Ariana ne put s’empêcher de rire en entendant Akio. Elle avait bien envie de le mettre au défi de faire effectivement ce qu’il voulait avec sa jambe dans le sac, mais elle ne pouvait décemment pas le pousser à faire l’idiot. Si sa convalescence se passait mal, ce serait tout son avenir qui serait gâché à cause d’un pauvre accident, accident qui avait d’ailleurs été causé par un sujet très intriguant pour l’Islandaise : des poitrines !

« Beh écoute, si t’as pas peur que 3 tornades blondes te tombent dessus si tu t’amuses à faire le fifou, tu peux toujours essayer de faire ce que tu veux vraiment faire ! Enfin, après, tout dépend de ce que tu as en tête… Je pourrais me montrer magnanime et te laisser faire si tes plans m’intéressent… »

Ariana sentit un sourire malicieux étirer ses lèvres avant qu’elle ne se montre soudainement très curieuse d’en apprendre plus sur cette fameuse mésaventure. Et autant dire que le récit d’Akio parvint à tirer un nouveau rire franc à l’Islandaise !

« Mais non ! J’imagine tellement la scène ! La bande d’ados complètement arrachés sur le sable avec leur bouteille de saké ! J’te jure, tu me tues ! Mais j’imagine assez facilement le savon que tes grands-parents ont dû te passer ! J’aurais certainement été pire qu’eux à leur place ! »

Ariana essuya d’un revers de main les petites larmes d’hilarité qui avaient humidifié ses yeux, puis elle profita du câlin qu’Akio lui donnait après s’être collé contre son dos. Les mots de l’étudiant la firent sourire, puis pouffer alors qu’elle se tournait pour lui faire face et le regarder dans les yeux.

« Effectivement, pour tout ce qui est massage, ça sera un peu plus compliqué de me satisfaire avec mes jouets. Après, tu sais, je ferme jamais la porte de ma chambre à clé, donc si jamais t’as envie de jouer les curieux ou si je te manque beaucoup trop, tu sauras où venir me chercher. Et quel dommage… Je crois que je vais bien en profiter alors ! Et peut-être que, quand tu seras rétabli, tu voudras que je continue à être au-dessus tellement tu vas prendre ton pied ! »

Ariana fronça le nez et vint mordiller la lèvre inférieure d’Akio. Hors de question que ce soit l’inverse, elle n’allait certainement pas aller chercher le brun dans la chambre de son cadet ! Enfin, de toute façon, tant que l’étudiant n’aurait pas parlé de tout ça à Anders, ce n’était même pas la peine d’envisager ces cas de figure. C’était pour ça que l’Islandaise avait conseillé à Akio de ne pas trop tarder. Attendre ne blesserait que davantage son petit-frère, et ça leur ferait du mal à eux aussi de toujours devoir faire attention ainsi que de mentir au basketteur...

La discussion se fit donc plus sérieuse, le sourire d’Ariana troquant son air taquin pour un autre bien plus en demi-teinte. Elle pouffa juste un peu et vint ensuite pincer doucement le nez d’Akio.

« Parce que c’est ton genre de t’amuser ? Je pense qu’Andy te connait assez pour savoir que c’est pas le cas, et puis, je dis ça même si je pense que c’est pas utile mais… Je te conseille d’être réglo avec moi, parce que j’en connais deux qui sont un peu trop protecteurs et qui n’apprécieraient pas qu’on me brise le cœur. »

Ariana planta un regard tendre dans celui d’Akio, caressant doucement ses cheveux à la base de sa nuque. L’Islandaise n’avait pas eu tous les détails, parce que son père et son frère n’avaient pas voulu les lui donner, mais elle savait que son premier petit-ami avait sacrément morflé pour le traitement qu’il lui avait infligé !

Le sourire d’Ariana disparut ensuite presque entièrement quand Akio sembla comprendre pourquoi elle avait réagi de la sorte devant ses parents. Elle détourna un peu les yeux, pas franchement ravie à l’idée de revenir sur le sujet.

