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Le Flash de trop [Pv Purificaçion]

Soren Haruka
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptyMer 15 Déc - 1:26
20 Novembre 2021

Il y a des jours où Soren savait qu’il ne pouvait pas y couper. À plus forte raison quand sa fille prenait une taille assez rapidement. Malheureusement, pour cette fois-là, Riku n’était pas disponible et Lizzy ne pourrait pas non plus s’en charger. Donc, ils devraient faire les boutiques lui-même. De quoi refaire un peu plus la garde-robe de sa fille qui n’enfilait déjà plus tellement ce qu’elle avait. Ou alors les quelques affaires que sa tante lui avait acheté la dernière fois. C’est donc habiller chaudement avec une écharpe autour du coup, que les deux Haruka prirent la direction du centre commercial.

Avant, Soren chipotait, n’aimant pas vraiment ça. Mais depuis les dernières années, il avait appris à faire avec. À une époque, sa mère et sa sœur devaient presque l’y traîner ou le piéger pour qu’il y aille. Un petit sourire naquit sur le visage du jeune homme alors que la petite jouait tranquillement avec ses mains dans le transport en commun. Dommage qu’elle ne puisse pas connaître sa grand-mère… et vice-versa. Cependant, elle avait encore un grand-père aussi… Soren le savait, il devait faire un effort. Mais ce n’était pas le sujet du jour.

Une fois sur place, Soso fit juste un rapide tour dans un magasin de fournitures d’art pour y récupérer un colis qu’il fourra dans son sac puis alors qu’il se dirigeait vers la sortie, la petite pointa du doigt dans une direction. Un flash ? Non deux… en fait plusieurs. Soren s’approcha comme de nombreuses personnes curieuses et manqua une respiration lorsque la scène fut claire face à lui.

Puri, le mannequin qu’il avait rencontré dans un bar, semblait avoir de sérieux démêlé avec un type un peu trop envahissant… Décidément, un véritable aimant à soucis. Soren leva les yeux au ciel avant de se rappeler qu’il n’était pas tellement diffèrent. Personne ne semblait décidé à intervenir… Riku avait raison ? Elle était aussi connue ? Le jeune homme avait eu le droit à trois heures de biographie et autre info plus ou moins inutile… Riku devait vraiment lâcher ses magazines, car peu de choses qu’il avait entendu coller avec la femme qu’il avait rencontrée.

Il soupira longuement et maudit, on ne sait qui de ne pas savoir rester à sa place. Il avança.

Plaçant la petite dans les bras de Puri sans vraiment lui laisser les choix. Il lâcha d’un ton détendu avec un naturel plutôt crédible.

- Tiens, va dans les bras de Maman, je vais régler ça.

Il fallait vraiment qu’il soit crédible s’il voulait régler cela comme il l’espérait, mais expliquerait ensuite à sa fille que ce n’était pas vrai, uniquement pour faire partir le méchant monsieur. D’ailleurs, après un sourire rassurant à la jeune femme, il prit les devants et interpella le type.

- Qu’est-ce que vous faites ?
- Mon travail ! Pousse-toi ! Ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de cadré un mannequin comme elle !
- De quoi ? Vous êtes sûr que vous vous sentez bien ?! C’est ma femme que vous êtes entrain d'harceler et elle n’a jamais travaillé là-dedans. On va finir par porter plainte, ce n’est pas la première fois et ça devient vraiment énervante cette confusion ! Ou alors, je peux aussi bien vous etrangler sur place !
- Que … comment ? C’est n’est pas la fameuse Pur…

Un coup d'oeil sur un défibrilateur accroché à un mur lui donna un coup de main.

- Non ! Elle s’appelle Miyako et elle … travaille dans le milieu médical.
- Oh … je … Pardonnez-moi… Je pensais que …

Soren le prit à part en abaissant son appareil photo alors qu’il avait pris une photo de plus. Les avaient-ils pris ensembles ? Soren n’y songea pas et dit d’une voix plus calme.

- C’est bon. Puis je vais être honnête. Ma femme est belle, mais c’est loin d’être une top-modèle. Faut dire que les habits induisent aussi en erreur.

Bon, il allait peut-être un peu trop loin la… Mais, il était particulièrement doué pour mentir aujourd’hui. L’homme rigola et Soren soupira discrètement en direction de Puri et Abi. Le type s’excusa ensuite auprès d’eux et la foule se dissipa doucement. Soren leva les yeux au ciel de soulagement, se retenant tant bien que mal d’éclater de rire. Il avoua d’un ton plus calme à la jeune femme.

- D’habitude, je suis nul pour mentir, la c'est un coup de chance… Mais, désolé, je ne pouvais pas vous laissez dans cette situation, ne serait-ce que pour sauver la vie à ce pauvre type. Je vais récupérer ma fille, ça vaut mieux.

Il tendit ses bras vers la petite qui timide n’hésita pas une seconde à vouloir revenir dans les siens avant de plaqué son visage contre le torse de son père qui s’excusa plusieurs fois à son oreille tout en murmurant.

- Tu as été courageuse ma grande, je suis fière de toi. Ne t’en fais pas, elle est gentille d’accord. Mais tout ça, c’était pour de faux… tu comprends. Je t’expliquerais pourquoi Papa a agi comme ça plus tard.

La petite hocha la tête en risquant un regard vers Puri avant de se cacher à nouveau. Ce n’était pas malin vu sa situation… Il aurait dû penser à sa fille d’abord avant d’agir. Soso dit d’un ton détendu.

- Elle est timide quand elle ne connaît pas. Abi, je te présente Puri, tu te souviens d’elle ? Papa l’a connaît un peu et tante Riku beaucoup plus aussi visiblement.

Il rigola presque aussitôt à la fin de sa phrase.
Purificación D. Velázquez
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptyMer 15 Déc - 11:25
« Foutez-moi le camp ! Vous voulez que je vous colle un procès aux fesses ? Que je réduise votre réputation à néant ? »

Purificación s’était fait bousculer et presque acculer dans un coin par un paparazzi beaucoup trop insistant alors qu’elle faisait tranquillement une balade dans le centre commercial de Nara. Comment avait-il été mis au courant de sa venue ici ? Tout s’était pourtant fait dans la plus grande discrétion puisque l’Espagnole avait fait le voyage le matin-même pour rencontrer un grand créateur et découvrir ses nouvelles créations. L’information, pourtant confidentielle, avait visiblement fuité et Purificación se retrouvait dans une situation pour le moins inconfortable… Elle avait exigé qu’on la laisse se balader seule et n’avait donc près d’elle aucun membre de la sécurité ni même sa manager qui savait si bien s’occuper de ce genre de soucis. Son gros manteau d’hiver attirait certes le regard parce qu’on sentait bien qu’il avait coûté un bras, mais Purificación avait tout fait pour ne pas se faire remarquer ! Elle avait évité les endroits trop bondés, n’avait fait aucun esclandre et elle avait même évité de porter ses lunettes de soleil qui la rendaient beaucoup trop louche quand elle se déplaçait en intérieur.

Et voilà, tous ses efforts venaient d’être réduits à néant par ce pauvre type qui ne cessait de l’aveugler avec le flash de son appareil photo. Les badauds se massaient de plus en plus et Purificación sentait qu’elle allait bientôt exploser. Elle avait beau se montrer menaçante, l’autre n’en démordait pas. L’Espagnole prenait énormément sur elle pour ne pas lui sauter à la gorge et planter ses ongles parfaitement manucurés dans sa jugulaire, parce qu’elle savait que la meilleure méthode à adopter n’était pas l’agressivité mais l’impassibilité, et que faire trop de remue-ménage ne pourrait que nuire à sa carrière. Bon, on repasserait pour l’impassibilité totale vu les mots que Purificación avait lâchés à l’adresse de ce paparazzi, mais elle restait malgré tout à distance raisonnable de ce type, essayant de se cacher au mieux le visage pour que ses photos soient intraitables. Elle n’avait pas avoué son identité et essayait de miser sur le fait que ce type s’était trompé de personne, mais il ne semblait pas vouloir y croire. L’Espagnole se sentait piégée, d’autant plus que les curieux s’étaient massés en cercle autour d’eux. Elle n’avait plus aucune échappatoire et personne ne semblait vouloir lui venir en aide.

Mais au moment où Purificación allait craquer et faire regretter à ce type d’être né, elle se retrouva soudainement avec quelque chose dans les bras.

