qui sait... enfin c'est vrai qu'un peu de chaud n'aurait pas fait de mal. Mais là, il y avait fort à parier que le café en question, si tant est qu'il en restait, avait sans doute lui aussi fait un plongeon vers le sol. Un mal pour un bien ! En attendant, il fallait s'occuper de la main d'Amelia.

"Si tu veux mon avis, c'est une bougie qui ne mérite même pas sa place dans la piscine de salon."

Le plus simple était de la porter sur ton dos. C'était plus facile pour garder l'équilibre, et plus facile d'être sûr qu'elle ne se ferait pas mal. Retour vers l'évier ! En riant cette fois. Voilà un peu de légèreté !

"Je vais me retrouver avec tous les rôles dans ce conte de fée à force !"

Tu devines malgré tout les grimaces d'Amelia lorsqu'elle met la main sous l'eau. C'est vrai que les brûlures, c'est toujours l'enfer pour ça... le remède est au moins aussi douloureux que nécessaire ! Tu te sens vraiment idiot, et inutile, à la regarder avoir mal sans pouvoir faire grand chose... tu ne sais pas trop quoi dire de plus. Alors que dans le fond, tu te doutes bien qu'il y a encore beaucoup de choses à dire, beaucoup de non dits. Et tu étais bien placé pour le savoir puisque c'était sans doute en majeure partie toi qui passait des choses sous silence !

Tu cherches quoi dire quand les éléments décident d'en remettre une couche ! Le jet d'eau devient soudainement beaucoup plus puissant. Avant que tu comprennes ce qui se passe, le robinet se met à trembler avant d'être purement et simplement expulsé de son support pour aller rebondir sur le placard juste au dessus et finalement t'atterrir en plein dans l'épaule. Sous le choc, tu recules de quelques pas, de quoi te rééquilibrer. La douleur est vive... certes, tu peux toujours bouger le bras, mais aucun mouvement n'est indolore. Et bien sûr, tu es complètement trempé... Cette fois, tu n'as plus aucune fringue sèche ! Au même moment une fenêtre de la salle... explose ?? Merde c'était quoi ce bordel encore... pas possible d'être tranquille deux minutes... la pluie allait maintenant pouvoir carrément rentrer dans la pièce...

Le temps de reprendre ton souffle, de vérifier les mouvements accessibles à ton bras gauche... l'eau... il fallait commencer par le robinet. Ça c'était facile. Enfin normalement, si le monde voulait bien se donner la peine d'avoir encore un peu de sens, ça devrait être facile. Il suffit de s'agenouiller, de chercher dessous, dans le placard sous l'évier, il doit forcément y avoir moyen de couper l'arrivé d'eau... tu y vas à l'aveugle, sans trop de moyen d'y voir clair. Ça ne traverse pas l'esprit de reprendre ton téléphone pour avoir de la lumière. De toute façon, vu comment cette merde fout de l'eau partout, il n'aurait sans doute pas aimé !

Ta main droite repère le tuyau d'évacuation, elle suit, cherche à le remonter. Pendant ce temps là l'eau du robinet te dégouline littéralement dans le dos. Bordel c'est froid et affreusement désagréable... ce qu'il te reste de chemise te colle à la peau, au point que tu commences à te dire que l'enlever serait tout aussi simple... enfin ta main droite heurte quelque chose, le robinet ! Le truc coince un peu... clairement, ça fait un moment qu'on ne l'a pas utilisé... il va falloir forcer... tu te retrouves à devoir utiliser ton bras gauche pour maintenir ton équilibre, ce que ton épaule n'apprécie guère, t'arrachant quelques grognements sous l'effort. Enfin, tu arrives à le faire bouger et à couper l'eau ! Tu es trempé de la tête au pied. Tu te relèves, trop vite ! Retour des vertiges, tu te rattrapes rapidement à l'évier, le temps de faire la mise au point.

"Ça va tu n'as rien ?"


Quand ton corps veut bien arrêter d'avoir l'impression d'être pris dans des sables mouvements, tu te retournes vers la fenêtre. Il va falloir gérer ça maintenant. Putain, qu'est-ce que tu vas bien pouvoir inventer pour régler ce problème-ci ??

"Je vais aller voir ce qu'on peut faire pour la fenêtre, ok ? On peut pas laisser ça comme ça..."