« Andy t’en a jamais parlé ? Il avait tout juste un an et moi j’en avais 3 du coup. C’est dingue comme on pense qu’à cet âge-là on ne se souvient de rien, alors que ce n’est pas du tout le cas. Enfin, j’vais pas rentrer dans les détails, j’ai pas franchement envie d’en parler pour le moment, surtout pas après tout ce que t’as pu vivre depuis ce midi, alors voilà, dans les grandes lignes, elle s’est barré parce qu’elle supportait plus de vivre avec nous. Elle a dû se sentir coincée dans un mariage raté et avec des enfants sur les bras, alors elle a fini par juste se tirer en lâchant qu’elle ne voulait plus jamais nous revoir ni entendre parler de nous. »

On sentait clairement que la pilule avait du mal à passer, même après toutes ces années. Ariana pouvait comprendre que sa mère ne s’était plus sentie heureuse dans son mariage, son père avait merdé à cause de son travail, mais était-ce vraiment sa faute ? Pourquoi ne l’avait-elle pas mieux soutenu quand il en avait eu besoin, au lieu de l’enfoncer davantage en faisant ses valises ?

« Enfin, heureusement, y’a pas que des connards sur cette planète. Un collègue à mon père nous a beaucoup aidés à cette période. C’est comme ma deuxième famille. Je considère bien plus sa femme comme ma mère que cette raclure qui nous a abandonnés. Ah bah d’ailleurs, tu dois connaître Liam, non ? L’autre meilleur pote d’Andy, c’est un de leurs enfants. »

Ariana s’était détachée d’Akio et avait repris la préparation du bouillon, le touillant distraitement, son regard un peu vide se fixant sur les remous qu’elle provoquait. C’était vraiment un sujet douloureux et délicat, les années n’y changeaient rien…

Mais l’Islandaise fut tirée de ses pensées par la voix d’Akio qui était retourné couper ses algues. Surprise, Ariana releva la tête, puis elle le fixa sans rien dire. Un petit sourire étira alors ses lèvres, un sourire un peu triste, mais qui essayait de revêtir un côté malicieux.

« T’as plutôt intérêt ! J’te ferai pas de cadeaux si un jour tu songes à m’abandonner après toutes les choses de loveur que tu m’as dites ! »

Ariana fronça le nez et se retourna vivement, afin de cacher ses yeux qui s’étaient un peu trop embrumés à cause des larmes. Elle le savait, mais ces mots lui avaient vraiment fait du bien. Elle passa ensuite rapidement le dos de sa main sur ses yeux en reniflant le plus discrètement possible, puis elle coupa le feu.

« En tout cas, si tu veux m’aider avec Andy, ne change rien. Reste comme tu es et sois là pour lui. Y’a pas de meilleur moyen pour qu’il aille mieux. »

L’Islandaise adressa un doux sourire à Akio et récupéra ensuite les morceaux d’algues qu’il avait coupés pour les mettre de côté.

« Voilà ! Le dîner est prêt, y’a plus qu’à attendre que mon père et Andy reviennent ! J’te fais pas visiter la maison, tu connais déjà… Tu veux toujours pas te poser sur le canapé ? Je te ferai des papouilles pour que la torture de rester assis à attendre soit plus douce si tu veux ! »

Akio ne put s’empêcher de sourire avec amusement quand elle lui fit remarquer qu’il aurait affaire à trois têtes blondes si jamais. Jusqu’à ce qu’elle dise qu’elle se montrerait magnanime si ses plans l’intéressaient. Aucun doute la dessus, Ariana ne serait sûrement pas réticente à faire ce qu'Akio avait en tête.

Mais autant ne pas relancer le sujet, ça n’amènerait rien de bon… Enfin si, mais pas sur du long terme. Donc, l’étudiant se contenta de lui raconter sa mésaventure sur l’île, avec ses amis de l’époque. Peu original, il ne rajouta pas non plus que c’était la nuit de sa première fois… Ce n’était pas utile de dire que lui et Kana avaient débordé à cause de l’alcool.

Elle ne se priva pas de se moquer de lui et Akio se contenta de rester impassible, un petit sourire et une perle de sueur glissant sur sa tempe. Bien qu’il s’attende à cette réaction de la part de la blonde, c’était encore plus douloureux de l’entendre se moquer de lui comme ça. Bien qu’il ne le prit pas mal pour autant.