« Mam-… »

L’Espagnole ouvrit de grands yeux ronds qu’elle baissa sur le « colis » qu’on venait de lui coller dans les bras. AH ! C’était l’adorable petite fille de l’autre jour ! Abigail ! Purificación sentit son cœur louper un battement en croisant le regard de l’enfant, ses yeux remontant bien vite pour fixer l’homme qui se trouvait entre elle et le paparazzi. Soren… Il lui venait encore une fois en aide, l’Espagnole allait finir par croire que c’était leur destin de se retrouver dans ce genre de situations ! Mais… Il venait de l’appeler « Maman » ? Purificación sentit ses joues virer au rouge alors que ses bras serraient avec force et infinie délicatesse ce petit être qu’on lui avait confié. Toute sa colère s’était soudainement évaporée et elle ressentait à présent une immense chaleur envahir son cœur. C’était comme si elle se retrouvait en plein rêve… duquel elle sortit un peu brusquement en entendant Soren s’expliquer avec le paparazzi. Sa femme ?! Mais qu’est-ce qu’il racontait à la fin ?! Purificación voulut intervenir, mais le photographe semblait plutôt convaincu par toute cette histoire. L’Espagnole préféra donc laisser Soren faire, lui faisant entièrement confiance pour la sortir de ce mauvais pas. Par contre, en l’entendant parler de son physique, la mannequin ne put s’empêcher de plisser les yeux et de fusiller son « mari » du regard, non sans claquer sa langue contre son palais. D’accord, ça faisait partie de son numéro, mais il abusait quand même un peu !

Purificación resta la plus calme possible, jusqu’à ce que la foule commence à se dissiper. Un profond soupir de soulagement passa ensuite ses lèvres alors qu’elle maintenait toujours fermement l’enfant contre elle, comme si elle s’était promis de la protéger contre vents et marées. Puis, quand Soren revint vers elles, ce fut à regret que l’Espagnole lui rendit sa fille, profitant d’avoir les mains libres pour réarranger ses cheveux et son manteau.

« Eh bien… J’imagine que vous êtes de nouveau intervenu de manière complètement désintéressée, mais je vais commencer à croire que l’univers a décrété que vous deviez endosser le rôle de sauveur chaque fois que nos routes se croisent. Je suis vraiment désolée de vous avoir mis dans cette position tous les deux, et je vous remercie sincèrement pour votre aide. »

Purificación s’inclina poliment devant Soren, avant de craquer devant l’attitude timide beaucoup trop adorable de l’enfant. Elle s’approcha donc en se penchant en avant pour être à sa hauteur, lui offrant un sourire extrêmement doux.

« Désolée si je t’ai fait peur Abi, ce n’était pas mon intention. En tout cas, ton papa est un vrai super-héros ! Tu savais que c’était déjà la deuxième fois qu’il me sauvait la vie ? »

Purificación pouffa doucement et se redressa, plantant son regard intense et sombre dans celui de Soren.

« Ou peut-être était-ce effectivement la vie de ce type que vous avez épargnée… En tout cas, je note que vous êtes plutôt doué pour jouer la comédie, je ne l’aurais jamais cru ! Par contre… Loin de moi l’idée de juger votre intervention, mais vous ne pensez pas qu’Haruka-san risque de très mal prendre le rôle que vous avez décidé de m’attribuer ? »

Après tout… C’était elle sa véritable femme ! Si Purificación avait été à sa place, nul doute qu’elle aurait joyeusement étripé son mari ! Ah mais… Hein ? Est-ce qu’il avait dit « tante Riku » ?

« Attendez… « Tante Riku » ? Je… Vous n’êtes pas mariés ?! »

L’incompréhension était totale pour Purificación… Sa tante… Alors Riku serait la sœur de Soren ?! Ce fut soudainement comme si toutes les pièces du puzzle s’assemblaient et l’Espagnole ne put s’empêcher de cacher son visage d’une main en se tournant légèrement, pour ne pas que son interlocuteur voit la honte teinter ses joues.

« Votre sœur… Évidemment… Ce qui explique que vous ayez le même nom de famille mais que vous ne portiez aucune alliance, et qu’Abi et Riku aient des airs de ressemblance… Quelle idiote… »

Ça c’était du gros malentendu !
Soren Haruka
Soren HarukaSurveillant
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptyJeu 16 Déc - 20:25
Soren caressa doucement la tête de la petite, craignant d’y avoir été un peu fort avec elle, mais contre toute attente, elle semblait plutôt calme. Abi était naturellement du genre à observer quand elle ne connaissait pas ou ne comprenait pas. Peut-être deviendrait-elle une artiste plus tard, car elle suivait le même chemin que son père pour le coup. Purificaçion finis par le remercier dans les règles allant même jusqu’à s’incliner ce qui mit le jeune homme un peu mal à l’aise. Il rigola cependant à sa remarque et admit avec sincérité.

- Je recommencerais autant de fois qu’il le faudra alors et toujours de façon désintéressée. Il n’y a aucun mal, puis je ne pouvais pas décemment, vous laissez dans une situation pareille. Au moins, maintenant, vous pourrez souffler… Encore.

C’était un aveu, mais Soren était comme ça de nature. Après avoir fait les présentations et rassuré sa fille quant à la situation. Qu’il avait simplement joué la comédie. Puri s’approcha pour rassurer à son tour la petite et Soso sourit en se disant qu’elle ferait sans aucun doute une bonne mère. Comme quoi, être dans le monde de la mode n’empêchait pas la jeune femme d’être ce qu’elle était. Soren avait toujours le stéréotype de la femme un peu hautaine, imbu d’elle-même. Mais ce n’était pas vraiment le cas au fond.

La suite eut le mérite de faire doucement hausser les sourcils au jeune homme qui observa, dubitatif, Puri avouer que cela embêterait Haruka-San… Euh, ce n’était pas lui Haruka-San justement ? Ou bien elle parlait de Riku ? À cette pensée, la révélation se fit plus claire dans son esprit et il sourit d’un air amusé. Décidément, ça continuerait encore à les suivre. Abigail senior avait dû bien rire en voyant une petite fille blonde venir au monde, se doutant du quiproquo que cela ferait pour les autres en voyant les frères et la sœur.

Il n’eut pas le temps de justifié, car visiblement, des informations avaient atteint le cerveau. Sur ce point-là, ils étaient sensiblement pareils. Soren ne put se départir de son petit sourire amusé en voyant la top-modèle être de plus en plus mal à l’aise. Il confirma.

- Non, je ne me suis même jamais marié tout court.

Cette pensée assombrit quelque peu le visage du jeune homme. Abi était donc né hors mariage et ici au Japon… ce n’était pas très bien vu. Il avait encore du mal à oser la présenter au reste de sa famille, de peur que son père, trop attaché aux traditions, le lui fasse remarquer… voir pire, la renie. Mais le sujet n’était pas la et les informations avait fait leur petit bonhomme de chemin alors qu’elle arrivait enfin à la conclusion. Soren la rassura.

- Elle pourrait effectivement me tuer si elle apprenait ce qu’il s’est passé aujourd’hui… Mais ne vous en fait pas, le quiproquo nous a suivi durant toute la scolarité, on a l’habitude. Enfin, ma mère était blonde, c’est pour ça. La mère d’Abi aussi d’ailleurs, quoi qu’un peu plus terne, mais visiblement, ma petite aura gardé la même teinte familiale.

Il rigola doucement en prenant un mèche de cheveux de la petite pour la soulever et voir sa fille grommelé en l’en empêchant. Toutes les bonnes choses ont une fin et ils avaient probablement assez retenu la jeune femme. Soren reprit correctement sa fille et dit d’une voix polie.

- Bon et bien, il est peut-être temps d’y retourner. Au plaisir de vous recroiser à l’occasion.

Au moment où il avait tourné le dos à Puri après un bref salut. La petite passa une main par-dessus l’épaule de son père et la tendit vers la brune, surprenant un peu son père sur l’instant qui se figea pour la regarder avec un air incrédule. C’était bien la première fois qu’elle faisait ça depuis sa tante Lizzy. Soren comprenait parfaitement qu’elle veuille passer du temps avec une compagnie féminine… LA pauvre devait vivre avec son père h24… mais réclamer comme ça. Il soupira puis se retourna en affichant un grand sourire.

- Je suis bête, si je vous laisse après a tout le petit numéro que je viens de jouer… Ça va se voir. Puis on ne sait pas si l’autre type est encore dans les parages… Donc vous voulez nous accompagner un peu ? Sauf si vous avez mieux à faire… je me doute que quelqu’un comme vous … enfin vous voyez… vous devez avoir mieux à faire que de passer du temps avec nous.

Après tout, elle ne devait pas vraiment côtoyer le même genre de personne, si ça se trouve, elle allait juste s’ennuyer profondément en leur compagnie. Surtout pour Soren qui n’y connaissait rien à la mode. Quoi que… elle serait sûrement une bonne conseillère pour trouver des affaires à la petite en y réfléchissant.
Purificación D. Velázquez
Purificación D. VelázquezMannequin
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptyVen 17 Déc - 16:48
Purificación ne put s’empêcher de plisser légèrement les yeux en entendant les mots de Soren. Il recommencerait autant de fois qu’il le faudrait ? En restant chaque fois désintéressé ? Mais c’était quoi ce type ?! L’Espagnole préféra toutefois prendre cette tirade à la rigolade. Ce n’était que la deuxième fois qu’ils se voyaient et il y avait quand même fort à parier que cette fois serait la dernière. Un hasard ne pouvait pas se répéter à l’infini après tout !