Aussitôt dit, aussitôt fait... te voilà donc parti voir ce qui se passe du côté de cette foutue fenêtre... bordel, tu ne te rappelais pas avoir galéré autant quand tu avais vécu un typhon alors que tu vivais dans la rue !
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyVen 23 Aoû - 15:31
Amelia ne put s’empêcher de pouffer aux mots de Kenji alors qu’elle caressait doucement ses longs cheveux blancs. Tout semblait s’apaiser dans cette salle de repos, et il ne restait plus qu’à attendre que le typhon en fasse de même pour qu’ils puissent enfin rentrer chez eux.

« Il doit vraiment avoir un goût dégueulasse alors ! Je vais presque finir par être contente qu’il y ait eu ces tremblements de terre, ça t’a empêché de mettre la main dessus et de m’en servir. Et puis… Je prends note de ton sacrifice. Maintenant, tu ne pourras plus te défiler. Surtout que tu vas devoir marcher jusqu’à mon appartement pour me ramener chez moi quand tout se sera calmé. »

Amelia sourit d’un air taquin, s’imaginant déjà faire toute la route sur le dos de Kenji. Bon, on allait sans doute leur envoyer des secours quand même, non ? Et comme l’Australienne était blessée au niveau des pieds et que ça l’handicapait quand même pas mal pour marcher… Peut-être qu’elle aurait le droit de se faire reconduire jusqu’à chez elle en ambulance ? Peu importait à vrai dire, du moment qu’elle retrouvait son lit et pas un lit d’hôpital et que, en plus, elle pouvait profiter de la présence de Kenji.

Et alors qu’Amelia essayait de soulager un tant soit peu la chaleur qui lui assaillait toujours la main au niveau de sa brûlure, l’Australienne lâcha un grognement de douleur en sentant que la pression de l’eau sur sa peau se faisait de plus en plus forte. Elle retira vivement sa main et tendit l’autre pour essayer de réduire la pression en tournant le robinet, mais elle eut tout juste le temps de faire un petit mouvement de recul que celui-ci se détacha de son support, expulsé par la puissance de ce geyser. Amelia eut aussitôt le réflexe de lâcher un cri et de se protéger la tête avec ses bras.

« Sérieux ?! C’est quoi cette poisse ?! Je vais vraiment attraper la m- »

Mais alors qu’Amelia était de plus en plus trempée par l’eau qui jaillissait à côté d’elle, une autre catastrophe eut lieu avec cette fenêtre de la salle qui venait de se briser dans un fracas assourdissant. Non… Pourquoi on s’acharnait autant sur eux ? Ils avaient fâché un dieu ou un truc du genre ? Le regard apeuré de l’Australienne ne cessait de fixer ce trou béant dans la fenêtre avant que son attention ne se reporte sur le geyser à côté d’elle qui ne se calmait pas. Elle était de nouveau complètement trempée et elle avait vu Kenji se lancer sous le lavabo, sans doute pour essayer de fermer l’arrivée d’eau. Amelia voulut aider du mieux qu’elle put, se jetant sur le trou béant laissé par le robinet qui s’était fait la malle, calant ses deux mains dessus pour éviter d’aggraver les choses. Il valait mieux que l’eau soit étouffée au plus bas possible et retombe dans l’évier, plutôt qu’elle continue de frapper le placard ! L’Australienne n’avait pas envie qu’il finisse par lui tomber dessus !

Et finalement, le geyser se calma au moment où Kenji coupa l’eau, se relevant en demandant à Amelia si tout allait bien.

« E-Et toi ?! Bon sang, ça ne va jamais s’arrêter ! Elle est pourrie ton académie de riches ! »

Voilà, c’était dit. Amelia n’avait pas subit plus de dégâts avec cette explosion du robinet, alors ça allait toujours plus ou moins bien si on mettait de côté ses pieds et sa main. Sauf que voilà, à cause de ces blessures justement, elle se sentit bien trop inutile en voyant Kenji commencer à partir en direction de la fenêtre pour essayer de trouver une solution.

« Attends ! Me laisse pas là ! Je vais t’aider ! »

Hors de question qu’Amelia resta sagement assise sur son plan de travail pendant que Kenji faisait tout le travail ! Alors soit il venait la chercher pour qu’ils travaillent ensemble, soit il n’en faisait qu’à sa tête et elle en ferait de même en descendant de son perchoir pour le rejoindre, qu’importe les nouveaux bouts de verre qui pourraient venir se ficher dans sa peau.

« On devrait essayer de tout coller contre le trou non ? Le fauteuil, la table… Si on met suffisamment de choses et de poids devant, ça devrait éviter qu’il y ait plus de dégâts non ? »
Kenji Onizuka
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyDim 25 Aoû - 17:26
Amelia avait raison, vous aviez quand même une sacrée poisse ! À croire que chaque accalmie ne serait que pour mieux libérer la catastrophe suivante. Tu avais essayé de réagir aussi vite que possible pour couper l'arrivée d'eau, malgré la douleur à l'épaule et les vertiges qui étaient plutôt ravis de s'inviter à la fête... Le temps que tu réussisses à couper l'eau, tu avais le dos et la tête complètement trempés... en plus tu t'étais relevé trop vite et un vertige t'avait cloué sur place en une fraction de seconde.

