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De l'autre côté de la salle de classe [PV Shigure]

Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyJeu 9 Aoû - 17:13
Voilà. Ça y est. Tu y es. Tu es prof. Un vrai. Avec un diplôme et tout. Tout étant un poste, et des compétences. Alors d'accord, les compétences, ça reste encore à prouver. Enfin c'est des mômes, si tu fais genre que tu sais, ça devrait passer. En plus, il faut bien le dire, l'histoire-géographie, c'est pas comme si c'était un vrai cours, avec des vraies choses à savoir. C'est plus une réflexion générale sur la vie. Et ça, la vie, tu connais. Là-dessus, tu as clairement plusieurs longueurs d'avance sur eux. C'est indéniable.

C'est parti donc, tu es prof. Bien sûr, tu as choisi de partir de ta ville. C'est vrai qu'après ne pas avoir vu l'ombre de tes parents pendant quatre ans, tu t'es retrouvé à vivre chez eux, et à leurs crochets, pendant presque autant d'années, le temps d'avoir un diplôme et le boulot. Il était temps de revenir à une situation où tu n'as pas besoin d'eux pour vivre, ni de leur permission pour vivre comme tu l'entends ! Mince à la fin, tu es un adulte oui ou non !

Oui.
Un adulte qui fait les cent pas dans la salle des profs, mais un adulte quand même.
Un adulte avec un appartement de la taille de la salle de bain de tes parents, mais un adulte quand même.
Un adulte qui n'a qu'à moitié envie de travailler, mais un adulte quand même.

Enfin en attendant tu es surtout un adulte qui fait les cent pas dans la salle des profs. Il faut bien s'occuper. Ça fait quoi un prof quand ça ne donne pas cours ? Tu n'es pas bien sûr. Pourtant tu as bien dû voir ça toi-même en cours ! C'était bizarre ça d'ailleurs. Être élève-prof. Ou prof-élève. Qui suit des cours pour devenir prof et gérer les élèves. Drôle de situation... Alors réfléchis, il doit bien y avoir eu un de ces cours où tu as appris ce qu'un prof ça fait entre les cours !

Ça panique ?

Décidément, tu ne sembles pas parti pour faire des étincelles... Il faut dire que tu as un peu perdu l'habitude de vivre entre quatre murs. Tout le monde pensait que ça te passerait. Tu les entends encore "non mais vous savez, il a vécu dans la rue, alors ce n'est pas facile", blabla. C'est pas parce qu'ils ont raison qu'ils peuvent se permettre de le dire comme ça à haute voix !

Tu es un adulte maintenant ! Tu dois pouvoir rester entre quatre murs, le cul vissé sur une chaise, à dire des choses intelligentes à des gamins qui galèrent à rester le cul assis sur une chose mais qui doivent aussi apprendre à rester le cul assis sur une chaise entre quatre murs parce que c'est ça que font les adultes.

Merde.
Merde merde merde.

Dans quelle galère tu t'es foutu ?
Si tu n'es toujours pas sûr de ce qu'un prof est sensé faire quand il ne donne pas cours, on peut presque être sûr qu'il n'est pas sensé remettre la totalité de ses choix de vie en question. En plus, vu ton passif, si tu commences, t'as pas fini !
Bouge, voilà, bouge, mais pour de vrai au moins. Un peu de sport ça fait toujours du bien !

Alors pendant que la paperasse que tu devais remplir traîne en désordre sur la table, là où tu l'as laissée il y a quelques vingt minutes, tu te retrouves à faire des pompes dans la salle des profs... avec un peu de chance, si quelqu'un arrive, il ou elle trouvera ça parfaitement normal. Parce que c'est normal non ? Tu en es presque sûr en tout cas...

Enfin au moins pendant ce temps-là, tu ne fais pas de conneries. Et puis merde, faire des pompes, c'est beaucoup plus sympa que la paperasse. Si c'est la vie de prof, ça te va amplement ! Et si c'est pas ça, tu pourras toujours faire en sorte que ça soit ça !
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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyVen 10 Aoû - 10:29

❝ De l’autre côté de la salle de classe ❞
Okazaki ou Origami?
▬▬▬▬▬
Shigure x Kenji


Ça y ait, elle allait enseigner, sans ses parents, sans...lui. Mais quand bien même cela restait positif pour elle. Une nouvelle ville, un nouvel un appartement, un nouveau départ s’offrait à elle. Elle se devait de saisir la chance qui lui a été offerte. Bien que sa relation secrète n’avait pas été découverte, elle considérait qu’il l’avait été. De plus, elle se sentait souillée, détruite mais surtout, elle ne se voyait plus comme un professeur. Car, un vrai professeur n'aurait pas céder à la tentation.

Elle marchait tranquillement dans le couloir vide, calme. Pensant à sa manière de se présenter, la professeur était effectivement stressée. Elle voulait vaincre sa timidité. Timidité si difficile à s’en débarrasser, elle n’aimait pas cet aspect d'elle. On avait beau lui dire que sa beauté rendait cela encore plus mignon, c'était pour elle une manière de montrer ses faiblesses. Elle senti alors son portable vibrer dans son sac. La jeune femme prit le cellulaire dans ses fines mains et regarda le message qui lui était adressé.

“Nous espérons que Nara te plaît bien, surtout ne te laisse pas marcher sur les pieds. Appelle nous quand tu veux. On t’aime
Papa et Maman”

Elle ne pouvait que sourire. Ce message lui avait redonner du courage.

Sur le chemin de la salle des profs, elle imaginait le nombre de professeur qu’il pouvait y avoir. Elle n’en connaissait qu’un ici. Enfin connaître est un grand mots. En effet, elle avait entendu parler d’un professeur d'histoire-géographie qui était un ancien délinquant. Cela avait dû faire polémique d'avoir un tel professeur à Yokuboo.
Chacun à le droit à une deuxième chance pensa la professeur d’Arts Appliqués. Après tout, elle n'était pas totalement pure elle aussi et avait même faillit arrêter le métier enseignant pour une relation avec un élève. De plus elle ne se rappelait pas du nom de enseignant. Elle avait pourtant une bonne mémoire, mais elle hésitait toujours entre Okazaki et Origami.

Elle se trouvait devant la salle des professeurs. Une goutte de sueur perla sur son front. Elle prit un mouchoir et l’essuya rapidement. Elle se devait d'être présentable. Sa main se posa sur la poignée et la porte coulissa d’un mouvement.
Elle n’en croyait pas ses yeux. Un professeur au cheveux blanc faisait des pompes sur le sol. Elle ne savait si elle devait en rire ou en être étonnée. Puis après réflexion elle décida d’en rire.
-Je ne m’attendais pas à tomber sur ça en entrant, dit-elle tout en rigolant.
L’inconnu risquait de prendre cela très mal. Mais Shigure sentait qu’il ne devait pas être effrayant, peut être même qu'elle réussirait à créer une amitié avec ce personnage qui avait l’air haut en couleur. Enfin elle l'espérait au fond d'elle. Son rire résonnait dans toute la pièce dans laquelle se trouvait seulement les deux professeurs. Qu’allait-il se passer entre eux? Personne ne pouvait le dire. Mais Shigure priait pour que cette personne soit l’une de ses meilleurs rencontre à Nara. La première rencontre est toujours là plus importante.