« Faites attention, je vais finir par vous prendre aux mots. Devrais-je songer à vous engager en tant que garde du corps personnel ? D’ailleurs, je ne sais même pas ce que vous faites dans la vie… »

C’était vrai ça ! Au final, Purificación ne savait presque rien de ce type et il avait pourtant réussi à la surprendre à deux reprises, au point de lui faire lâcher son masque de princesse hautaine qu’elle réservait à tous ceux qu’elle ne connaissait pas et qui s’approchaient d’elle.

Quoi qu’il en soit, après avoir rassuré la petite avec douceur et tendresse, Purificación afficha un air surpris, puis carrément gêné. Alors elle s’était trompée ? Riku et Soren n’étaient pas mariés, ils étaient simplement frère et sœur ! Ça, c’était un sacré quiproquo ! Le jeune papa lui confirma d’ailleurs ne jamais avoir passé la bague au doigt à qui que ce soit. Intriguée, l’Espagnole dégagea enfin sa main qui lui permettait de cacher son visage pour regarder son interlocuteur. Alors Abi… Était-elle une enfant désirée dont les parents n’avaient juste pas pu ou voulu se marier ? Ou était-elle un accident, une enfant non souhaitée qui avait peut-être brisé le couple que formaient ses parents ? Rhaaaa ! Il y avait bien trop de possibilités envisageables et Purificación se voyait assez mal demander des informations à Soren, de but en blanc, pour satisfaire sa curiosité ! Surtout qu’elle avait bien vu son visage s’assombrir à la fin de son aveu… Fort heureusement, le jeune papa reprit bien vite contenance et se mit à rire en expliquant que l’Espagnole n’était pas la première à se faire avoir. Ces mots la firent soupirer doucement de soulagement.

« Me voilà rassurée… Ça aurait quand même été un comble que je me méprenne à ce point à votre compte alors que j’ai suivi des études de psychologie ! Mais j’imagine à quel point les quiproquos ont dû être nombreux, surtout quand on vous voit aussi proches. »

Purificación afficha un petit sourire, gardant bien cachée cette nouvelle pointe d’envie qui lui étreignait le cœur. Avoir un frère ou une sœur… C’était quelque chose qu’elle n’avait malheureusement pas pu connaître puisqu’elle avait été fille unique (et heureusement d’ailleurs, étant donné le traitement que ses parents lui avaient réservé). Ses pensées s’assombrissant sans que cela transparaisse sur son visage, l’Espagnole hocha alors doucement la tête aux mots de Soren.

« J’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir un jour oui ! Et encore merci pour votre aide tout à l’heure, je ne sais vraiment pas ce que j’aurais pu faire pour me sortir de ce mauvais pas sans vous. »

Purificación s’inclina légèrement en avant pour le remercier une nouvelle fois et le saluer, regardant les deux Haruka tourner les talons et commencer à s’éloigner. Ah… Pourquoi est-ce qu’elle n’arrivait pas à détacher son regard sombre de ces épaules ? C’était complètement idiot, ils ne se connaissaient pas et le pauvre Soren avait bien mieux à faire que de lui accorder de son temps. Il était venu ici avec sa fille, sans doute pour une raison particulière et, comme il l’avait si bien dit, il s’était une nouvelle fois contenté de l’aider sans arrière-pensées. Purificación s’entendit soupirer et, au moment où elle s’apprêtait à tourner elle aussi les talons, elle aperçut quelque chose : une petite main potelée se tendre dans sa direction, par-dessus ces épaules qu’elle avait fixées ! Ce geste eut l’effet d’une flèche en plein cœur pour l’Espagnole, cœur qui loupa d’ailleurs un battement, valant à Purificación de presque sentir ses jambes défaillir sous son poids. Cette petite était le trésor le plus merveilleux qui existait sur cette planète, elle en était sûre ! La mannequin fondait devant cette petite attention, ses yeux sombres se mettant presque à briller sous l’émotion.

Purificación put de nouveau fixer avec une tendresse infinie ce petit bout de femme qui se rapprochait d’elle quand Soren lui refit face, l’Espagnole n’écoutant d’ailleurs qu’à moitié ce que le jeune papa lui disait. La seule chose qui lui parvint, ce fut cette question : est-ce qu’elle voulait les accompagner un moment ?

« Oui ! »

Oops ! La réponse de Purificación avait peut-être été un peu trop enthousiaste et spontanée ! Elle s’en rendit compte et essaya de reprendre contenance en toussotant légèrement.

« Hum… Je n’ai rien de prévu pour le reste de l’après-midi, alors ça ne me dérange pas de passer un peu de temps avec vous. Surtout que, vous avez raison, il vaut mieux que nous jouions encore un peu le jeu pour que votre mensonge reste crédible. Au moins le temps de s’assurer que ce coño de paparazzi ne soit plus dans les parages. »

Voilà, c’était bien rattrapé ! Purificación était la reine de la mauvaise foi et des fausses excuses pour ne pas montrer ses véritables sentiments. Elle était beaucoup trop enthousiaste à l’idée de passer encore un peu de temps avec cette précieuse enfant, mais elle préférait avouer qu’il valait mieux qu’ils restent ensemble pour des questions pratiques.

« Bon, par contre, je ne vais pas pousser le vice trop loin en vous appelant « chéri », même si, de votre côté, vous ne vous êtes pas gêné pour clasher mon physique. Je serais d’ailleurs ravie de vous prouver que les vêtements n’induisent pas tant que ça en erreur. »

Purificación pouffa doucement et afficha un air plus taquin, avant de baisser ses yeux sur Abi. Rhaaaa… Ce qu’elle crevait d’envie de pouvoir encore la serrer dans ses bras !

« Vous aviez des choses particulières à faire ? Des endroits où aller ? Parce que je ne souhaite surtout pas gêner vos plans. Ne vous inquiétez pas, je vous suivrai où que vous décidiez d’aller. »

Oui, pour ces magnifiques yeux verts… Elle était prête à tout !
Soren Haruka
Soren HarukaSurveillant
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptySam 15 Jan - 16:15
La situation avait pris une tournure assez inattendue, Soren était même un peu surpris par ce retournement de la part de sa fille. Avant que ce moment n’arrive, elle avait rigolé sur ce qu’avait dit le jeune homme concernant le fait qu’il comptait bien recommencer si la situation se présentait à nouveau. C’était sincère, le jeune homme ne supportait pas de laisser quelqu’un dans le besoin. Elle demanda aussi à en savoir un peu plus sur lui.

- Eh bien, actuellement, je suis surveillant dans une université et j’espère plus tard devenir prof, ou en tout cas, je fais tout pour.

Il sourit puis ce fut le moment de se dire au revoir après avoir rassuré la jeune femme. Jusqu’à ce qu’une petite personne un peu oubliée dans l’équation donna son avis. Si Soren n’était pas pour embêter plus longtemps la top-modèle qui devait sûrement avoir un planning chargé… Sa fille, en revanche, se moqua bien de ce détail et semblait plutôt enclin à rester avec elle. Évidemment, elle n’allait pas lui sauter au cou, mais on pouvait laisser à Puri qu’elle avait le mérite d’intéresser la petite curieuse.

Ce que Soren ne savait pas, c’est que l’espace de quelques instants, Abi avait retrouvé une sensation qu’elle avait perdu depuis quelque temps. Certes, Riku la prenait dans ses bras, mais elle était moins douce que Lizzy. Visiblement, Puri avait fait preuve d’une douceur égale ou alors, c’était quelque chose comme ça. La petite avait tellement l’habitude des bras paternels que retrouvé des bras féminins lui avait fait du bien, ce qu’elle ressentait souvent dans les bras de sa tante brune. Mais sa timidité l’empêcha de vouloir y retourner de suite, il lui faudrait un peu de temps avant d’être à l’aise. Ce petit bras tendu, c’était juste un signal pour affirmer qu’elle semblait clairement apprécier le mannequin. Il n’y avait que deux personnes pour qui elle aurait fait ça.

Soren décida donc de proposer de façon détournée à Puri de passer du temps avec eux. La surprise de la réponse fut de taille pour lui. Le surveillant ne s’était pas vraiment attendu à tant de conviction avant qu’elle ne se reprenne. Il se contenta donc d’afficher un sourire posé tout en écoutant la suite. Elle semblait donc avoir du temps libre, ce qui était une bonne nouvelle. Même si Soso affirma avec un sourire lorsqu’Abi réagit au mot étranger.

- Elle parle de glace.

Les cônes, Abi sembla tout de suite comprendre l’image. La gourmandise, un vilain trait de famille, mais Soren avait habilement rattrapé le petit écart de Puri sans se sentir obligé de faire un rappel. Peu importe la langue, un enfant sait tout de suite reconnaître un gros mot. Puis, le mannequin précisa qu’elle ne pousserait pas la comédie trop loin tout en rappelant à Soren les quelques mots qu’il avait glissés au photographe. Ce dernier eut le geste de se gratter la nuque, un peu gêné avant d’admettre en rigolant.