La voix d'Amelia t'aide un peu à faire passer le vertige, et tu arrives même à décrocher un sourire à sa remarque. Tu réponds en te massant l'épaule, juste histoire de vérifier que rien n'est cassé...

"Ça fait ça quand tu préfères organiser des fêtes de Noël plutôt qu'entretenir le matos... et attends de voir ma fiche de paye !"


C'était con, et pas le moment de faire des blagues pourries, mais bon, ça faisait du bien et pendant ce temps on ne paniquait pas ! Et bon, la situation était quand même moins catastrophique que précédemment, personne n'avait été blessé... enfin si, toi un peu, mais tu savais déjà que c'était plus douloureux que vraiment grave. D'autant qu'il fallait maintenant trouver une solution à cette foutue fenêtre explosée, et tu n'avais pas le début du quart d'une idée...

Alors que tu te diriges déjà vers la fenêtre pour y voir de plus près, Amelia te rappelle aussitôt à l'ordre. Apparemment hors de question qu'elle reste en arrière... tu aimerais bien lui signaler qu'il vaudrait mieux qu'elle évite de trop marcher, mais pour le coup tu devines à sa voix que de toute façon, elle se passera de ton avis. Soit. Tu soupires rapidement, cherches une solution, parce que clairement, tu as beau lui avoir bandé les pieds, c'est pas ça qui suffira à la protéger des éclats de verre, surtout pas maintenant que le verre de la fenêtre s'est rajouté sur le reste ! Tu réfléchis vite...

"Ok, attends deux secondes !"


Dans l'obscurité, tu as un peu de mal à retrouver tout de suite ce que tu veux. C'est plus ton corps qui se souvient, qui refait le chemin... Elle est arrivée avec des chaussures, elle a dû les enlever quand elle est assise à table, alors forcément elles sont dans le coin... qui plus est, vu sa tenue, ça devait être ses chaussures pour le garage, avec ça normalement, elle devrait pouvoir marcher tranquillement... Quand tu les trouves, tu y mets rapidement les mains, pour t'assurer qu'aucun bout de verre ne s'y soit glissé, ce qui te vaut évidemment de t'érafler rapidement les mains. Rien de bien grave là non plus, même si ça brûle un peu... au moins les chaussures de sécu d'Amelia sont vraiment sécurisées !

"Tiens, si tu veux m'aider, remets ça... ça sera sans doute mieux... on a besoin que tu te blesses encore plus les pieds, en plus j'ai plus de manche pour des bandages..."


Et maintenant... la fenêtre... Tu hoches la tête à l'idée d'Amelia. Il va falloir faire barrage...

"Bonne idée. Le temps que tu remettes tes chaussures, je vais déblayer la fenêtre, et après on pourra la boucher."


Le temps de faire la mise au point, repousser les vertiges, et tu files vers la fenêtre. Une planche est passée en travers. Franchement, Amelia a raison, c'est quoi cette école de riches ?? Elle sort d'où cette putain de planche ? C'est absolument n'importe quoi... Il faut virer ça si vous voulez avoir une chance de boucher la semaine efficacement, mais pour le coup, la planche est criblée d'éclats de verre plutôt conséquents. C'est pas des éraflures que tu vas récolter si tu prends ça à pleine main... Tant pis, tu retires ta chemise, enroule ta main droite dedans et entreprends de virer le plus d'éclats de verre possible. Évidemment, tu ne peux pas non plus te permettre de prendre le temps de tout dégager... il pleut à l'intérieur et le vent et la pluie du typhon te labourent la face, ce qui n'aide vraiment pas ! Tu saisis donc la planche, non sans blesser ta main gauche sur un éclat de verre restant... tu grimaces de douleur, ton épaule proteste contre l'effort, et la tranche de ta main saigne. À ce rythme tu vas te retrouver avec le bras gauche dans le sac ! Au moins la planche est à l'intérieur, ça pourra toujours servir à barricader ou consolider si besoin...

Tu reviens vers Amelia, non sans avoir dû prendre à nouveau quelques secondes pour reprendre le contrôle sur les vertiges.

"On va pousser une des tables contre le mur, comme t'as dit. Après on pourra en poser une autre dessus à la verticale pour boucher la fenêtre. On aura plus qu'à caler."