Mitsuki pour Epicode
Kenji Onizuka
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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptySam 11 Aoû - 11:37
Ce qui est bien avec les pompes, c'est que ça occupe l'esprit. Déjà, ça occupe complètement le corps. Ça fait travailler le dos, les abdos, les jambes et les bras. Tu sens bien que ta peau a légèrement perdu en souplesse autour de ta cicatrice. Ton bras droit te donne l'impression de tirer un peu. Les médecins t'avaient prévenu, si tu as eu de la chance, c'était vraiment pas beau à voir. Enfin, l'important c'est que tu arrives encore à faire des exercices basiques comme des pompes. Et puis c'est bien les pompes, c'est rassurant. C'est un mouvement facile, ça occupe vite, tu maîtrises bien. Un terrain connu ! Et ça a beau être simple, c'est quand même vachement plus intéressant que la paperasse qui traîne sur la table ! ce qui n'est pas non plus particulièrement difficile...

Du coin de l'oreille, tu l'as entendue venir. Un réflexe ancien, un sens toujours sur le qui-vive, constamment à guetter n'importe quelle menace. Question de survie. Malgré les années, cette partie de ton cerveau n'a toujours pas pris sa retraite. Il faut dire que tu en as eu tellement besoin à une époque, quand tu n'avais trouvé personne avec qui passer la nuit, qu'il va être difficile maintenant de s'en débarrasser complètement. Et encore ! Tu t'es calmé par rapport à ta convalescence où tu sautais au moindre bruit. Un véritable enfer à l'hôpital !

Non, là tu as simplement senti une présence se rapprocher. Une présence petite, discrète. Comme une ombre tentant de se faufiler dans les murs. Pas vraiment une menace... et puis il était logique que d'autres profs viennent prendre leur quartier dans la salle des professeurs après tout. Par exemple, des professeurs qui sauraient parfaitement ce qu'un prof doit faire quand il ne donne pas cours. Et vue la réaction de l'ombre, faire des pompes ne faisait apparemment pas parti du programme.

L'ombre a un petit rire, et un corps pour le proférer. Tu termines ta série, relèves la tête et te redresse. Tu lui souris. C'est une jeune femme qui semble complètement surprise de te trouver là. Enfin plus exactement, comme elle le laisse entendre, de te trouver là comme ça. Tu souris toujours en replaçant ta chemise correctement.

"J'étais tout seul alors je me suis dit autant en profiter. Je n'avais pas eu le temps d'en faire ce matin !"

Ce qui était vrai, maintenant que tu y penses... tu étais tellement pris par l'idée de commencer enfin à travailler, enfin à travailler honnêtement plus précisément, ce qui est presque encore plus stressant que commencer à travailler tout court d'ailleurs, bref, avec tout ça tu en as oublié de faire ta petite séance quotidienne. Alors que tu détaches tes cheveux pour les réattacher correctement, foutus élastiques, jamais capables de réellement faire leur travail, tu continues :

"Je fais partie de ces gens qui sont malheureux s'ils ne font pas un minimum de sport tous les jours. C'est bizarre hein ? Vous vous attendiez à trouver quoi du coup ?"

Malin ! Comme ça peut-être que tu en sauras plus sur ce que tu étais sensé faire...

Remplir des papiers...

Oui entre autres... mais comme ça avec un peu de chance tu auras encore plus de précision ! Tu bois un coup d'eau directement à la gourde que tu as amenée avec toi. Des échos te reviennent, de cette période où on essayait de te rapprendre à vivre avec les humains civilisés "il faut bien s'hydrater" "manger des fruits", ce genre de choses. La gourde est un cadeau d'un ami, finalement, tu la traînes plus comme porte-bonheur que pour boire...

"Pardon, j'en oublie les bonnes manières ! Je me présente, je suis Kenji Onizuka, professeur d'histoire-géographie."

Tu t'avances à mi-chemin vers elle, comme pour ne pas l'effrayer outre mesure en t'approchant trop près d'un coup, et en lui tendant la main, ta gourde toujours dans l'autre main, les tempes encore un peu brillantes de transpiration.
Tu te dis qu'à force de répéter ces mots à haute voix, tu finiras peut-être par les croire.
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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptySam 11 Aoû - 16:54

❝ De l'autre côté de la salle de classe ❞
Onizuka visiblement.
▬▬▬▬▬
Shigure x Kenji


Elle ne pouvait s'empêcher de rire. Cette scène restera probablement marquée dans sa mémoire toute sa vie. Tout en essayant de se calmer, le professeur devant elle continuait ses pompes. Cela n'avait pas l'air de le déranger, au contraire. La professeur essuya une larme au coin de son œil. Ce personnage était définitivement hilarant.
Il se releva et ajustait sa chemise. Shigure l'observait, se demandant quel nom pouvait avoir cet homme. Il commença à ouvrir la bouche. Malheureusement pas pour nous dévoiler son identité mais pour continuer le fou rire de la professeur. En effet le malheureux n'eut qu'a lui dire qu'il n'avait rien à faire pour qu'elle se remette à rire. Tout en attachant ses cheveux, il continua ensuite par lui demander à quoi elle s'attendait en rentrant. Elle ne pu s'empêcher de lui répondre:
-Oh je ne sais pas. Remplir des papiers peut-être.
Son rire reprit de plus belle.

Il fallut attendre cinq minutes pour que la jeune femme se calme. Elle souffla puis posa son sac sur son bureau tandis que la personne qui se trouvait dans la même pièce qu'elle buvait dans une gourde. Elle s'assit calmement, commençant à sortir ses affaires du sac pour finir par poser une pomme sur son espace de travail. Celui-ci lui faisait d'ailleurs extrêmement penser à celui que possédait feu Kazuma, son grand frère. Quelques larmes coulaient sur ses joues mais elle les essuya rapidement. Elle n'avait toujours pas fait le deuil encore dix ans après. Il fallait vraiment qu'elle arrête d'y penser.

Elle se leva de sa chaise et prit la fameuse pomme qu'elle commença à croquer. Elle n'avait plus prêtée attention au professeur qui lui tenait compagnie. Il s'excusa d'avoir soi-disant oublié les bonnes manières pour ne pas s'être présenter, alors qu'elle même ne l'avait pas fait. Il se présenta alors sous le nom de Kenji Onizuka, professeur d'histoire-géographie. Une ampoule éclaira alors la tête de la jeune femme. Ce n'était ni Okazaki ni Origami mais Onizuka. Elle était vraiment loin du compte. C'était donc lui le fameux prof ancien délinquant. Par précaution et pour être sûre, elle décida de lui demander quand même.
-Onizuka? LE Kenji Onizuka? le professeur délinquant?
Elle ne voulait pas lui avouer, mais elle avait une certaine admiration envers lui. Vivre pendant quatre ans sans rien, elle pourrait presque dire qu'il était un surhumain. Il lui tendit la main ce qu'elle remarqua un petit temps après. Elle se calma et prit la main du professeur.
-Excusez-moi. Je suis Shigure Minagawa, professeur d'Arts Appliqués. C'est un plaisir de vous rencontrer.