- Ah très drôle, moque-toi, toi vas-y. Mon grand-père avait tenté d’être sérieux, mais une fois qu’on était seul… Ben, il m’a avoué qu’à mon âge, il n’avait pas fait mieux. C’est ma grand-mère qui ne m’avait pas loupé. Enfin, ce n’est pas tant l’alcool le souci. Elle a juste eu peur, car sa sœur est morte dans un typhon… Donc j’ai promis de ne plus boire surtout parce que je voulais plus la voir dans cet état. Jusqu’à ma majorité… qui ne saurait tarder.

Il sourit doucement, à aucun moment, il n’avait concédé faire plus que nécessaire dans cette promesse. Une fois adulte, Akio aurait le droit de faire un peu ce qu’il voulait non ? Enfin, quoi qu’il en soit, la discussion découla sur les massages qu’Ariana n’aurait pas et visiblement, l’étudiant avait visé juste, car elle le lui confirma, l’invitant même à venir si l’envie lui en prenait.

- J’espère qu’on trouvera des moments rien qu’à nous pendant ce temps… Ces bêtes, si on était chez moi, j’aurais tout de suite su ou t’emmener pour avoir de l’intimité. Mais la… Puis j’ai un peu peur qu’Anders ne me lâche pas d’une semelle maintenant qu’il flippe. … N’importe quoi, j’aime être au-dessus puis, te prendre dans mes bras aussi. Je suis sûr qu’au fond, tu ne te plaindras pas d’être porté.

Akio l’embrassa à nouveau dans le cou après qu’elle lui ait mordillé la lèvre. Ils allaient devoir faire attention pendant les vacances. Bien qu'Akio était heureux d’être avec elle, ainsi qu’avec sa famille. Le jeune homme se doutait que cacher la nature de sa relation avec Aria ne serait pas une bonne idée dans la durée. Il devait en parler au blond… Dès que possible. Mais le sujet avait changé et elle lui parla de sa mère. Akio avait eu des doutes, même si tout était trouble encore. Il était encore chamboulé par les événements même s’il ne le montrait pas. Le jeune homme lâcha, plus par soucis d’équité que pour en rajouter une couche.

- Oh, dans ce cas, vous avez vécu quelque chose de pire que moi… Je … tu vois, mes parents, c’était seulement la deuxième fois que je les voyais. Je ne l'ai pas connu jusqu’à avril dernier et j’ai grandi sans eux. Difficile de se sentir mal pour quelque chose qu’on a jamais eu parce que d’une certaine façon, ils n’ont jamais fait partie du décor pour moi. C’est… un peu comme les petits détails qu’on ne remarque pas jusqu’à un certain moment. Sauf qu’une fois qu’on l’a remarqué, alors, on ne voit plus que ça… C’est un peu ce qu’a provoqué leur apparition. Ça m’a fait réaliser ce qui m’avait manqué pendant tout ce temps… C’est complètement débile hein. Mais du coup, ça m’énerve… Ils auraient pu se pointer bien plus tôt. Quand j’avais besoin d’eux, mais que je m’en rendais pas compte… Plus maintenant que j’ai décidé de faire sans. J’aurais voulu ne jamais les connaître en fait, ça aurait laissé, les vides invisibles pour moi.

Il sourit, ce n’était pas dur pour lui d’en parler… Ariana était différente, il avait confiance en elle. Peut-être même pouvait-elle la comprendre au fond. Il retourna à sa tâche en souriant doucement, repensant à ce que qu’il avait, qu’il voulait qu’Anders sache que ce qu’il ressentait pour sa sœur été sérieux. Akio ne plaisantait pas et voulait vraiment s’engager… Bien qu’Ariana avait un physique juste parfait, il lui avait trouvé bien plus que ses jolies formes. Elle le rassura aussi tout en lui faisant comprendre ce qu’il risquait si jamais. Akio sourit doucement sur un détail qui lui revint en mémoire.

- Oh, attends, j’ai rêvé où tu as carrément parlé de briser le cœur juste avant… On a fait un pas alors visiblement.

Dit-il en souriant avant de dire avec plus de sérieux.