- Si vous le souhaitez, mais pas devant les enfants quand même. ... Enfin, je m'excuse, je n'aurais pas dû. Vous êtes vraiment très belle ... et je dis pas ça parce que vous êtes top-modèle ou autre.

Peut-être aurait-il dû se taire ? Il partait du principe que ça ne devait pas vraiment la déranger de mettre toutes sortes de vêtements… Qu’elle parlait même probablement d’un défilé qu’elle pourrait lui montrer. Ou une photo dans un magazine d’elle en maillot de bain ou autre. Quoi qu’il en soit, c’était sorti tout seul. Puri était passé à autre chose de toute façon et demanda au jeune homme le programme.

- Pas du tout ! En vrai, je pense que ça m’arrange un peu. Je dois acheter des nouveaux vêtements pour cette petite qui mange visiblement trop de champignons. Enfin, je peux ne pas lui en vouloir, on sait ne pas vraiment rester petit dans notre famille.

Il rigola à nouveau avant d’admettre.

- Mais je pense que vous serez beaucoup plus doué que moi du coup pour ça. Alors, si ça vous dit… Vous pourriez nous accompagner dans les magasins de vêtements pour enfants. Je pense qu’on peut presque lui mettre du 3 ans maintenant.

Soren observa et hésita en cherchant du regard le premier magasin. Riku lui avait fait une liste non ? Oui, c’est vrai ! Soren sortit son téléphone et montra la liste des magasins à visiter à Puri en affirmant.

- D’habitude, c’est ma sœur la pro du domaine, ou bien son autre tante. Mais comme l’une n’est pas disponible et l’autre derrière l’océan. Je me suis dit que je saurais au moins lui prendre des vêtements simples en attendant un peu.
Purificación D. Velázquez
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptySam 15 Jan - 17:02
Ah. Oops. Purificación grimaça un peu en entendant Soren rattraper habilement sa boulette. L’Espagnole avait toujours eu un langage très fleuri dès qu’elle était énervée et, même si elle savait qu’une enfant se trouvait près d’elle, elle n’avait pas pu retenir ce petit juron dans sa langue natale. La petite n’avait très certainement pas compris, mais il était évident qu’elle aurait déduit que ce mot qu’elle ne connaissait pas n’était pas très gentil. Purificación s’en voulut aussitôt et essaya, elle aussi, de rattraper le coup en glissant un « Désolée » silencieux à l’adresse de Soren.

« De glace, oui, tout à fait ! Je sais qu’il fait un peu froid, mais peut-être qu’on pourra manger une petite glace ensemble pour le goûter ? Quand on aura fini de faire les magasins ! Qu’est-ce que vous en dites ? »

Purificación entreprit ensuite de taquiner un peu Soren en lui disant qu’elle serait ravie de lui prouver que ses vêtements n’étaient pas trompeurs. Quelle ne fut pas sa surprise de l’entendre lui dire qu’il était d’accord, à condition de ne pas faire ça devant Abi ! L’Espagnole ouvrit de grands yeux ronds, avant de pouffer à la suite de ses mots. Il était vraiment mignon… Même s’il connaissait son statut, il continuait à agir normalement avec elle… Il ne devait certainement pas se douter d’à quel point son comportement était rafraîchissant !

« Ne vous excusez pas, vous avez réussi à faire fuir le paparazzi en faisant mine de me dénigrer, alors je ne vous en veux pas. Et je vous remercie pour le compliment ! Je me chargerai donc de vous prouver tout ça loin du regard innocent d’enfants. »

Purificación fronça le nez et lui lança un clin d’œil taquin, avant de se mettre à marcher à leurs côtés. Nul doute qu’ils ne pensaient pas du tout à la même chose à ce moment précis, puisque l’Espagnole était partie dans une allusion beaucoup plus intime qu’un simple défilé ! Quoi qu’il en soit, les mots de Soren vinrent aussitôt faire pétiller le regard sombre de Purificación : il lui demandait de l’aider à habiller son adorable fille ! C’était sans doute le plus grand rêve de l’Espagnole ça, de pouvoir pouponner et couvrir d’amour une enfant !

« Vraiment ? Je peux vous aider à lui choisir ses vêtements ? Vous me laissez carte blanche ? »

Purificación n’en revenait pas, elle avait l’impression que Soren lui offrait le plus merveilleux des cadeaux et il ne s’en rendait même pas compte ! L’émotion faisait presque briller ses yeux tant elle était heureuse !

« Eh bien il me semble que ce magasin sera un bon début ! Suivez-moi ! »

Purificación était tellement contente qu’elle passa son bras sous celui de Soren, même s’il tenait toujours la petite contre lui, puis elle l’entraîna jusqu’à la première boutique. D’un point de vue externe, nul doute qu’ils avaient l’air de la parfaite petite famille, même si on se demandait bien de qui la petite avait pu hériter sa tignasse blonde.

« Alors, alors… Qu’est-ce que tu préfères Abi ? Plutôt des robes ou des pantalons ? Et ta couleur préférée ? »

C’était à se demander qui était l’enfant ici quand on voyait l’Espagnole aussi enthousiaste ! Elle ne perdit d’ailleurs pas une seconde et commença à prendre tout un tas de vêtements dans les rayons, jusqu’à flasher sur une tenue vraiment beaucoup trop adorable, mais aussi hors de prix. Purificación n’hésita pas une seconde et s’en saisit, se tournant ensuite vers Soren avec les bras beaucoup trop chargés de vêtements.

« Ehm… Ça fait peut-être un peu beaucoup, mais il vaut mieux que vous prévoyez plusieurs tenues pour affronter l’hiver qui arrive ! Surtout qu’il y a plein de choses différentes, Abi pourra s’habiller selon ses envies du jour comme ça ! On se dirige vers les cabines pour lui faire essayer tout ça ? »

Purificación en avait sans doute trop fait et avait choisi beaucoup trop de vêtements. La facture serait certainement bien au-delà du budget que s’était fixé Soren, mais elle n’y avait même pas réfléchi. Tout ce qui comptait pour elle, c’était de faire plaisir à Abigail ! Et elle savait que, si jamais son père ne pouvait pas tout prendre, elle ferait chauffer sa carte bancaire à sa place ! Elle n’aurait qu’à prétexter que c’était pour le remercier de l’avoir aidée à deux reprises !
Soren Haruka
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptySam 15 Jan - 17:21
Soren avait demandé de l’aide à Puri et lui montra la liste des magasins en question. Effectivement, il n’était pas très dur d’être plus doué que lui-même s’il avait vraiment fait des efforts au contact de son entourage. Sa mère aurait sûrement dit « On ne pourra pas avoir mieux ! » et le pire, c’est qu’elle aurait eu raison. Mais avant toute chose, Soren rattrapa le petit écart de langage qu’avait commis l’espagnol, sans pour autant lui faire de reproche. Elle rentra dans son jeu avant de proposer d’en manger une. Abi la regarda curieuse, mais n’osa pas dire oui ou non et Soren rigola en avouant.

- J’avoue qu’un petit creux va se faire, mais je suis un peu frileux pour une glace. En revanche, une gaufre…

Les yeux de la petite se retournèrent vers son père d’un coup. Oui, il savait comment s’y prendre même si ça faisait beaucoup de bêtise qu’elle mangeait. Tant pis, ce soir, elle aurait des légumes. Un petit clin d’œil a Puri pour que le message passe « Tu veux l’acheter, c’est comme ça qu’on fait. » Avant de s’excuser en blaguant ouvertement sur la phrase de Puri, il ne réagit pas plus si ce n’est en restant un petit moment sur le carreau, ne comprenant pas vraiment ce qu’elle avait voulu dire… ou en tout cas, craignant d’avoir mal compris.

Le sujet n’était plus là et le bref rouge aux joues de Soren disparu aussitôt alors qu’elle lui demanda ensuite si elle avait vraiment carte blanche pour le shopping. Houlà, valait-il mieux lui dire non… Soren ne savait pas trop dans quoi il s’embarquait et craignait ouvertement de ne pas en sortir indemne. Cependant…

- Eh bien, oui, je suppose que c’est vous la pro… Donc, je vais suivre vos conseils et vous faire confiance.

Il avait la désagréable impression de s’être enchaîné lui-même à un wagon de manège à sensation qui s’apprêtait à partir avec un compte à rebours. Mais contre toute attente, la suite ne se passa pas si mal, Soren laissa Abi lui montrer le genre de tenue qu’elle aimait bien mettre en déposant la petit au sol pour qu’un marché un peu et garda un œil attentif sur elle. La petite semblait apprécier de faire les magasins, ce qui indiqua à Soren qu’il n’était pas sorti de l’auberge visiblement. Dommage, avoir quelqu’un dans cette famille à part son oncle et son père qui pourrait le comprendre, il ne serait pas contre.

Une fois le passage par les cabines d’essayage fini, ils se dirigèrent vers la caisse ou Soren put payer, car une partie des affaires n’avait pas pu aller à la petite, soit, car elle devait encore un peu grandir, soit, car elle se plaignait que ça lui grattait, mais finalement, le plus gros du choix de Puri était sur le tapis, Soren prendrait un peu sur la pension de sa mère qu’il avait mis de côté et le jeune homme proposa alors.