Elle lui offrit son plus beau sourire, puis fixa son front encore humide. Elle alla rapidement vers son bureau et prit le mouchoir de tout à l'heure pour revenir vers lui et lui essuyer le front.

-Voilà. D'autres professeurs risquent d'arrivés, il faudrait que vous soyez un minimum présentable. Que je vous croise en train de faire des pompes ce n'est pas un problème pour moi. Mais vu la réputation que votre passé vous à donner ils risquent de mal vous voir.

Elle voulait vraiment entretenir une bonne relation avec lui.


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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptySam 11 Aoû - 20:13
Tu as toujours préféré les gens qui riaient facilement. C'est quand même plus agréable ! Il y a des gens comme ça on a l'impression qu'ils ont décidé que vous alliez vous pendre avant la fin de la conversation... Alors que les gens qui riaient facilement avaient le mérite de répandre la vie autour d'eux. Et apparemment, la jeune femme avait le rire facile. Elle reste d'ailleurs un temps à te regarder finir tes pompes tout en riant. Il est vrai que le côté hilarant de la chose t'échappe un peu, mais après tout, si ça la met de bonne humeur, pourquoi pas ! Toujours ravi de faire plaisir...

Par contre, sa réponse à ta question ne t'aida pas beaucoup. Remplir des papiers... La bonne nouvelle, c'est que ton premier instinct n'était pas complètement mauvais. Il y avait effectivement une histoire de papiers à remplir ! Tu vois, tu ne commences pas si mal que ça finalement.

"Ha oui, remplir des papiers. Et bien c'était ma première idée mais j'ai finalement changé d'avis, ça avait l'air beaucoup trop ennuyeux..."

Remplir. Des. Papiers. Y avait-il une phrase annonçant plus ennuyeux que ça ?

Sans doute "vous devez faire la queue pour remplir des papiers".

Sans doute oui. Enfin là au moins, c'était des papiers tout frais dispos, prêts à être remplis ! Va savoir pourquoi, même vu comme ça, ça ne t'intéresse toujours pas. Pourtant il va bien falloir te rendre à l'évidence : il va falloir les remplir. Surtout maintenant que tu as du public !

En même temps ça n'avait pas l'air de la gêner de me regarder faire des pompes.

C'est vrai qu'elle a plutôt l'air de t'apprécier...  Apparemment, tu n'as rien perdu de ton charme, même dans ce nouveau contexte ! Voilà qui fait plaisir ! À la mention de ton nom, le visage de la jeune femme s'éclaire. Il semble qu'elle te connaisse, au moins de réputation. Ça c'est un peu plus surprenant. Tu savais que du côté d'Osaka ton nom était connu, et pas vraiment associé pour ton talent pour les claquettes, ce qui est dommage parce que tu ne te débrouilles pas si mal que ça. Mais tu n'aurais jamais pensé que ta réputation t'ait précédé jusqu'ici. Peut-être est-elle originaire de la même région que toi ? Tu ne penses pas que la direction ait éventé ton passé dans les couleurs de l'institution, pas vraiment le genre, pas vraiment la meilleure pub qui soit en effet. Après, dans ce genre de microcosme, il est vrai que tout se sait... Et puis, tu ne vas pas nier que ça te fait quand même un peu plaisir que quelqu'un sache d'où tu viens ! Pas sûr de vouloir rentrer dans les chaussures d'un prof banal, surtout si cela implique de remplir de la paperasse à longueur de temps... Tu choisis donc de répondre en souriant pendant qu'elle réagit enfin et te sert la main.

"LE Kenji Onizuka lui-même, pour vous servir Minagawa-san, c'est un plaisir pour moi aussi. Après, professeur délinquant c'est une drôle de formulation, on dirait que j'enseigne la délinquance aux étudiants ! Enfin, je vous concède que leur enseigner l'histoire c'est un peu leur enseigner des bagarres de rue qui ont pris une ampleur mondiale !"

Tu aimes bien son rire. La faire rire, c'est aussi une activité bien plus intéressante que remplir des papiers. Décidément, tu devrais faire une liste de tout ce qui est plus intéressant que la paperasse, ou pas, parce que la liste serait affreusement longue. Disons qu'au moins, en la faisant rire, vous pouvez tous les deux passer un bon moment !

Elle s'éloigne rapidement et s'approche alors de toi pour t'éponger le front avec un mouchoir. Pas que tu étais en train d'inonder la pièce non plus, mais le geste est prévenant, et de si près tu peux sentir son odeur. La chaleur de cette proximité soudaine est des plus agréables. Sa bienveillance ne te laisse pas de glace non plus. Apparemment, elle semble se soucier bien plus que toi de ta réputation. De ton point de vue, tu as été embauché, si les autres profs ne sont pas contents, ce n'est pas ton problème. Ils n'ont qu'à s'arranger avec leur conscience. Au pire, tu n'auras qu'à les rappeler à l'ordre, après tout, ce qui t'est arrivé pourrait arriver à leurs étudiants ! Mais que Shigure s'en soucie te touche, tu trouves sa mignon. Une fois qu'elle a terminé, tu saisis donc délicatement sa main et y déposes doucement un baiser léger en la regardant dans les yeux.

"Je vous remercie de vous en soucier Minagawa-san. C'est extrêmement généreux de votre part."

Ça non plus tu n'es pas sûr que ça rentre dans les règles du bon prof.
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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyLun 13 Aoû - 18:05

❝ De l'autre côté de la salle de classe ❞
Faisons connaissance!
▬▬▬▬▬
Shigure x Kenji


Les papiers à remplir ne semblaient vraiment pas être l'activité préférée de Kenji. Elle le comprenait totalement. Corriger des copies, leur donner des notes, remplir d'autres papiers pour telle ou telle sortie. C'était la partie ennuyante du métier de professeur. Malgré tout, être professeur c'est aussi quelque chose de très beau, soutenir les élèves dans leur orientation, leur enseigner ce qui nous plait, les aider si ils font face au dangereux harcèlement. Shigure avait pu expérimenter ce bonheur pendant déjà deux ans. Même si cela n'avait pas été joyeux tout le temps, elle aimait ce métier et n'y renoncerait pour rien au monde.