Tu t'approches donc de la première table, attendant qu'elle te rejoigne.

"Quand tu veux !"

Les tables ne sont pas particulièrement lourdes, la première devrait être facile à mettre en place. Soulever la deuxième pour la poser dessus risque d'être un peu plus compliqué, surtout avec ton épaule dans le sac ! Mais à vous deux vous devriez y arriver. Après... il suffira de foutre les chaises... ou le fauteuil... passer le fauteuil là-dessus, voilà qui promet d'être un peu plus sportif pour le coup !
Amelia McClenahan
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyMar 27 Aoû - 13:03
Franchement, c’était quand même assez dingue de voir à quel point les choses ne semblaient pas vouloir s’améliorer ! C’était le premier typhon qu’Amelia vivait depuis qu’elle était arrivée à Nara, mais elle espérait bien que ça serait le dernier ! Elle avait mal et tout ce qu’elle voulait, c’était rentrer chez elle. Et faire un gros câlin à son Kenji. Sauf que voilà, pendant leur petit moment qui aurait pu être plein de tendresse, le karma s’abattit de nouveau sur eux : le robinet fut éjecté de l’évier à cause de la pression de l’eau, puis une planche vint s’encastrer dans une des fenêtres. Par chance, le geyser fut bien vite maîtrisé par Kenji, sous le regard un peu paniqué d’une Amelia qui fronça quand même un peu les sourcils à sa remarque. C’était drôle mais… Il n’avait pas répondu à sa question quant à son état ! Et plutôt que de répondre, il préféra commencer à se faire la malle pour gérer SEUL le problème de la fenêtre. Forcément, cette action ne fut pas du tout au goût d’Amelia qui le stoppa dans son élan en lui lançant d’une voix ferme qu’elle comptait l’aider.

Elle le laissa cependant partir à la recherche de ses chaussures de sécurité sans rien dire de plus, se doutant que s’il s’éloignait, ce n’était pas pour jouer les héros tout seul en la laissant derrière. Il revint bien vite près d’elle, Amelia le remerciant alors qu’elle commençait à enfiler ses chaussures de sécurité. Bon, par contre, elle avait beau ne pas être hyper douillette, ça faisait quand même sacrément mal vu comment ses chaussures étaient serrées ! L’Australienne grogna et grimaça sous la douleur, parvenant finalement à s’équiper avant de descendre du plan de travail. Là aussi, ce fut difficile : se tenir sur ses pieds appuyait sur ses plaies malgré les chaussures, et Amelia sentait que ses bandages se réchauffaient, signe que du sang devait à nouveau couler. Mais qu’importe, elle voulait aider Kenji ! D’ailleurs, celui-ci revint vers elle… torse-nu. Amelia ne put s’empêcher de buguer un peu. Bah quoi ? Ça faisait deux mois qu’elle ne l’avait plus vu après tout !

« Qu’est-ce que… Le typhon t’a arraché ta chemise ou quoi ? »

Amelia tenta une pointe d’humour, même si elle devait avouer qu’elle était presque prête à bénir le typhon pour lui avoir permis de pouvoir se rincer un peu l’œil.

Quoi qu’il en soit, la demoiselle attrapa l’autre extrémité de la table et la souleva. Ça, c’était la partie facile. Marcher, par contre… L’Australienne continua de grogner en trainant les pieds, repoussant les bris de verre sur le sol pour se frayer un passage jusqu’à la fenêtre brisée. Chose faite, elle sentit le vent violent lui fouetter le visage avec force, ses cheveux s’entremêlant et venant lui faire perdre momentanément la vue. Amelia s’empressa de poser la table et de dégager sa crinière de ses yeux qui pleuraient un peu à cause de cette gêne temporaire, remontant ses cheveux en chignon haut sur sa tête grâce à un élastique qu’elle portait autour de son poignet, après s’être bien évidemment écartée des fenêtres.

« O-Okay… Je te propose de tenir la table qu’on aura mise debout après, le temps que tu places genre… le fauteuil derrière pour ne pas qu’elle se fasse la malle ! »

Amelia attrapa la main de Kenji pour l’entraîner vers la seconde table, remarquant alors seulement à ce moment l’état de celle-ci. Ouvrant de grands yeux ronds, elle fixa l’enseignant.

« Mais ! Qu’est-ce que t’as fait ?! Bon sang Kenji, fais attention à toi ! »

L’Australienne était malade de le voir blessé lui aussi… Elle l’aimait vraiment sincèrement et elle aurait préféré que ce soit elle qui se prenne quelques blessures supplémentaires, plutôt que son petit-ami qui avait déjà visiblement vécu des choses pas forcément agréables ces deux derniers mois.