- Je ne vais pas te dire que je suis réglo, car ça ne serait que des mots au fond… Alors, je compte bien te le prouver Aria. Mais j’ai aucune envie de lâcher quelqu’un comme toi, j’ai déjà beaucoup de chance de t’avoir. Et je suis sûr que tu adores quand je te dis ce que je ressens.

Akio lui sourit, mais au moment où il tournait son regard vers, elle avait tourné son visage sur le côté… Mince, Akio, mais tais-toi donc. Le jeune homme s’en mordit la langue sur l’instant, craignant d’avoir parlé un peu vite sur le moment. Mais la blonde reprit alors pour répondre à sa question sur Anders. Il hocha calmement la tête et la laissa prendre l’algue avant de lui proposer à nouveau le canapé. Une offre qu’il aurait du mal à refuser. Le jeune homme se dirigea donc vers le salon.

- D’accord, tu y tiens à ce que j’aille dans le canap, alors je vais y aller… Mais en plus des papouilles, tu penses que je peux voir nos enfants un peu ? Ça m’étonne que Salariana ne soit pas déjà la d’ailleurs, avec sa curiosité.

Ariana agita sa main devant elle en entendant Akio lui répondre, essayant de reprendre son sérieux.

« Désolée, je trouve ça toujours tellement drôle les anecdotes comme ça, surtout que je ne t’imaginais vraiment pas faire un truc pareil ! Comme quoi, les ravages de l’alcool… Après, si tu veux qu’on soit sur un pied d’égalité, je peux aussi te raconter certaines de mes mésaventures de soirée ! Y’a quelques petites perles dans le lot ! »

Ariana fronça le nez et fit une petite pichenette sur le front d’Akio, histoire de lui faire comprendre qu’elle ne se moquait pas méchamment de lui. Son sourire finit d’ailleurs par laisser place à une petite moue en entendant la suite des mots de son petit-ami. Ah… Oui, effectivement, l’Islandaise comprenait mieux pourquoi la grand-mère du brun s’était autant énervée… Reprenant un visage plus doux, Ariana afficha un léger sourire compatissant.

« J’comprends mieux pourquoi elle a été aussi inquiète… Du coup, pour pas l’inquiéter davantage, je te surveillerai jusqu’à ta majorité afin que tu tiennes ta promesse ! Et après ça… Je ne promets plus de ne pas te faire basculer du côté obscur de la force ! »

Ariana fronça le nez et lui vola un baiser. Sortir et faire la fête, c’était quelque chose qu’elle adorait faire ! Il lui arrivait bien évidemment de se laisser tenter par certaines substances telles que l’alcool, mais l’Islandaise s’était toujours promis de ne jamais en abuser. Quel était l’intérêt de se mettre mal quand on était à une soirée après tout ! Et puis, avec un père flic aussi protecteur… Elle avait quand même intérêt à faire attention !

Quoi qu’il en soit, la discussion passa à tout autre chose, Ariana ne pouvant s’empêcher de rire aux mots d’Akio.

« Le connaissant, je pense qu’il va rester collé à toi telle une moule à son rocher ! Les seuls moments que tu risques d’avoir de libre, ça sera aux toilettes ! Ouais, même sous la douche, il risque de te coller pour être sûr que tu ne te noies pas ! »

Le rire d’Ariana se fit plus franc alors qu’elle imaginait la scène. Son frère était habitué à prendre des douches avec les autres membres du club de basket, ce ne serait donc pas du tout dérangeant pour lui de se doucher avec un de ses amis ! L’Islandaise fronça ensuite le nez et afficha un sourire malicieux alors qu’elle reprenait la parole.

« J’adore quand tu me portes oui, mais on va attendre que tu sois bien remis pour s’y essayer à nouveau, hein ! Et tu titilles ma curiosité, j’ai envie d’en savoir plus sur ce fameux endroit où tu m’aurais emmenée maintenant ! Attends, laisse-moi deviner… Un petit îlot désert ? Pour se rappeler du stage de survie ? »

Ariana profita de ce contact rapproché avec Akio, avant que celui-ci n’amène un sujet qui lui fit immédiatement perdre son sourire : sa mère. Elle claqua malgré elle sa langue contre son palais et haussa les épaules. Elle ne savait pas vraiment si ce qu’elle avait vécu était pire, mais dans tous les cas, elle détestait sa mère et les parents du brun. Abandonner comme ça sa propre famille… C’était bien l’un des pires crimes à ses yeux !