- Bon ben finalement, on a été plus vite que ce que j’aurais cru. Ça vous dit de manger un petit morceau ? Il est presque 16 h de toute façon et ce petit ventre va réclamer à manger dans pas longtemps.

Il regarda la petite avec un air faussement énervé ce qui fit sourire la blondinette et au moment où il prit le sac dans la main, la petite réclama ses bras. Soren refusa en prétextant qu’elle devait marcher un peu, mais qu’elle devait au moins lui donner la main jusqu’à la crêperie du coin. Il laissa sa main pendre pour qu’elle l’attrape, mais en réalisant que rien ne serrer un de ses doigts, Soren se tourna et observa la scène. Finalement, la petite avait pris la première main qu’elle avait trouvée par réflexe et ce fut celle de l’espagnol. Le jeune homme haussa les épaules avec un sourire et dit.

- Tant qu’elle tient une main, moi ça me va. On y va, c’est moi qui offre pour vous remercier. Si elle réclame pour être porté, c’est non par contre. Elle doit prendre l’habitude de marcher un peu de temps en temps.

Le jeune homme connaissait bien sa petite et savait à quel point elle pouvait être fourbe parfois. Mais bon au pire, il ne dirait rien. Simplement que plus les mois passent et plus elle devient un peu plus lourde. Puis il faut bien que ses jambes prennent un peu l’habitude aussi.
Purificación D. Velázquez
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptyLun 17 Jan - 16:00
Purificación ne put s’empêcher de pouffer en voyant le regard soudainement très intéressé de la petite, quand elle entendit le mot « gaufre » sortir de la bouche de son père. L’Espagnole comprit aisément, avec le clin d’œil que Soren lui lançait, que c’était typiquement le genre de choses dont sa fille raffolait, ce dont elle prit bonne note. Peut-être qu’ils ne se reverraient plus après aujourd’hui, mais si jamais leurs routes se croisaient à nouveau, Purificación voulait qu’Abigail garde un bon souvenir d’elle. Alors s’il suffisait d’une gaufre pour grapiller quelques points…

« Adjugé pour la gaufre alors ! Je vous laisserai encore une fois me guider, afin de trouver le meilleur endroit pour en commander. Vous devez certainement mieux connaître les bonnes adresses que moi. »

Et puisque Soren venait de donner carte blanche à Purificación, l’Espagnole ne se retint pas et ce fut avec les bras beaucoup trop chargés qu’ils se dirigèrent tous les trois vers les cabines d’essayages. La mannequin était surexcitée de voir ce petit bout de femme essayer les vêtements qu’elle avait choisis avec elle, non sans rester la plus critique possible dès qu’elle voyait que quelque chose n’allait pas. Bien sûr, si des tenues étaient écartées, c’était toujours avec l’accord de la petite, mais elle semblait de toute façon très facile à vivre et ne rechignait jamais quand les deux adultes lui expliquaient qu’elle ne pouvait pas garder tel ou tel vêtement.

Au moment de passer à la caisse, Purificación voulut participer à l’achat de tous ces vêtements, mais Soren la devança et ne lui en laissa pas l’occasion. Tant pis, elle se rattraperait avec les gaufres ! L’Espagnole aurait pu râler, mais tout son mauvais caractère semblait s’être envolé avec la présence de cette précieuse tête blonde. La mannequin était tout simplement aux anges à l’idée que cette adorable princesse porte des vêtements qu’elle l’avait aidée à choisir ! Comme ça, c’était un peu comme si Purificación gardait un pied dans la vie de la petite, même si elles ne se revoyaient plus et même si tous ces vêtements finiraient un jour dans le fond d’un placard ou sur le dos d’un autre enfant, dès lors qu’ils seraient trop petits pour elle. Mais l’Espagnole préféra ne penser qu’au côté positif de la chose, achetant tout de même un petit bracelet tout mignon l’air de rien, qu’elle fourra dans la poche de son manteau. Soren ne lui en voudrait pas hein ? C’était un cadeau d’au revoir, alors non, il ne lui en voudrait pas ! De toute façon, maintenant, c’était trop tard puisque le bracelet était acheté et que Purificación n’allait certainement pas le porter !

Quoi qu’il en soit, l’Espagnole hocha la tête en souriant à la proposition de Soren, prête à aller savourer cette gaufre en si bonne compagnie. Son sourire laissa toutefois place à une petite moue triste, quand elle vit que le jeune papa refusait de porter sa fille. Purificación était une vraie guimauve avec les enfants, et elle était capable de leur passer une grosse partie de leurs caprices rien que pour leur faire plaisir. Elle se serait bien proposée de la porter, puisque rien ne pourrait lui faire plus plaisir, mais elle se ravisa. Soren avait déjà été gentil de lui proposer de passer un peu de temps avec eux, elle n’allait pas non plus saboter son autorité ! Et elle fit bien ! Puisque, soudainement, Purificación sentit une pression sur l’un de ses doigts. Un grand frisson la parcourut et elle osa à peine baisser les yeux, sentant que son cœur ne supporterait pas un tel spectacle. Sauf que l’Espagnole ne put s’en empêcher et, au moment où son regard se posa sur cette main minuscule qui enserrait son doigt, elle manqua de défaillir. L’émotion était telle qu’elle ne put s’empêcher de s’accroupir, le temps d’essayer de reprendre un minimum contenance. Ce fut d’ailleurs à cet instant que Soren reprit la parole et que Purificación se redressa, après avoir déposé un baiser tout tendre sur les cheveux de la petite.

« B-Bien, allons-y, je vous suis. Par contre, hors de question que vous payez quoi que ce soit, je n’ai rien fait qui mérite qu’on me remercie. Le contraire en revanche… »

Purificación se sentait toute molle à cause de tout le bonheur que lui procuraient ces précieux instants passés en compagnie d’Abigail. Ses joues étaient légèrement rosies sous l’émotion, et ses yeux brillaient. Elle était pitoyable à se laisser émouvoir aussi facilement, mais s’il y avait bien une chose qui pouvait aisément mettre en pièces sa carapace pourtant réputée impénétrable, c’était bien un enfant.

« Vous m’avez sortie d’une situation qui aurait pu très mal se terminer, et peut-être nuire à ma carrière, et, en plus, vous m’offrez une agréable après-midi en bonne compagnie. C’est plutôt à moi de vous remercier. »

Purificación offrit un sourire tendre à Soren. Elle était on ne peut plus sincère. L’Espagnole ne regrettait pas un seul instant de les avoir suivis et de ne pas avoir passé le reste de cet après-midi seule.

Quoi qu’il en soit, après une petite marche qui aurait encore pu durer des heures que ça n’aurait pas dérangé Purificación, le trio arriva à la fameuse crêperie. L’Espagnole laissa Soren et Abigail commander et préféra ne prendre qu’un petit café pour les accompagner. Ce n’était pas qu’elle faisait attention à sa ligne, c’était tout simplement qu’elle avait très peu d’appétit et savait que, si elle mangeait maintenant, cela l'empêcherait de trouver de la place pour le dîner. Purificación s’empressa d’ailleurs de tout régler et attendit que leur commande soit prête pour la leur apporter, tendant sa gaufre à Soren, puis l’autre à Abigail.

« Bon appétit ! »
Soren Haruka
Soren HarukaSurveillant
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptyJeu 27 Jan - 17:49
Soren remarqua sans aucun mal que Puri semblait bizarre durant le moment où la petite lui avait pris la main. Était-elle à l’aise avec les enfants, elle semblait en tout cas alors pourquoi semblait-elle sur le point de défaillir d’un instant à l’autre. Ce n’était sûrement rien, il fallait admettre que le jeune homme était plutôt étonné que sa petite fasse confiance aussi facilement à la brune, Soren en était plutôt content, sa timidité ne semblait être que passagère parfois, même si elle ouvrait la bouche pour parler de temps en temps.

La jeune femme ne semblait pas non plus mal à l’aise en leur compagnie. Très cassant avec l’idée qu’il se faisait d’un top-modele, Puri était tellement naturelle ce qui donna matière à réfléchir au surveillant. Finalement, il ne fallait pas vraiment se fier au stéréotype. Elle lui confirma d’ailleurs qu’elle payerait les gaufres, mais Soren n’eut pas son mot à dire, car elle ajouta très vite qu’il l’avait sorti d’une mauvaise situation.

Elle ajouta même qu’elle se trouvait en agréable compagnie. Soren sourit et caressa doucement la tête d’Abi avant de demandé d’une voix détendu.

- Pourtant, on n’est pas vraiment du même monde en y réfléchissant un peu. J’aurais cru que vous vous lasseriez vite de cette journée. Enfin, je veux dire… je suppose que les gens que vous côtoyez ne soient pas vraiment comme nous, je me trompe ?

Il lui fit un petit sourire avant d’ajouter.