En tout cas, Onizuka semblait être tout de même un bon professeur. Elle ne saurait dire pourquoi. Mais, son passé douteux pouvait prévenir ses élèves de la dangerosité de la vie tout en utilisant une part d'histoire, notamment en parlant de la fameuse Seconde Guerre Mondiale. Un tragique événement malheureusement. Plutôt que de sortir un discours du genre "la guerre c'est pas bien sa tue des gens" quelque soit l’ampleur de ceci, son vécu prouverait aux élèves que la violence est à évité le plus possible.

Les grands esprits se rencontrent d'ailleurs puisqu'il avoue lui même que l'enseignement de l'histoire c'est un peu parler "des bagarres de rue qui ont pris une ampleur mondiale". Un rire s'échappa de la jeune femme.

"-Je pense que ça serait une excellente idée. Votre vécu peut largement faire comprendre aux jeunes que toutes formes de violence est à éviter. Bien que la guerre soit réduite à une "simple" bagarre de rue, c'est un exemple très bon.

Peut être qu'il allait la prendre pour une folle, mais Shigure était sérieuse. Après tout, sa méthode d'enseignement était "apprendre en s'amusant" rire mais bosser. Elle trouvait que c'était une méthode vraiment efficace vu qu'elle avait fait ses preuves pendant 2 longues années. C'est ce qui avait fait son succès dans l'établissement dans lequel elle enseignait. Ses élèves étaient joyeux, chaleureux. C'est ainsi qu'elle était persuadée que le métier qu'elle avait choisi était le meilleur.

Quelques minutes plus tard, elle se demandait si elle n'avait pas commit une erreur en lui essuyant le front. Certes elle était prévenante, mais la réaction du professeur était inattendue. Son visage rougit d'un coup. On aurait pu la confondre avec une tomate. Ses paroles les fit rougir de plus belle. C'est vrai qu'il était charmant mais pouvait-elle vraiment? Une relation Professeur/élève avait déjà failli détruire sa carrière pouvait-elle alors s'abandonnée à une relation entre professeur? Elle n'osait plus le regarder dans les yeux et se contenta de lui répondre un petit "Hmm". Elle tourna rapidement la tête sur le côté, jetant des petits coup d'oeil, serrant le fameux mouchoir de toutes ses forces. IDIOTE! pensa-t-elle N'imagine pas une relation avec lui. Surtout qu'étant un ancien délinquant, il doit être difficile à conquérir. Sa pensée la fit rougir encore de plus belle. Arrête donc de penser à ça! Si je le pouvait je me frapperai!

"-Désolée c'était peut être embarrassant pour vous. Je suis beaucoup trop prévenante et j'ai tendance à prendre soin du monde qui m'entoure.

Elle fixa sa place de bureau et commença à se diriger vers celle-ci.

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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyMar 14 Aoû - 21:27
Qu'est-ce que tu ne ferais pas pour ne pas travailler quand même ! C'est à se demander pourquoi tu as finalement décidé de reprendre une vie "normale" et "honnête" (parce qu'on pouvait quand même s'interroger sur l'honnêteté d'enfermer ainsi les gens entre quatre murs pendant des heures). C'était la meilleure décision à prendre, c'est vrai. Et puis ça t'a permis de retrouver un semblant de famille. Mais franchement, tu n'es pas non plus complètement convaincu d'avoir fait le bon choix. Qu'est-ce que tu fous ici ? Tu n'aurais pas pu faire dresseur de chien ? C'est bien ça, dresseur de chien. On voit des chiens, on passe du temps dehors... Jardinier aussi, ça aurait été une idée. Au moins tu aurais encore eu l'occasion de découper des trucs. Une autre façon de recycler ton savoir faire ! "Kenji Onizuka, tonte de pelouse au rasoir" Tu aurais pu faire des dessins d'une précision infinie !

Des dessins qui auraient pris tant de temps à faire qu'arrivé à la fin on pouvait déjà recommencer le début.

Et bien comme ça tu pouvais aussi faire artiste contemporain ! Tu présentes ça comme une forme de performance et tu te retrouvais à faire la même pelouse pour l'éternité... À bien y réfléchir, ce n'est qu'à moitié une bonne idée. Au lieu de quatre murs, ça aurait été la même pelouse indéfiniment. En plus, pas sûr que ton père aurait validé un tel choix de carrière. À se demander s'il n'aurait pas carrément préféré que tu restes dans ton gang.

Tu ne sais pas très bien comment répondre à Shigure. Tu le sens bien qu'elle est convaincue par son métier. C'est le genre de professeur passionnée qui se battrait justement pour aller faire cours dans des endroits où personne ne croit qu'il est plus nécessaire d'aller. Tu en as entendu des "c'est dans le sang de toute façon". Parfois même, il t'arrive de te demander si ce n'est pas un peu vrai. C'est sans doute plutôt pour ça que tu faisais des pompes, ne pas penser à la véracité d'une déclaration pareille. Du coup tu hésites un peu, est-ce que tu lui casses sa bulle ? Ou est-ce que tu espères qu'elle a raison ?

"Et bien je ne sais pas. Je veux dire, j'ai eu des professeurs moi aussi. Certains sans doute très bons dans leur domaine ou leurs méthodes. Ça n'a rien empêché. Il y a d'autres facteurs en jeu, des qui sortent largement de la salle de classe ! Enfin, déjà si j'arrive à leur apprendre deux trois trucs je pourrai être content de moi ! Vous enseignez depuis longtemps ?"

Il reste un autre mystère à éclaircir : comment a-t-elle pu entendre parler de toi ? Il faudrait peut-être lui demander. D'ailleurs, faut-il que tu sois flatté ? Ou honteux ? C'est amusant parce que si elle a l'air de penser qu'il vaut mieux éviter d'éventer la chose, elle y revient beaucoup à cette fameuse réputation ! Enfin, si tu ne sais pas ce qu'il en est en général, avec elle, tu es plutôt content qu'elle sache. L'impression d'avoir gagné des points bonus d'un coup...

Par contre apparemment tu n'as pas très bien lu les intentions de la jeune femme. Il semble qu'il n'y avait aucune intention autre qu'une simple forme d'amabilité extrême. Ça arrive à tout le monde de se tromper ! Pourtant, tu reste quand même convaincu que ce n'est pas aussi clair qu'elle semble le dire... Enfin dans tous les cas, tu n'es pas du genre à forcer les gens dans quoi que ce soit... Si ce n'est pas le moment, tant pis. Ça ne t'empêche pas d'apprécier la conversation en attendant. Tu t'assois tranquillement sur ta table, et ta paperasse, autant qu'elle serve à quelques choses à un moment.

"Haha, ne vous inquiétez pas ! Toutes mes excuses si j'ai mal lu vos intentions. Promis je ne recommencerai plus. Mais dîtes moi plutôt, vous êtes nouvelle vous-même ? Ou vous enseignez ici depuis un moment ?"