« Okay, laisse tomber pour le fauteuil, c’est moi qui vais m’en occuper. Heureusement que je suis une femme forte ! »

Encore une petite pointe d’humour, sans doute plus pour se détendre elle-même que Kenji. Amelia entraîna l’enseignant jusqu’à l’autre table où se trouvaient encore ses vêtements. Elle s’empressa de récupérer son t-shirt, de l’essorer et de l’enrouler autour de la main de son petit-ami.

« Arrête de tout vouloir faire tout seul hein ! J’ai pas envie de me retrouver avec un petit-ami manchot moi ! T’as besoin de tes doigts pour t’occuper de moi je te rappelle. »

C’était la façon d’Amelia de montrer qu’elle s’inquiétait pour lui. La douceur et le tact, le vent qui s’engouffrait dans cette pièce avait dû les souffler au loin. Elle râlait, mais sa voix trahissait malgré tout ses craintes de voir un Kenji vraiment blessé. Là, pour le coup, elle avait l’impression que tout était de sa faute… Si elle n’était pas venue ici pour lui tomber dessus, il aurait peut-être pu s’abriter ailleurs et ne pas avoir à souffrir autant… Amelia sentit ses yeux s’humidifier un peu à cause des larmes, avant qu’elle ne secoue la tête.

« Bon, t’es prêt pour la deuxième table ? Force pas trop hein ! Si jamais ça va pas, tu le dis ! »

Une vraie mère poule…
Kenji Onizuka
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyMer 28 Aoû - 12:22
Le bilan s'annonce de moins en moins glorieux. Même si dans le fond tu n'as rien de bien grave, tu sais très bien que quand on finit par multiplier les blessures, même minimes, ça pouvait finir par devenir compliqué... Mais en attendant, tu tiens le coup. Enfin par contre, gérer la tête de mule qui te sert d'amoureuse s'annonce un peu plus compliqué... Très clairement, votre capacité à évaluer la gravité d'une situation n'est pas du tout basé sur la même échelle ! Et ça risquait de poser problème... ok elle avait raison, tu ne pouvais pas tout gérer tout seul, ça n'était pas très malin. Le truc c'est qu'Amelia ne semblait pas partie pour proposer des alternatives beaucoup plus efficaces !

Ceci dit, sa remarque t'amuses.

"T'es jalouse que j'ai filé ma chemise au typhon plutôt qu'à toi ?"

En plus, elle peut parler ! Si tu ne lui avais pas laissé ton manteau, elle serait littéralement à poil à l'heure qu'il est ! Et en plus, tu n'avais même pas eu le temps d'en profiter ! C'était vraiment nul cette histoire de typhon...

Tu la rejoins alors pour porter la première table. Tu vois bien qu'elle a du mal et tâches de suivre son rythme de progression. Tu n'aimes pas ça... marcher sur des coupures aussi fraîches, c'est vraiment la pire idée qui soit... mais tu sais aussi qu'il ne sert à rien de négocier, alors autant faire avec elle ! Il fallait juste trouver un moyen de limiter les dégâts... Son plan te paraissait bon pour ça, elle pouvait rester là à bloquer la deuxième table le temps que tu fasses un autre aller-retour. C'était pas une question de force, juste... d'arrêter de foncer tête baissée !

Sauf qu'avant même d'être arrivés à la seconde table, Amelia attrape ta main gauche, et se rend compte qu'elle est abîmée. Là encore, rien de bien grave, quelques éraflures, et une coupure sur la tranche. Tu grimaces un peu sous la surprise, même si la douleur passe vite. Tu as un peu de mal à comprendre sa réaction... on était encore loin de l'amputation ! Tu le sais qu'il n'y a pas de raison de paniquer, que ce n'est pas grave, sauf que pour lui faire entendre ça, c'est pas gagné !

"C'est pour ça que j'ai plus de chemise. J'ai protégé la main droite mais j'ai pas pu protéger la gauche. C'est la main, ça saigne beaucoup, mais c'est pas très profond."


C'est pas de la minimisation, c'est juste un fait... le corps se souvient, et le tiens se souvient très bien de ce à quoi correspond une coupure grave. Tes cheveux en ont blanchi après tout... et franchement, maintenant que tu es torse nu, on peut clairement voir la collection de cicatrices qui te sert de rappel. Sauf qu'Amelia ne sait pas, elle n'a pas de point de comparaison. Alors forcément, sa réaction est plus forte... et risque de ne pas forcément vous faire beaucoup avancer ! Tu n'es vraiment pas sûr que ça soit une bonne idée de la laisser porter le fauteuil. Tu n'as aucun doute sur le fait qu'elle en ait la force. C'est plutôt l'état de ses pieds qui t'inquiète, et devoir forcer comme ça ne va rien arranger. Comment faire pour la convaincre ? parce que tu le sais déjà qu'elle ne va pas lâcher le morceau comme ça !