- Surtout que je suis complétement largué dès qu’on me parle de mode ou de célébrité. Franchement, je dis que je finirais sûrement par avoir des problèmes… Mais c’est plus fort que moi, je ne peux pas vous voir autrement que Purificaçion, la femme que j’ai rencontré dans un bar il y a quelque temps.

Et non comme le top modele. Soren n’était pas non plus du genre a collé ce genre d’étiquette, ils traitaient les gens comme il était et non comme on voulait qu’ils soient. Une fois à table et les gaufres servis. Le jeune homme remercia Puri et eut le bon réflexe de mettre une petite pichenette au niveau du front de sa fille qui attaquait déjà la nourriture.

- Eh ! Qu’est-ce qu’on dit ?

Abi leva des yeux vers Soren en mettant une main là où son père avait mis la petite tape gentille. Elle observa Puri ensuite et lâcha un timide « merci ». Soren rigola avec douceur avant de reporter son attention vers la jeune femme tout en coupant un morceau de sa gaufre pour le lui tendre.

- Désolé, mais ce n’est pas juste si vous ne prenez pas au moins un bout. Puis vous avez encore de la marge… si je peux me permettre.

Était-ce une façon détournée de dire qu’il l’a trouvé bien physiquement… possible. Ou bien c’était un classique pour déculpabiliser de la prise de poids. Quoi qu’il en soit, qu’elle accepte ou non, le jeune homme du ce concentrer très vite sur sa fille qui avait déjà du chocolat partout. Il eut un petit soupir fatigué avant de prendre une serviette. En profitant pour expliquer.

- Ce n’est pas simple tous les jours et c’est à plein temps. Heureusement que ses tantes sont là pour me donner un petit coup de main de temps en temps, sans quoi, elle n’aurait jamais vraiment de contact féminin. Vous avez des enfants d’ailleurs ? Je n’ai jamais songé à vous demander. J’imagine que ce ne doit pas être évident avec votre travail si c’est le cas.

Soren sourit et pinça le nez de la petite une fois qu’il avait fini. Avouant ouvertement que la mère de la petite n’était pas là, mais sans le dire de façon clair pour éviter qu’Abi ne comprenne.

- Et voilà, toute propre pour les prochaines dix secondes.

On pouvait laisser à Soren qu’il était réaliste et savait à quoi s’en tenir avec Abi. Cependant, il essayait de rester un minimum strict avec elle, déjà que sans maman, ce n’était pas simple alors si en plus sa petite devenait invivable.
Purificación D. Velázquez
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptyVen 28 Jan - 16:28
Autant dire que les mots de Soren prirent vraiment Purificación au dépourvu. Ils n’étaient pas du même monde ? L’Espagnole sentit son sourire se teinter d’un peu de tristesse, ce qu’elle rattrapa bien vite pour ne pas que son interlocuteur le remarque. Elle préféra d’ailleurs pouffer pour ne pas éveiller les soupçons sur le fait que cette constatation lui avait fait un pincement au cœur.

« Pas du même monde ? Vous pensez que je viens d’une autre planète ? Je vous rassure tout de suite, je ne suis pas une extraterrestre ! »

La mannequin pouffa à nouveau et offrit un sourire à la petite, espérant la faire rire avec ses mots, avant de reprendre un peu plus sérieusement.

« Je sais très bien que mon métier s’accompagne d’énormément de clichés, et je ne peux pas affirmer que tous les mannequins sont comme moi, mais je peux vous assurer que je passe un excellent moment. Ca doit être difficile à imaginer, mais je n’ai pas été célèbre ni riche toute ma vie, je viens d’un milieu très modeste au départ. Donc, au contraire, je trouve ça vraiment rafraîchissant de passer des moments aussi simples et sincères que ceux que je passe avec vous. Faire du shopping, manger une gaufre… Vous êtes à des lieues des gens que je côtoie habituellement, et c’est pour ça que j’apprécie autant d’être là, avec vous. »

Sans se départir de son joli sourire, Purificación avait finalement beaucoup parlé et s’était pas mal livrée à cet homme qu’elle ne rencontrait que pour la deuxième fois. Grâce au travail fabuleux de ses équipes, aucun média n’avait pu s’emparer de son histoire avant son adoption par son oncle et sa tante, et personne n’avait pu découvrir la vérité que l’Espagnole cachait sur son physique. Ce n’était en revanche pas un secret qu’elle venait d’un milieu très modeste, à l’opposé de celui dans lequel elle vivait actuellement. Et Purificación avait beau adorer son métier et sa vie actuelle, elle savait que ça ne pourrait durer qu’un temps, parce que la simplicité de sa vie d’avant lui manquait beaucoup, tout comme la sincérité de ses contacts avec les gens. Soren ne se rendait vraiment pas compte à quel point des moments comme ceux qu’ils passaient ensemble étaient précieux à ses yeux, surtout grâce à Abigail ! Et bon… Aussi un peu à son père, ses mots réchauffant immédiatement le cœur de Purificación.

« Vous voyez ? C’est justement pour ça qu’il est impossible que je puisse me lasser. Vous n’imaginez pas à quel point il est rare que les gens me parlent en faisant abstraction de mon statut de mannequin. Pour la majorité, je ne suis pas la Purificación née dans une famille modeste du sud de l’Espagne, mais Purificación la future égérie de Chanel. Alors ne changez surtout pas et continuez à être largué, je ne vous remercierai jamais assez pour ça. »

Le sourire de Purificación se fit soudainement bien plus tendre, et cette fois-ci, il fut adressé à Soren et non à Abigail.

Quoi qu’il en soit, la fausse petite famille arriva à destination, puis une fois les commandes réglées, Purificación s’assit en face du père et de sa fille en les regardant avec un sourire attendri. Ils étaient vraiment magnifiques… Son sourire se fit d’ailleurs bien plus rayonnant aux remerciements de la petite.

« Avec plaisir ! »

L’Espagnole ne s’était commandé qu’un café et s’était apprêtée à se saisir de sa tasse pour le boire, mais elle fut coupée dans son élan par un bout de gaufre tendu dans sa direction. Purificación le fixa avec des yeux ronds, avant de se mettre à pouffer.

« Je vais vraiment finir par croire que vous laissez un peu trop traîner vos yeux ! Et puis, vous savez, je pense qu’on ne nous embêtera plus maintenant, vous n’êtes plus obligé de jouer la comédie. »

L’Espagnole lui offrit un beau sourire, cachant parfaitement les sentiments qui lui étreignaient le cœur. Pourquoi dire ça lui faisait aussi mal ? Est-ce qu’elle aurait voulu que cette supercherie continue ?

« Ça n’a plus trop d’intérêt que je vous offre une gaufre, si vous me demandez d’en manger une partie ! Ne vous inquiétez pas, un simple café me suffira amplement. »

Purificación posa sa main sur celle de Soren, puis elle fit pivoter son poignet pour pointer le morceau de gaufre vers le visage du jeune papa. Chose faite, elle reprit son café dans ses mains pour se réchauffer, le sirotant lentement, puisqu’elle était bien plus occupée à observer Abigail en train de manger. C’était dingue, mais l’Espagnole sentait qu’elle pourrait passer sa vie entière à simplement la regarder ! Sauf que l’air attendri de Purificación disparut aussitôt en entendant la question de Soren. La mannequin était douée pour cacher ses émotions, mais là, il venait de lui planter une lame acérée en plein cœur, sans s’en rendre compte ! Il lui fallut donc quelques secondes pour retrouver son parfait sourire de façade.

« Je n’ai malheureusement pas la chance, ni le bonheur, d’avoir des enfants. C’est vrai que c’est un peu compliqué avec mon travail, mais, le plus compliqué dans l’histoire, c’est qu’il est difficile de concevoir un enfant seule. »

Ce n’était pas tout à fait vrai puisqu’il existait des solutions qui lui permettraient d’avoir un enfant, même sans partenaire avec qui s’engager, mais Purificación était un peu trop conservatrice sur le sujet. Non, si elle devait un jour tomber enceinte, ce serait de l’homme de sa vie. Et puis, de toute façon, même si c’était son rêve de fonder une famille, l’Espagnole était beaucoup trop effrayée à l’idée de se rendre à l’hôpital pour des examens. Avec les sévices qu’elle avait subis de la part de ses géniteurs quand elle était enfant, Purificación était certaine que son corps n’était plus capable de donner la vie. Elle savait au fond d’elle que ce serait impossible, et elle savait aussi qu’entendre un médecin lui annoncer le verdict lui briserait définitivement le cœur. Alors l’Espagnole préférait rester dans le déni, en se disant que, de toute façon, elle ne pourrait pas songer à fonder une famille tant qu’elle n’aurait pas trouvé l’homme de sa vie.

« En tout cas, j’imagine que ça doit être compliqué, oui… Vous avez une autre sœur ? Vous avez parlé de tantes au pluriel. »

Purificación préférait mettre les choses au clair dès maintenant, pour ne pas risquer un nouveau quiproquo. Et si elle n’avait pas encore compris ce qu’il était arrivé à la mère de la petite, elle avait en revanche la certitude qu’elle n’avait plus aucune présence dans sa vie. C’était terrible…

« Je… Je sais que c’est sans doute précipité, mais si jamais vous avez encore besoin de conseils pour refaire la garde-robe d’Abi, je serais ravie de pouvoir vous aider à nouveau. »

Elle était pitoyable… Pour qui allait-elle passer à réclamer d’autres moments comme ça à de parfaits inconnus ? Purificación avait l’impression d’être la pire égoïste de l’univers !