« J’comprends bien ouais… Comme pour ma mère, ils doivent avoir leurs raisons qu’ils pensent être suffisantes pour justifier leur comportement, mais, perso, j’pourrais jamais pardonner à des gens qui ont si peu de considération pour leurs proches sous couvert de « ne pas avoir le choix ». On a toujours le choix… Et toi aussi tu l’as. Ils ont merdé, clairement, mais ils ont fait un pas vers toi. À toi de voir si tu veux tenter de leur laisser une nouvelle chance ou les rayer à tout jamais de ta vie. J’te soutiendrai dans tous les cas. »

L’air d’Ariana s’était soudainement fait plus sérieux alors qu’elle plantait son regard dans celui d’Akio. Sur ce point-là, leur situation différait également puisque sa mère n’avait jamais essayé de reprendre contact avec eux. En même temps, après leur avoir dit qu’elle ne voulait plus jamais avoir affaire à eux, ça aurait été le pompon si elle avait décidé de revenir comme une fleur après plusieurs années ! L’Islandaise lui fit un petit câlin et ils retournèrent tous les deux à leurs tâches.

Ariana aurait ensuite pu se mettre à rire et plaisanter aux mots qui suivirent, mais ce sujet fâcheux qu’ils avaient ramené sur la table juste avant était encore un peu trop présent dans sa tête, ayant même réussi à faire naître quelques larmes de rage dans ses yeux. Les années passaient et la colère était toujours aussi vive, c’était dingue… Alors l’Islandaise préféra ramener la discussion sur Anders et sur ce qu’Akio pourrait faire pour l’aider à aller mieux. Elle pouffa doucement, puis poussa légèrement le brun dans le dos pour l’obliger à avancer jusqu’au canapé.

« Ils doivent être en train de faire leur vie dans la cour, j’vais les chercher ! »

Ariana attendit qu’Akio soit assis sur le canapé pour filer par la porte de la cuisine qui donnait sur leur petite cour arrière, y découvrant effectivement les deux petits chatons qu’elle avait adoptés quelques mois auparavant. Elle les attrapa tous les deux dans ses bras, Salariana ne semblant pas particulièrement d’accord de se faire kidnapper de la sorte, puis l’Islandaise s’assit un peu lourdement à côté d’Akio pour déposer les deux boules de poils contre son torse.

« Regardez, Papa est à la maison ! Pour longtemps en plus ! Vous allez pouvoir en profiter pour l’emmerder ! »

Ariana pouffa et les papouilla un peu, se collant contre Akio pour profiter en même temps de son contact. Puis, après quelques papouilles aux chats, la main de l’Islandaise alla se perdre dans les cheveux de son petit-ami, un sourire malicieux étirant ses lèvres.

« On est marié, non ? Du coup, c’est normal que si tu me quittes je me retrouve avec le cœur brisé. En tout cas, on verra si à la rentrée tu penses toujours que t’as de la chance de m’avoir… On passe à un tout autre niveau-là : on va vivre ensemble, chéri ! Tu vas vite te rendre compte que j’ai plein de sales manies et que j’suis pas non plus la fille la plus glamour de la planète. »

Ariana pouffa et vint mordiller l’oreille d’Akio, se pressant un peu plus contre lui tout en continuant ses papouilles dans ses cheveux. Elle préféra ne pas lui dire qu’effectivement elle adorait quand il était aussi sincère avec ses sentiments, parce qu’elle sentait qu’il en profiterait pour beaucoup trop la malmener !

Ce moment de tendresse dura encore quelques instants, jusqu’à ce qu’Anders et Johan soient de retour. Ariana s’empressa alors de s’écarter d’Akio en entendant la voiture, puis elle se dépêcha d’aller aider les deux blonds avec les affaires de son petit-ami, pour tout monter à l’étage. Chose faite, ils passèrent à table, premier repas d’une longue série qu’ils allaient pouvoir partager tous les 4 ! Mine de rien, ça faisait vraiment beaucoup de bien d’avoir une tête en plus sous ce toit !