Tu ne la connaissais pas mère poule d'ailleurs ! Voilà que tu te retrouves avec la main enroulée dans son Tshirt. Pour le coup, sans doute une bonne idée, ça peut toujours limiter les risques d'infection. Maintenant... comment faire comprendre à quelqu'un qui n'avait pas vécu plusieurs années de sa vie en mode "gestion de crise" constamment ? Parce que certes, il fallait régler le problème vite, mais il fallait aussi penser sur le long terme... déjà qu'elle se plaignait de devoir travailler en baskets, là à ce rythme elle ne pourrait plus marcher du tout !

Doucement, tu attrapes sa main et l'attire contre toi, tu lèves doucement son menton, pouvoir la regarder dans les yeux.

"Amelia, je te promets que je n'essaie pas de tout résoudre tout seul. La preuve, on est à deux là-dedans ! Par contre, multiplier les aller-retours alors que tu ne devrais pas marcher pour le moment, c'est un peu une idée pourrie. Et comme tu le sais, je m'y connais en idée pourrie."


Et en humour pourri... mais bon, y avait autre chose à faire que les meilleures blagues du siècles !

"Ce que j'essaie de faire c'est répartir les tâches en fonction de notre état. Sinon c'est le meilleur moyen pour qu'on s'abîme encore plus. Okay, j'aurais sans doute besoin de ton aide pour soulever ce truc sur la table, mon épaule risque de ne pas apprécier l'effort. En revanche j'ai deux jambes en parfait état de marche. On ferait mieux de se relayer non ?"

Bon il y avait aussi les vertiges, mais ça, tu avais tellement pris de coups sur la tête que tu savais à peu près naviguer avec... Finalement, tu prends une grosse inspiration.

"Je t'aime merde. Et jveux bien te porter jusqu'au bout de la ville si tu veux, ou te soigner pendant les trois semaines à venir si tu décides que ton plan est mieux. Jveux même bien te promettre de pas te dire que je t'avais prévenu. C'est toi qui décides de la suite. Mais crois moi si jte dis que mes blessures sont pas bien graves et qu'elles m'empêchent pas de fonctionner..."
Amelia McClenahan
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyJeu 29 Aoû - 15:24
« Carrément ! T’imagines pas à quel point j’ai envie de lui faire sa fête à ce typhon ! Personne a le droit de piquer les chemises de MON copain. »

Amelia avait même esquissé un petit sourire à la fin de sa réplique. Ce n’était pas vrai bien sûr, même si bon… Elle ne mentait peut-être pas tant que ça concernant sa jalousie… Si jamais elle apprenait que son petit-ami avait légué une de ses chemises à quelqu’un d’autre, comme il l’avait fait lors de leur première rencontre, l’Australienne sortirait probablement de ses gonds.

Puis, alors qu’ils s’en allaient chercher la deuxième table pour boucher le trou béant dans la fenêtre qui laissait passer tout ce vent et cette pluie, Amelia constata que Kenji était blessé à la main. L’Australienne savait qu’elle était très protectrice avec les gens qu’elle aimait, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de toujours vouloir les couver. Alors quand l’enseignant essaya de lui expliquer que ce n’était pas grave, Amelia se sentit froncer les sourcils alors que ses doigts serraient un peu plus le poignet de son petit-ami. Elle préféra ne rien ajouter de plus, sentant qu’elle allait sans doute être beaucoup plus méchante dans ses propos qu’elle le voudrait bien, se contentant d’attraper son t-shirt humide pour l’enrouler autour de la main blessée de Kenji. Il fallait qu’il arrête de jouer les héros, elle était parfaitement capable de l’aider !

Et alors qu’elle se préparait à attraper cette fameuse deuxième table, ce fut finalement au tour de Kenji de lui saisir la main. Surprise, Amelia se laissa doucement entraîner, ses mains se posant contre le torse de l’enseignant qui l’invitait à le regarder dans les yeux. L’Australienne écouta attentivement ses mots, mais elle préféra regarder ailleurs, pas vraiment d’accord avec lui. Enfin, si, elle était d’accord, elle savait que Kenji avait raison mais… Elle ne voulait pas rester dans un coin ou faire moins de choses simplement à cause d’une petite blessure à ses pieds. Au final, elle faisait exactement ce qu’elle reprochait à son petit-ami, mais quand on était aussi borné qu’elle… C’était difficile d’admettre qu’on avait tort et qu’on avait besoin d’aide. Il fallait dire qu’Amelia avait toujours compté uniquement sur elle pour s’en sortir.