Tu t'es quand même retenu de préciser que tu recommencerais plus "pour le moment"... On ne sait jamais, la demoiselle semble prendre la mouche rapidement. Il serait bête de te mettre à dos la première collègue que tu croises alors qu'elle aura été si aimable avec toi !
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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyMer 15 Aoû - 23:25

❝ De l'autre côté de la salle de classe ❞
Un peu tendu.
▬▬▬▬▬
Shigure x Kenji


Elle regagna son bureau, toujours gênée. Elle venait sans doute de faire l'une de ses plus grosse bourde dès la première personne qu'elle venait de rencontrer. Je suis vraiment idiote pensa-t-elle. Son esprit se torturait pour une malheureuse phrase et une seule action. Espérant qu'elle ne l'avait pas braqué. Elle ce concentra sur ses papiers à commencer par les membres du club qu'elle allait représenter: Le club de photographie. Dae-Hyun Jang, président du club. Il va falloir que je lui parle en personne se dit-elle. Elle regarda ensuite les membres: Yutsuki Yuuki, Mi Nayu, Ariake Kubo. Rien qu'à leur prénoms ils ont tous l'air adorables! Un sourire réapparu sur le visage de la professeur. J'espère que tout va bien se passer. Elle espérait surtout que sa timidité ne bloque pas ses élèves. Enfin j'aimerais juste que mon expertise en photo leur servira. Son collègue lui posa alors une question, la sortant de sa rêverie. Des excuses, elle eut un pincement au coeur. Rien n'était de sa faute. Il n'avait pas à s'en vouloir. Raaah quelle idiote! En même temps, à y réfléchir, c'est vrai que ces actions pouvaient tout à fait faire penser a du flirt. Mais était-ce intentionnel de sa part ou non? Mystère et boule de gomme.

"-Oh ce n'est pas de votre faute. En fait je suis arrivée tout récemment. J'ai d'ailleurs décidée de représenter le club de Photographie! J'espère vraiment que tout va bien se passer avec eux. Oh et vous?"

C'est fou, il avait réussi à la détendre en une seule question. Il était vraiment impressionnant.

Que devait-elle penser de ce professeur au final? Il était charmant, attentionné, ne prêtait pas attention à sa réputation, et beau. Il semblait vraiment haut en couleur et il semblait que la relation entre les deux professeurs était plus que bien.

Elle fouilla une nouvelle fois ses papiers, cherchant les classes qu'elle allait gérer. Puis, de son sac elle sorti un portfolio et un cadre photo. Le cadre représentait sa famille. J'ai oubliée de le poser dans l'appartement. Ses yeux se posèrent sur le visage réjouit de son frère.

"-Kazunii-chan" dit-elle avec un sourire triste et les yeux au bord des larmes. Sans qu'elle ne se rende compte qu'elle avait dit cela à haute voix. Elle essuya les larmes avant qu'elles ne coulent. Sa famille lui manquait. Mais sa nouvelle vie ici allait l'empêchée de penser à cet horrible garçon. Kazuhiko...

Elle jeta un coup d'oeil vers Onizuka, son sourire devint plus heureux et ses yeux était empli d'une extrême joie. Elle n'était définitivement plus à Kyoto. Et lui, il était le premier à découvrir cette professeur impure qui cachait ce secret aussi horrible soit-il. Oui, je suis maintenant à Nara. Elle était maintenant Minagawa Shigure, professeur d'Arts Appliqués à l'Académie Yokuboo. L'ojectif maintenant était de vraiment faire connaissance avec lui!


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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyJeu 16 Aoû - 10:52
Elle a l'air de se batailler avec elle-même cette prof non ? Une minute elle est rit, la suivante elle est prostrée sur elle-même, tu la sens facilement au bord des larmes. Tu aimerais sans doute lui dire qu'il ne faut pas tout prendre autant au sérieux. Après tout, il ne s'est rien passé de grave. Personne n'est mort. Rien de bien dramatique en somme. Tu as cru qu'il y avait une ouverture, tu as tenté, elle a dit non, fin de l'histoire. Quelle importance qu'elle ait fait ça intentionnellement ou non puisqu'au final nul n'est blessé ? Mais bon, tu as trop peur qu'elle se vexe encore, ou le prenne mal d'une façon ou d'une autre. Tu préfères laisser l'incident mourir tout seul de sa belle mort. Place à l'avenir !

"Il n'y a pas de raison que ça se passe mal ! Les jeunes vont plutôt dans ces clubs pour passer de bons moments. C'est plutôt détendu, du peu que je m'en souviens. Moi j'arrive tout juste aussi. Première année que j'enseigne vraiment, pour le moment j'avais juste fait des stages et des remplacements. Et direct on me basarde prof principal ! Ça promet d'être beau. Vous avez des projets pour le club de photographie ?"

Pendant que la jeune femme s'installe, tu t'installes toi aussi de plus en plus. Le dos contre le dossier du bureau,les pieds posés sur la table, genoux sous le menton, avec les bras tranquillement posés dessus. L'espace d'une seconde, tu as l'impression qu'elle est dans sa bulle. Comme si toi et toute la salle des professeurs avaient disparu. Tu lui laisses le temps. Après tout, tu as toi-même pu disposer de cette salle à ton aise. Tu ne vois pas ce qu'elle fait, elle sorte des choses de son sac, s'arrête un instant sur l'une d'elle. Une photo il te semble. Le temps se dissout un peu. Elle semble pleurer un peu, ou peut-être juste verser quelques larmes. Tu ne sais pas trop.

Tu hésites un peu. Faut-il que tu dises quelque chose ? Ou vaut-il mieux que tu fasses comme si de rien n'était ? Lui laisser l'espace dont elle a besoin, et surtout la laisser décider du rythme qu'elle souhaite adopter... Après tout, on traîne tous ses casseroles. Tu trouves peut-être un peu injuste qu'elle connaisse déjà les tiennes alors que tu ignores ce que peuvent contenir les siennes.

Une photo apparemment

Enfin, qu'est-ce qu'elle sait dans le fond ? Les rumeurs sur ces milieux-là vont bon train, sans être particulièrement exactes. Qu'a-t-elle entendu ? Sans doute pire que beaucoup de ton quotidien, tout en étant loin en dessous de la réalité. En général, c'est ça. Pour ça que tu rentres assez rarement dans les détails quand tu en parles. Tu laisses les gens croire qu'ils savent. C'est mieux, la plupart du temps.

Elle se retourne rapidement vers toi. Un sourire. Apparemment elle a encore fait un tour de montagne russe. Ça a l'air compliqué les émotions qui lui passent par la tête. Tu te repositionnes sur ton bureau pour t'asseoir en tailleurs. Tu lui rends son sourire.

"Vous vous sentez bien ? Ça va ?"