« Enfin, c’est uniquement si ça peut vous aider ! Comme vous disiez que ce n’était pas toujours simple, si je peux vous soulager un peu… »

Quelle idée… Comme si Soren allait lui dire oui alors qu’ils ne se voyaient que pour la deuxième fois !
Soren Haruka
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptyDim 30 Jan - 22:27
Soren sourit doucement à la remarque de Puri. Il était vrai que le choix de ses mots n’avait pas vraiment été du plus judicieux. Cependant, sa sœur et sa mère lui avaient tellement bourré le crâne que le monde de la mode était un tout autre monde. Qu’il en avait malgré lui encore l’habitude. Cependant, il sursauta doucement en tentant de se rattraper.

- Non ! Pas du tout, ce n’est pas ce que je voulais dire. Puis de nous deux, ce serait plutôt moi l’extraterrestre. Vous avez vu ma façon d’approcher les gens.

Il rigola doucement tout en écoutant la suite avec un air un peu plus détendu. Comprenant un peu plus le pourquoi du comment. Effectivement, vu comme ça, il pouvait comprendre qu’elle apprécie la compagnie du jeune homme. C’était sincère de la part de Puri, clairement et c’est sûrement ce qu’avait ressenti Abi, elle voulait sincèrement passer du temps avec eux. Soren haussa tout de même un sourcil lorsqu’elle avoua ne pas pouvoir se lasser, d’eux ou bien de ce mode de vie. Mais oublia bien vite lorsqu’elle conclut en lâchant un rire sincère.

- D’accord, être largué, ça, je sais faire. Donc ça me va. Mais s’il vous plaît… Arrêtez de me remercier. C’est vraiment tout naturel, je vous assure.

Soren lui sourit plus tendrement puis les voilà en train de manger des gaufres. Enfin, pas tous et cela mis Soso un peu mal à l’aise qui tenta une approche en lui tendant un bout de ce qu’il avait dans son assiette. Elle ne lui laissa rapidement pas le choix en lui faisant comprendre gentiment. Puis Soren posa une question, question qui lui offrit une réaction plutôt inattendue de la part du mannequin. Son sourire mit un moment à revenir et Soren comprit sans aucuns soucis, elle voulait des enfants… mais c’était plus profond que ça et il n’avait aucune intention de la forcer à en parler. Elle répondit, mais Soren avoua d’une voix posée.

- Moins compliqué pour une femme que pour un homme, cela dit. Mais je comprends, puis c’est d’autant plus compliqué de gérer les choses seules ensuite. Autant attendre d’avoir la bonne personne sous la main… et encore même là, ce n’est pas gagner.

Encore, Soren utilisa des façons détournées pour éviter que la fillette comprenne. Qu’elle se sente abandonnée. Il ne voulait pas ça. Le jeune homme apprécia d’ailleurs le changement de sujet qu’elle lui apporta après un bref moment de silence. Soren retrouva son sourire et sortit son téléphone pour chercher quelques photos. Une avec Lizzy qui tenait Abi dans ses bras, la petite avait encore 1 an à ce moment et se trouver endormi dans les bras d’une jeune femme de 26 ans aux longs cheveux bruns. Soren ne s’en serait vraiment pas sorti sans elle. Il montra le téléphone.

- Pas vraiment une sœur génétique au sens du terme. Mais elle s’est imposée comme tel il y a plusieurs années. Puis, quand… enfin, elle était là pour m’aider au maximum en Amérique. C’est d’ailleurs sa marraine également. Donc, oui, Abi a bien deux tantes, même si Riku est plus une grande sœur pour elle qu’une tante.

Le jeune homme ne put cacher un moment de surprise à la demande de Puri, inattendu, c’était le bon terme. Soren l’observa alors qu’elle semblait s’enfoncer dans sa proposition. Il était touché par cette demande en réalité et quand le silence fut revenu. Abi tendit sa gaufre pour que Puri morde dedans. Décidément… la fille de son père tout craché. Soren ne put s’empêcher de rire et avoua.

- Vous oserez lui dire non ? Ce n’est déjà pas tous les jours qu’elle partage sa nourriture. C’est un honneur même.

Quelle que soit la décision, la situation amusa Soren, mais il décida de lui répondre.

- Je vais être honnête avec vous Puri… Je pense que si on devait se revoir… Alors autant que ce soit pour d’autres choses. Je me vois mal vous proposer de vous faire venir juste pour nous rendre service. Puis si vous aimez la vie simple, je suis sûr qu’il y a moyen de faire autre chose que du shopping. Une simple ballade par exemple ou je ne sais quoi. Ce serait plus respectueux envers vous que de vous demander de l’aide systématiquement. Puis, faut bien que je laisse un peu de la partie shopping à ma sœur et ma tante. Elles adorent l’habiller aussi.

Soren lui sourit, il avait mis un petit moment au début pour se lancer. Mais au moins, elle aurait d’autres occasions de retrouver ce style de vie plus simple. Puis Soren n'était pas simple, il avait vite fait le lien avec qu'elle avait dit plus tot.
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptyLun 31 Jan - 16:20
Purificación ne put s’empêcher de lâcher un rire franc aux mots de Soren. Lui ? Un extraterrestre ? Certes, il avait à chaque fois eu une manière des plus étranges de l’aborder, mais c’était justement cette fraîcheur et cette spontanéité qui plaisaient tant à l’Espagnole.

« C’est vrai que votre façon de faire est assez particulière… Mais je ne vais certainement pas m’en plaindre ! Alors, si jamais vous avez d’autres amis extraterrestres, je serais ravie de les rencontrer. »

Purificación lui offrit un sourire à la fois amusé, tendre et sincère. Oui, des gens comme ça, elle donnerait beaucoup pour en avoir un peu plus dans son entourage ! Surtout qu’elle pouffa une nouvelle fois aux mots de son interlocuteur.

« Et c’est vraiment tout naturel pour moi de vous remercier ! Comment fait-on du coup ? Dois-je trouver une manière de vous remercier autrement qu’avec des mots ? »

L’Espagnole afficha un sourire malicieux, n’ayant pas pu s’empêcher de taquiner un peu le jeune père alors qu’ils s’installaient à table pour manger ces délicieuses gaufres. Purificación, elle, s’était contentée d’un café, ayant poliment refusé le morceau que lui avait tendu Soren. Si elle commençait à grignoter maintenant, elle n’aurait plus faim pour le dîner, c’était certain ! Et, de toute façon, avec le sujet amené par l’homme assis face à elle… L’Espagnole n’avait plus du tout d’appétit. Parler d’avoir des enfants était quelque chose d’extrêmement douloureux pour la jeune femme qui rêvait de fonder une grande et heureuse famille, alors qu’elle savait pertinemment que ce ne serait sans doute jamais possible à cause de ce corps que ses parents s’étaient évertués à briser. Il fallut quelques instants à Purificación pour chasser cet air triste et retrouver son sourire de façade afin de répondre à Soren, les mots de celui-ci ayant une nouvelle fois eu l’effet d’une flèche lancinante en plein cœur. L’Espagnole tint bon et tâcha de ne pas sourciller.

« Moins compliqué… Disons que ça dépend des circonstances. Mais oui, même si j’aimerais énormément fonder une famille, je préfère ne pas me précipiter. Et puis, encore une fois, ce n’est pas comme si les prétendants sérieux se bousculaient. »

Purificación pouffa pour garder contenance, même si le sujet lui faisait beaucoup de mal. Elle qui se pensait stérile, c’était sans doute plus compliqué pour elle de fonder une famille que pour n’importe quel homme bien portant. Et même si elle avait feinté l’amusement, savoir que personne ne songeait sérieusement à l’avoir dans sa vie la rendait également triste. Elle savait que ça viendrait tôt ou tard, mais pour ça, il faudrait déjà qu’elle cesse son activité de mannequin. Si elle redevenait une personne « normale », peut-être qu’on cesserait de l’aborder uniquement par intérêt et qu’on s’intéresserait vraiment à qui elle était !

Quoi qu’il en soit, Purificación ne put s’empêcher d’afficher une petite moue sincèrement désolée quand Soren évoqua le fait que même avec la bonne personne, fonder une famille pouvait se révéler compliqué. L’Espagnole préféra changer de sujet, ne voulant pas se montrer trop intrusive et surtout risquer que la petite soit triste en les écoutant. Elle ne connaissait rien de la vie de ces deux personnes face à elle, alors mieux valait retourner en terrain sûr ! Purificación se pencha vers le téléphone que Soren tournait vers elle et posa un regard curieux sur cette jolie brune qui tenait un adorable bébé dans les bras. Plus que la jeune femme, ce fut le poupon que l’Espagnole fixa avec un sourire tendre.