Daignant enfin remonter son regard vers le visage de l’enseignant, Amelia le fixa quelques secondes, le temps de réussir à trouver un argument qui pourrait lui faire accepter qu’il valait mieux qu’il se repose pour le moment. Mais au moment où elle ouvrit la bouche, Kenji prit les devants pour lui faire une déclaration qui la laissa complètement scotchée. La bouche et les yeux grands ouverts, Amelia fixa l’enseignant en sentant que son cœur avait loupé un battement et que ses joues se teintaient légèrement. Il venait de lui dire qu’il l’aimait… C’était la première fois et même si les circonstances n’étaient sans doute pas les meilleures pour une telle déclaration, celle-ci avait quand même eu son petit (gros) effet ! Quel fourbe… Comment elle était censée n’en faire qu’à sa tête après une telle déclaration, franchement ? Resserrant ses doigts sur le torse de Kenji, Amelia préféra baisser les yeux et regarder le sol.

« T’exagères… À chaque fois que je suis en colère ou que je suis décidée à ne rien lâcher, t’arrives à me faire craquer… Quand je disais que t’étais qu’un sale dragueur… »

L’Australienne soupira doucement et se blottit juste un peu contre Kenji avant de sursauter à cause d’une bourrasque un peu plus bruyante qui lui rappela qu’ils avaient mieux à faire que de se déclarer leur amour l’un à l’autre : calfeutrer cette fenêtre !

« Bon… On va faire comme tu dis alors. »

Amelia ne pouvait malgré tout pas s’empêcher d’être un peu amère de ne pas avoir réussi à lui tenir tête et à baisser si facilement les bras mais… Sa technique avait vraiment été beaucoup trop efficace. Le cœur de l’Australienne n’arrêtait pas de battre fort dans sa poitrine sous l’émotion, alors qu’elle se saisissait de la deuxième table. Ils la bougèrent, puis la levèrent, la tenant tous les deux alors que le vent essayait assez violemment de la repousser. Amelia grimpa sur la première table et essaya de mettre toute sa force et son poids sur celle qui était maintenant debout afin d’éviter qu’elle ne bouge trop.

« Dépêche-toi, je suis pas sûre de tenir longtemps avec ce foutu vent ! »

Et pour preuve, le vent ne cessait de faire trembler la table, Amelia ayant bien du mal à la maintenir en place. Malgré tout, son regard azur se posa sur Kenji qui s’en allait près du fauteuil pour le ramener jusqu’à l’endroit où elle se trouvait. Elle le scrutait du mieux que la pénombre le lui permettait, histoire de le surveiller. S’il se blessait davantage, elle lui enverrait la table sur la tronche, il aurait mal pour une bonne raison comme ça !

Quand Kenji eut finalement rapproché le fauteuil, Amelia grogna un peu.

« Tu prends ma place ? T’as dit qu’on devait se répartir les tâches alors c’est moi qui m’occupe du fauteuil maintenant ! »

Elle laissa Kenji monter à son tour sur la table avant de se mettre à genoux sur celle-ci, ses mains s’emparant fermement du fauteuil pour le hisser sur sa plateforme. C’était compliqué parce que le siège était assez lourd, mais Amelia y parvint au prix de nombreux efforts, le mettant correctement en place avant de s’étaler dessus, à bout de souffle.

« Okay, c’est bon, ça… devrait tenir. Je fais une pause, juste deux secondes. »

Il fallait juste qu’elle retrouve son souffle et, après, ils pourraient parler de la suite des événements.
Kenji Onizuka
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Amelia & Kenji [Évent n°4 : Le typhon] EmptyVen 30 Aoû - 14:59
La première table était en place, restait à mettre la deuxième ! Sauf qu'Amelia avait décidé de jouer les fortes têtes après s'être rendu compte que ta main gauche était abimée. Si les circonstances n'étaient déjà pas suffisamment tendues, tu lui aurais bien signalé qu'elle faisait exactement ce qu'elle te reprochait : vouloir tout faire toute seule alors même qu'elle était elle aussi blessée. Comme quoi, vous ne vous étiez pas mis en couple pour rien non plus !