Enfin, ça se trouve là aussi tu lis mal les signes.
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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyDim 19 Aoû - 21:14

❝ De l'autre côté de la salle de classe ❞
Faisons vraiment connaissance cette fois!
▬▬▬▬▬
Shigure x Kenji


C'était un ascenseur émotionnel assez douloureux, partagé entre la joie, la tristesse et la détermination. La professeur avait enfin prit une décision décente après la demande de mutation. Bien qu'elle y soit depuis peu, Nara lui plaisait énormément. Bien que Yokuboo restait assez loin de son habitation. Elle ne voulait juste pas vivre au dépend de ses parents ce qui est tout à fait compréhensible. C'était pour cela que le quartier historique lui convenait totalement. Et puis, elle avait tout de même le permis et une voiture. Ça n'était pas si dérangeant que ça. Le professeur Onizuka semblait dubitatif. Il est vrai qu'elle n'était pas toute seule dans la pièce, et dévoiler de tels émotions si différentes d'une minutes à l'autre pouvait paraître tantôt bizarre puis intrigant. Il lui demanda alors si tout allait bien. Un geste si attentionné, montrant en même temps qu'il était toujours là, fit rougir la professeur. D'une part car elle était gênée d'avoir dévoiler ce moment à son collègue et d'autre part car elle était touchée par son geste. C'est ainsi qu'elle lui répondit d'une manière si douce:

"-Oh ne vous inquiétez pas. C'est un vieux souvenir qui refait surface."

Elle se demandait si elle avait bien répondu. Chez elle, rechercher ses paroles était une chose très rare. La seule autre personne avec qui elle avait fait ça était l'ignoble Kazuhiko. Bref quand elle en était éperdument amoureuse. Mais est-ce que cela voulait dire qu'elle pouvait tombée sous le charme d'une personne qu'elle venait tout juste de rencontrer. Il est vrai qu'elle ne croyait pas du tout au coup de foudre ou autre tomber amoureux au premier regard. Mais il est aussi vrai qu'elle ressentait une sorte d'attirance. Ce personnage l'intriguait très fortement certes, mais est-ce ça qui l'attirait? Elle n'en avait aucune idée.

Elle pensa par la suite que vu les information qu'elle connaissait sur le professeur, elle devrait peut être lui dire l'origine de ses émotions. C'était un peu une sorte "tu me dis ça et je te dis ça."  En soit cela paraissait équitable. Elle sorti le cadre à nouveau et se dirigea vers son collègue.

"-Cétait une photo de ma famille. Il y a longtemps, mon frère est mort, je devais avoir 15 ans"

Son regard se tourna vers lui.

"-On était toujours ensemble, un petit rire s'échappa de sa bouche, j'ai eu du mal à accepter sa mort."

Un triste regard s'offrit alors aux yeux d'Onizuka. Puis elle secoua la tête plusieurs fois avant d'aborder un sourire chaleureux. Elle ne voulait pas l'embêter.

"-Enfin je suppose que ce n'est pas très intéressant

Elle rangea le cadre. Onizuka représentait en quelque sorte sa détermination. Il était sa première rencontre à Nara alors il allait être très important pour elle. Elle le sentait d'ailleurs qu'il allait avoir une grande place dans sa vie.


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Kenji Onizuka
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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyMar 21 Aoû - 21:48
Cette première journée ne ressemble absolument pas à ce que tu avais pu t'imaginer. Finalement, toi qui craignais de te retrouver face à des gens complètement maître d'eux-mêmes, ta première rencontre se charge de te détromper. Enfin, bien sûr, elle a plus de bouteille que toi. Ça fait déjà trois ans qu'elle enseigne alors que tu n'est qu'un newbie fraîchement arrivé dans le monde. Cependant, sur d'autres points, elle semble plus fragile, plus perdue, à vif. Tes antennes se réveillent. Tu sens les failles. Une partie de ton cerveau est habituée à repérer les fêlures en un clin d'oeil. C'est en partie grâce à elle que tu as pu survivre aussi longtemps. Grâce à elle que tu as pu séduire quand il le fallait, détruire quand il le fallait. Tu as l'impression d'être injustement avantagé par rapport à d'autres qui n'ont pas eu à développer un pareil outil. Mais après tout, chacun ses outils... il faut bien que tu aies de l'avance quelque part !

D'instinct, tu sens que c'est le moment où la personne en face de toi va s'ouvrir. Tu as toujours su faire parler les gens ! Une qualité pratique : les gens sont moins concentrés pour vous taper dessus quand ils sont occupés à vous raconter leur vie. Et puis c'est sans doute aussi cette qualité qui va te permettre de t'intégrer au mieux parmi les autres...

"Les vieux souvenirs ont tendance à faire ça oui ! C'est une de leurs mauvaises habitudes. D'autant qu'ils font toujours ça au moment où on aimerait qu'il reste bien gentiment cachés dans leur coin."


Tu réalises au passage que ton rapport à la mort est quelque peu détraqué... La mort, c'était presque un compagnon de gang à part entière. Pas qu'on l'aimait au point de l'inviter boire un verre, mais il fallait bien se dire que des fois, elle se pointait. Après, il fallait bien admettre que ta propre rencontre avec elle t'avait laissé un goût plus qu'amer dans la bouche... Mais tu avais toujours une sensation de décalage quand les gens parlaient du décès de proches. Tu en avais vus pourtant des compagnons mourir, tu avais même précipité la rencontre de certains ennemis avec elle... mais tu n'avais pas cette sensation de manque, de poids, que les autres semblaient avoir. Des fois, tu te demandais si cette absence de tristesse faisait de toi une mauvaise personne plus que le fait d'avoir blessé mortellement des gens.

"Ça me semble plutôt sain comme réaction, il n'y a pas de quoi avoir honte. Vous savez, tout le monde porte ses blessures. C'est ce qui nous fait grandir. Je suis désolé que vous ayez dû subir une perte pareille si jeune et que vous en soyez encore si triste. Mais vous pouvez être fière de vous, vous avez quand même continué à avancer. Et puis, vous continuez de l'emmener partout, tous les morts ne peuvent se vanter de voyager autant ! Je trouve ça très beau et courageux."

La tristesse de Shigure venait par vagues... tu commençais à sentir le mouvment, à être capable de suivre son rythme.

"Ne vous inquiétez pas, nos vies ne sont pas faites pour être intéressantes, ce n'est pas le but... il ne faut pas s'en inquiéter. En plus, la vôtre ressemble à l'océan. Elle suit les marées, survit aux tempêtes, et je suis sûr qu'on trouver des trésors dans les profondeurs ! Il n'y a pas lieu de s'excuser."

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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyJeu 30 Aoû - 17:02

❝ De l'autre côté de la salle de classe ❞
Ce côté rassurant.
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Shigure x Kenji


Shigure se trouvait bizarre en la présence d'Onizuka. Elle qui était d'un naturel timide avec ceux qu'elle ne connaissait pas, il l'avait mit en confiance dès la première fois qu'elle l'avait vu. En même temps, c'était assez "bizarre" de voir un professeur faire des pompes en plein milieu de la salle. Bizarre mais drôle. C'était ce qui lui avait permit de se détendre immédiatement. Elle avait d'ailleurs placer sa confiance en lui directement. Était-ce dangereux? Totalement! Mais elle sentait qu'il n'était pas une mauvaise personne. C'était un sentiment tout nouveau pour elle qui a apprit à se méfier des gens. Surtout qu'elle avait fait la même erreur et avec un lycéen en plus. Dans ce cas là, pourquoi reproduisait-elle la même chose? Aucune idée. Tout en lui semblait bon. Il était rassurant, drôle, chaleureux. Y avait-il un seul risque qu'il se cachait derrière un masque? Elle ne voulait pas y croire. Elle voulait effacer cette option. Croire que le monde entier est bienveillant, qu'il n'y a pas de "méchants".

Elle était encore malheureusement en deuil. Même après 11 ans. La mort de son frère la rongeait, la consumait. Un horrible cauchemar qui ne se finissait pas. Certes elle avait reprit espoir, mais elle n'arrivait toujours pas à oublier le sourire de son frère, sa large main lui caressant les cheveux et sa voix lui disant qu'il reviendrait avant le dîner... Et pourtant, chaque années, elle venait le voir, lui racontant sa vie. Elle pouvait passer une après midi entière devant sa tombe à rigoler, pleurer, parler du bon vieux temps.
Mais Onizuka était là. Il la rassurait, la réconfortait. Une douce chaleur se dégageait de lui. Le sourire de la professeur réapparut, comme soulagée. Soulagée d'entendre des paroles qu'elle avait toujours voulu entendre. Finissant d'une manière assez inattendue de son point de vue. Son cœur se mit à battre plus fort. Elle qui avait toujours sentit la pitié des gens hypocrites qui, en réalité, se fichaient totalement de sa situation. Elle qui attendait qu'on lui dise ces belles paroles prononcées par Onizuka. Ces paroles qui lui redonnaient de la force. Elle les avait enfin entendue.

"-C'est assez différent de ce que j'entends habituellement, commença-t-elle,la pitié des hypocrites ne faisait que continuer ma descente aux enfers. Vous êtes différent d'eux Sensei. Et, bizarrement, je suis contente que ça soit vous qui ait dit cela. Ça me rend heureuse."

Ses prochaines paroles était plus que surprenantes. Il décrivait la jeune femme comme étant forte. Était-elle vraiment forte? Peut-être que oui. Mais le plus surprenant suivi. "et je suis sûr qu'on peut trouver des trésors dans les profondeurs !" Que voulait-il dire par trésor? Bien sur cela paraissait plus positif que négatif. Mais, sa signification échappait à Shigure. Et pourtant, ce passage poétique l'avait marqué au plus profond d'elle.

"-C'est très beau. Je m'en souviendrai."

Son cœur battait de plus en plus vite. Ses joues étaient tentées d'une légère couleur rouge. Son regard plongé dans celui d'Onizuka.

Y avait-il un quelconque lien entre eux? Peut-être. Elle ne savait pas. Elle l'espérait. Son être tout entier l'espérait.

"-Merci énormément."

Elle ne réfléchissait plus, réduisit la distance entre eux. Ses yeux embrumés de larmes, sa tête posée sur son torse, elle répétait sans cesse merci. Merci de m'avoir libéré de ce tourment.
   
Kenji Onizuka
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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyVen 31 Aoû - 22:42
C'était vraiment une journée bizarre. Tu as beau te creuser la tête, il n'y avait absolument rien dans ta formation pour te préparer à tout ça. Rien sur les murs entre lesquels il faut continuellement vivre. Rien sur le temps qu'il faut occuper malgré tout. Rien sur assumer les choix qu'on fait. Est-ce que c'était vraiment le bon choix de carrière ? Personne ne t'avait forcé. Tu avais choisi. On a toujours le choix, et tu avais choisi d'être là. Mais maintenant que tu y étais, tout semblait bien plus difficile. Est-ce que tu regrettais ? C'était plus compliqué que ça. C'est toujours plus compliqué que ça.

Et puis on ne t'avait pas non plus formé à gérer les collègues en deuil. Ça tu en étais sûr. Tu t'en souviendrais. Ne serait-ce que parce que ça ne t'aurait sans doute pas appris grand chose justement. Ou alors des choses bateau, toutes faites. Ça aussi, tu avais dû apprendre par toi-même. C'est pas tellement que les gens tombaient comme des mouches non plus... c'était pas la guérilla ! Mais ça arrivait. Et même sans ça, il y avait ceux et celles qui disparaissaient dans la nature sans qu'on sache trop où ou comment. Certains qui n'avaient rien demandé, mais aussi beaucoup qui voulaient juste recommencer à zéro. D'une certaine façon, c'était aussi un peu ce que tu avais fait. Tu n'avais plus eu de contact avec personne, tu avais essayé d'éviter les zones où tu traînais tout le temps, mais Osaka n'étant pas assez grand pour ça, tu avais fini par décider de partir. À ta façon, tu avais disparu. Est-ce que dans ce monde-là, il y a eut des gens pour porter ton deuil comme tu as porté celui d'autres ? Est-ce qu'il a fallu en consoler de ton absence comme tu as dû en consoler d'autres ? Va savoir...

"Je crois que les gens ne veulent pas qu'on parle de ces choses là. Ça les dérange, alors ils préfèrent que ça fasse moins de bruit, qu'on en parle pas, qu'on planque ça sous le tapis. Ou alors ils sont tellement persuadés d'avoir la bonne réponse, la bonne façon de faire, qu'ils veulent que tout le monde fasse pareil. C'est peut-être eux les pires, ça part d'une bonne intention..."

Elle est touchante, mais pas forcément facile à suivre. C'est comme si elle se cachait dans des plis et des replis mais qu'elle ne savait pas très bien ce qu'il fallait cacher ou ce qu'il fallait montrer. Alors tout sortait comme ça, un peu au hasard et par fragments décousus. Tu ne lui en veux pas. Après tout, si tu avais fait d'autres choix, tu aurais pu te retrouver dans la même situation. Tu as juste appris mieux qu'elle à camoufler. Aujourd'hui, rare sont ceux qui peuvent se vanter de savoir à quoi ressemble vraiment le noir dans ta tête... tant mieux ! C'était sans doute mieux comme ça.

"J'ai sans doute lu ça ici ou là. On trouve beaucoup de force dans la poésie, vous devriez essayer ! Ça vous donnerait sans doute des idées pour peindre ou faire de la photo."

Et ça, tu l'avais encore moins vu venir... Après t'être lourdement trompé tout à l'heure sur ses intentions, voilà que tu te retrouvais avec une Shigure, la larme à l'oeil, calée contre ton torse... Manque d'affection ? Angoisse ? Solitude ? Tu ne bouges pas, tu restes simplement là, assis sur ton bureau. Tu la laisses prendre place. Dans le doute, pour le moment, tu préfères réagir simplement en ami. Vue la confusion de sentiments de cette situation, ça te paraît la meilleure attitude à adopter. Simplement répondre avec un peu d'affection. Tu la prends doucement dans tes bras et lui caresses les cheveux le temps qu'elle se calme.