Tu tentes donc de la convaincre, d'expliquer ce truc évident que les civils ne comprennent pas toujours, que c'est bien beau de pouvoir se battre aujourd'hui, mais si c'est pour pas pouvoir te battre demain, ça sert pas à grand chose ! Et puis finalement, après les arguments rationnels, comme sortie de nulle part, une déclaration d'amour. C'était clairement ni prévu, ni réfléchi. C'était juste sorti comme ça... Toi même, c'est à peine si tu t'en étais rendu compte. Mais il semble que ça fasse son effet sur Amelia... qui en profite pour te traiter à nouveau de sale dragueur. Ce qui t'amuses grandement, avec tous les noms d'oiseau auxquels tu as eu le droit, tu prends ça comme un compliment. Tu souris donc, l'air amusé.

"Il me semble qu'une magnifique jeune femme m'a déjà dit ça y a pas si longtemps en effet !"

Et finalement, après s'être renfrognée un peu, Amelia accepte donc de revenir au plan initial. Et comme très clairement, vous êtes un peu trop en train de prendre vos aises, le typhon en profite pour vous renvoyer une bourrasque, histoire de vous ramener à la réalité. Pas le moment de traînasser ! Vous attelez donc à ramener la deuxième table vers la fenêtre. Toujours en suivant le rythme d'Amelia. Et toujours avec une épaule protestant ardemment contre de mauvais traitement. Elle n'allait clairement pas apprécié devoir ramener un fauteuil !

Une fois la table hissée, Amelia monte sur la première pour la maintenir, et tu te diriges aussitôt vers le fauteuil. Le temps de faire la mise au point, faire passer le vertige, et c'était parti. Le fauteuil en question était un peu plus lourd que ce qu'il avait l'air. Ce qui était une bonne nouvelle, il remplirait mieux sa mission de bloqueur de megas courants d'air, mais ne facilitait pas son transport ! Tu peux sentir la douleur progresser dans ton épaule au fur et à mesure que tu avances avec le fauteuil. Heureusement que la salle n'est pas si immense que ça. Une fois revenu du côté de la fenêtre, Amelia te presse de respecter l'accord précédemment formulé, ce qui t'amuses pas mal en vrai. Tu rigoles un peu en montant sur la table.

"Pas de soucis ! Amuse toi bien... méfie toi, c'est plus lourd que ça a en l'air."

Tu prends alors sa place pour maintenir la table en place, le temps qu'elle arrive à le monter sur la table. Tu peux sentir le vent essayer de pousser la table, et ta tête n'apprécie pas trop. Mais bon, ce n'est qu'un mauvais moment à passer... un petit mauvais moment. Normalement, vous arrivez au bout ! Une fois qu'Amelia a réussi à hisser le fauteuil, tu l'aides à le caler correctement, et alors qu'elle s'écroule, en profite pour toi aussi, t'adosser à votre barricade de fortune, le temps de reprendre ton souffle.

"On fait une bonne équipe."

Enfin, c'est l'impression que tu as. Le temps qu'Amelia récupère, tu inspectes à nouveau ton épaule. Elle peut bouger sans soucis, rien de cassé, rien de déboîté. Mais un bel hématome va sans doute faire son apparition incessamment sous peu. Alors que vous vous reposez, tu prends conscience d'un autre problème : certes, la fenêtre est calfeutrée, ça n'empêche pas quelques courants d'air de passer. Et très clairement, on est loin des températures idéales... tu es trempé, à moitié à poil, et tu commences à fatiguer. La situation d'Amelia doit d'ailleurs être à peu près la même. Il y a des limites à l'imperméabilité de ton manteau, et tu n'as aucune idée d'où il en est... Qui plus est, si jamais la barricade devait lâcher, il vaudrait mieux ne pas rester là. Tu soupires.

"Je crois qu'il vaut mieux qu'on bouge de là. Qu'on aille se mettre dans le coin, loin des fenêtre. Et des placards. Et des robinets tueurs. On va choper la mort si on reste ici..."

Cette fois, histoire de ne pas te faire avoir à nouveau, tu te relèves doucement, histoire de limiter les vertiges. Tu t'étires, et repositionnes le bandage improvisé sur ta main gauche...

"Tu peux marcher ou tu préfères que je te porte ?"


Tu ne sais pas trop s'il faudrait vérifier l'état de ses blessures... pour le moment ses pieds sont à l'abri, tu as peur que si elle enlève ses chaussures, il ne soit plus possible de les remettre. Avec la chance que vous avez depuis tout à l'heure, si une autre catastrophe devait se pointer, il vaudrait sans foute mieux attendre d'être vraiment tiré d'affaire avant de regarder à nouveau... de toute façon, ce n'était pas comme si vous aviez de quoi faire mieux... combien de temps encore avant les secours ?
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