"Il faut s'habituer des fois à vivre avec la nuit."

Même si tu n'es toujours pas sûr qu'on s'y habitue jamais vraiment...
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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptyVen 28 Sep - 18:57

❝ De l'autre côté de la salle de classe ❞
Une sensation bizarre
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Shigure x Kenji


Elle ne s'attendait pas à ce qu'il réagisse si bien à son action. Plus elle lui parlait, plus elle le trouvait gentil, compréhensif et, d'une certaine manière, adorable. Son coeur s'emballait menaçant d'exploser. Elle ignorait pourquoi et d'une autre façon elle s'en fichait. Elle se sentait bien. Cette impression de retourner en enfance, de ressentir la chaleur de celui qui se trouvait près d'elle. A ce moment-là, Kenji ressemblait à Kazuma. Il lui ressemblait mais d'une autre façon. C'était plus fort, plus intense. Elle ne voulait pas que ce moment s'arrête et s'imprégner de cette chaleur.

Les sentiments humains étaient fascinants. Ils pouvaient changer d'un seul moment ou d'une seule action. Se sentir éloigné d'une personne pour d'un seul coup se sentir proche d'elle. Evoluer. Ce qui se passait en ce moment montrait l'état d'esprit de Shigure, ses sentiments. Elle avait l'impression de n'avoir jamais été aussi proche avec quelqu'un. Ils n'en sont pourtant qu'au stade de connaissance. Certes Onizuka en savait beaucoup sur elle à présent. Mais elle, que savait-elle sur lui? Il en disait très peu sur lui. Alors comment ce fait-il que je me sens si proche de lui? Ils n'avaient pas ressentit la même douleur. Ils n'avaient pas le même passé. Ils n'avaient que le le métier en commun. Alors pourquoi?

"-Peu importe."

Elle se fichait de savoir si il avait entendu ou non. Elle se contenta de resserrer son étreinte.

Elle voulait voir la réaction qu'avait son compère. Elle releva alors la tête calmement. Mais elle n'eut malheureusement pas le temps d'observer. La sonnerie la surprit. Elle se rendit alors compte qu'il était l'heure pour elle de faire son premier cours.

"-Mince je dois y aller!

Elle prit rapidement ses affaires, le visage empourpré par cette longue étreinte. La professeur vida son sac sur son bureau, éparpillant toutes ses affaires sur son bureau. Elle n'arrivait pas à réfléchir à plusieurs choses en même temps. Onizuka, les cours, Onizuka, les cours, Onizuka, les cours. Elle commençait à devenir un peu folle. Gesticulant dans tout les sens. Quelques secondes après, elle trouva ce qu'elle cherchait. Elle "rangea" tout rapidement, ce qui au final ne changeait rien, et parti en direction de la porte.

"-J'espère vous revoir bientôt, Onizuka-sensei!

Son sourire radieux voulait tout dire pour elle. C'était peut être un peu tôt pour le dire. Mais ses sentiments pour Kenji Onizuka, connu pour être un ancien délinquant, se développaient. Elle ne pouvait qu'en être heureuse.

Dans le couloir, elle répétait le nom et le prénom de cet homme. Cet homme qui avait été si gentil, attentionné. Son sourire devenait plus grand au fur et à mesure que le nom de "Kenji Onizuka" tournait dans sa tête. Elle ne pensait qu'à lui. Ce bonheur allait-il durer longtemps? Elle ne le savait pas. Mais pour le moment elle voulait chérir ces sentiments le plus possible. Quitte à en finir blessée à la fin...


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De l'autre côté de la salle de classe  [PV Shigure] EmptySam 29 Sep - 17:44
Le moment semblait s'éterniser. Tu ne savais pas très bien quoi faire plus. Il était étrange ce bout de femme, trop d'émotions dans un si petit corps... ça devait tourbillonner et se cogner contre les parois là-dedans ! Tu la gardes un peu dans tes bras, tu te demandes ce que ça dira si quelqu'un rentre à ce moment. Ça doit avoir l'air bizarre de l'extérieur. Même s'il ne se passe pas grand chose finalement. Après tout, tu consoles quelqu'un. On a trop souvent tendance à sous-estimer l'effet d'un câlin. Dans le fond tu l'aimes bien, et son contact est agréable.

Elle marmonne quelque chose que tu n'entends pas. Tu n'es pas sûr que ça te soit adressé dans le fond. Sans doute qu'elle se parle à elle-même. Peut-être que tu n'es qu'un hasard de parcours, tu tombes au moment où il faut que ça lui sorte un peu du bocal pour y voir plus clair. Pourquoi pas après tout. Au moment où elle relève la tête, tu as une seconde d'hésitation. Pas que tu retenterais quelque chose. Et puis pas ici. Trop de temps pour y penser, et tu n'es vraiment plus assez sûr de ce qui se passe dans sa caboche pour t'y aventurer les yeux fermés. Une autre fois, pour le moment tu veux juste qu'elle s'apaise.

De toute façon, voilà que la sonnerie résonne. Alors pas la peine d'épiloguer. D'un coup, le calme se brise et voilà qu'elle se remet à voleter dans tous les sens comme un papillon de nuit qui se cogne sur les murs. Elle se détache, se précipite à son bureau, y vide son sac qu'elle reremplit d'autres choses. Honnêtement tu n'as pas bien le temps de comprendre ce qu'elle trafique. Tout ce que tu comprends, c'est qu'elle doit aller donner cours. Son premier. Tu laisses faire. Tu observes simplement. Elle semble quand même moins angoissée, plus joyeuse. Sans doute que ton étreinte lui aura fait du bien, et puis, la perspective d'aller donner cours doit la rassurer aussi. Elle retombe sur ses pieds !

Tu lui fais donc un signe de la main, sourit.

"Bon courage alors. Amusez vous bien, c'est important aussi."

Honnêtement, alors qu'elle sort presque en courant, tu n'es même pas sûr qu'elle t'ait entendu. Ceci dit ce n'est pas bien grave, c'est pas comme si tu avais annoncé la plus grande vérité scientifique du siècle. Alors que la tornade Shigure a quitté la pièce, tu te retrouves à nouveau seul ici. Tu descends de ton bureau et dénoues tes jambes. À force d'être assis en tailleurs, elles commençaient à s'engourdir. Tu t'étires de tout ton long, un peu comme un chat. D'abord les jambes, puis le dos et les bras, comme si tu cherchais à toucher le plafond. Dans le mouvement, la paperasse sur laquelle tu étais assis glisse au sol, te rappelant à l'ordre. Tu soupires. Las. Aussi douce ait été la parenthèse, il va bien falloir t'y mettre maintenant ! À moins que...

À moins que tu ne refasses une série de pompes ! Tant qu'il n'y a personne, autant en profiter...
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