« Je vois. C’est vraiment bien que vous ayez pu compter sur quelqu’un pour vous aider, j’imagine que la période a dû être très compliquée pour vous. Et puis, même si ce n’est pas votre sœur génétiquement parlant, ne dit-on pas que les amis sont la famille qu’on se choisit ? »

Le sourire de Purificación se voulait doux, mais intérieurement, encore une fois, elle sentit son cœur se serrer avec une pointe d’envie. L’Espagnole n’était pas bien sûre de pouvoir considérer quiconque dans sa vie comme un membre de sa famille à part son oncle et sa tante. Elle avait certes des collègues de travail qu’elle connaissait depuis de nombreuses années, mais c’était différent d’une amitié aussi sincère que pouvaient vivre Soren et cette jeune femme.

Purificación s’en voulut d’avoir des pensées aussi sombres alors qu’elle passait pourtant un très bon moment avec ces deux personnes, alors elle préféra changer une nouvelle fois de sujet pour faire une proposition vraiment étrange à Soren : elle voulait qu’il l’appelle à nouveau si jamais il avait besoin d’aide pour de futurs moments shopping. Mais plus elle parlait, plus elle avait l’impression de s’enfoncer dans sa proposition complètement idiote. Ils ne se connaissaient pas, bien sûr qu’il n’allait pas accepter ! Qu’est-ce qui lui avait pris de sortir un truc pareil ? Purificación sentit la gêne teinter légèrement ses joues, surtout en voyant la surprise se dessiner sur le visage de Soren, expression qui se transmit d’ailleurs aussitôt à la mannequin quand elle vit une gaufre tendue vers elle. L’Espagnole se sentit fondre en voyant les magnifiques yeux émeraude d’Abigail se poser sur elle, attendant qu’elle se saisisse de son goûter. Évidemment qu’elle ne pouvait pas refuser ! La tendresse et le bonheur se lisaient clairement sur le visage de Purificación, qui aurait sans doute lâché un « Aaaaahwn » hyper niais si elle ne s’était pas retenue.

« Ça me touche vraiment beaucoup que tu veuilles bien partager ta gaufre avec moi Abi, merci ! Tu es adorable ! »

Purificación se redressa et se pencha en avant au-dessus de la table, puis elle soutint la gaufre d’une main avant de venir y croquer un tout petit bout, histoire que la petite n’ait pas encore faim après l’avoir terminée. Chose faite, elle se rassit et manqua de s’étouffer en écoutant Soren. Il acceptait ? Pire, il lui proposait vraiment d’autres moments ensemble en dehors de magasins de vêtements ?! Purificación le fixa avec de grands yeux ronds, terminant son café d’une traite pour éviter de se mettre à tousser, puis elle attendit quelques secondes avant de se lancer, histoire de reprendre un peu contenance.

« Je… Je ne sais même pas quoi vous répondre, vu que vous m’avez demandé de ne plus vous remercier… On ne se connaît pas, alors vous proposer de passer encore d’autres moments comme ça en votre compagnie, c’était parfaitement déplacé de ma part. Jamais je ne vous aurais trouvé irrespectueux si vous aviez accepté de me revoir simplement pour que je vous aide. Je vous ai proposé ça parce que ça me ferait plaisir de pouvoir vous aider à nouveau. Mais… Je dois avouer qu’une simple balade me ferait extrêmement plaisir, surtout que je me sentirais mal de piquer le travail de votre sœur et de votre amie. »

Purificación était plus que comblée à cet instant précis, en témoignaient son sourire qui ne quittait plus ses lèvres et ses yeux sombres légèrement humides sous l’émotion.

« J’ai vraiment de la chance de vous avoir rencontrés tous les deux, vous êtes adorables. »

L’Espagnole leur offrit son plus beau sourire et se leva pour contourner la table. Elle s’approcha tout d’abord d’Abigail, s’accroupissant près d’elle en tendant délicatement ses mains vers son visage. Tout en tendresse, elle s’avança pour déposer un baiser sur la tempe de l’enfant. Chose faite, elle se redressa et s’approcha cette fois-ci du jeune papa.

« Puisque je n’ai pas le droit de vous remercier avec des mots, laissez-moi vous témoigner ma gratitude autrement. »

Purificación tendit ses mains vers le visage de Soren, cette fois-ci, avec un sourire amusé, puis elle se pencha en avant pour déposer un bisou sur la joue de ce dernier. Elle ne s’attarda pas trop, histoire de ne pas le mettre trop mal à l’aise, puis elle se redressa avant de retourner s’assoir à sa place.

« En tout cas, ces gaufres sont vraiment délicieuses ! Je vais tout de suite noter l’adresse pour y revenir une prochaine fois ! Et euh… Est-ce que vous seriez d’accord pour que… nous échangions nos numéros ? »

Purificación était presque mignonne à être gênée comme ça pour un simple échange de numéros ! On aurait presque dit une adolescente !
Soren Haruka
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Le Flash de trop [Pv Purificaçion] EmptyMar 8 Fév - 12:47
Il était vrai que Soren avait un naturel qui pouvait parfois complétement désarmer les personnes qui n’étaient pas habituées. Cela avait même le don d’attirer une certaine forme de méfiance, de crainte que le jeune homme ne soit pas vraiment sincère. Alors qu’en réalité, Soren était trop droit pour oser envisager l’idée de tromper qui que ce soit, sauf dans le cas où ce n'était affectueusement et pas méchant. Il rigola donc à a réponse de Puri et répondit d’une voix amusée.

- Non, je n’ai pas beaucoup d’amis comme ça, mais c’est de famille en revanche.

Comme elle avait déjà pu le constater avec Riku. La suite en revanche eut le mérite de décontenancer le surveillant qui ne sut pas vraiment trop comment répondre sur le moment. Que voulait-elle dire par là ? Peut-être simplement comme pour cette gaufre qu’elle leur offrait. Soren répondit donc avec un petit sourire.

- Tout dépend, je me sentirai bientôt redevable à force aussi si vous me remerciez trop, peu importe la façon.

Puis vint le sujet un peu sensible, Soren le ressentit presque aussitôt après avoir posé la question. Puri avait eu un peu de mal à cacher cela. Soren n’aurait pas su dire ce qui se passait dans la vie de la jeune femme et ne se risquerait pas vraiment à lui demander, car ce n’étaient pas ses affaires. Mais s’ils continuaient à se rencontrer et à bien s’entendre, Soso lui demanderait sûrement de lui en dire plus. Sa curiosité était un vilain défaut, mais c’était aussi, car il avait ressenti quelque chose de douloureux pour elle et voulait être un peu là pour la soutenir. Il eut juste une surprise à la fin de sa phrase, mais réalisa qu’effectivement, elle était belle, mannequin… Elle ne devait pas avoir beaucoup d’hommes bien dans sa vie… Son statue pouvait intimider la plupart des personnes voulant quelque chose de sérieux… du moins Soren le supposa.

La discussion dévia un peu sur la famille de Soren, ou plutôt sa sœur de cœur. Il éluda la partie sur la mère de la petite et Puri réagit assez bien en ne relevant pas ce passage. Soren hocha d’ailleurs la tête à sa réponse et puis un nouveau sujet, inattendu, arriva sur la table. Ce qui eut le don de décontenancé Soren, tant il n’avait pas pu le voir venir pour le coup. Sa fille le surprit encore plus, copiant le geste de son père un peu plus tôt et cette fois, la brune ne put pas vraiment lui dire non comme au jeune homme qui observa la scène avec un grand sourire amusé.

Si sa fille suivait les traces de son père, c’était inattendu… Pour lui en tout cas. Il avait tellement cru qu’elle serait intenable comme l’avait été sa sœur à l’époque. Pourtant, non, c’était une petite calme, limite adorable, jamais de caprice ou très peu… mais peu de rire aussi. Soren était donc plutôt content de la voir faire à ce moment, elle avait déjà clairement adopté le mannequin. Ce qui influença la réponse qu’il donna.

Puri eut une telle réaction que même le jeune homme dut s’empêcher de rire. Elle ne l’avait pas vu venir non plus. C’était une affaire de famille aussi de prendre les gens par surprise. La réponse d’autant plus, ce que le jeune homme apprécia profondément, Puri semblait vraiment droite dans sa vie et dans ses valeurs, mais elle semblait aussi avoir besoin de retrouver une normalité qu’elle avait perdu, Soren avoua alors un peu trop rapidement pour que ce ne soit pas suspect.

- Ce sera avec plaisir alors.

Il se surprit lui-même, mais sa surprise alla plus loin après le baiser sur la joue. Le jeune homme ne l’avait pas vraiment vu venir, mais ce simple contact eu le don de le réchauffé. Il n’ajouta rien cependant et resta un petit instant silencieux pendant que Puri prenait l’adresse de l’endroit. Après quoi, il sortit son téléphone pour échanger son numéro avec le sien en lâchant un petit.

- Oui, bien sûr, ce sera plus pratique, je pense si on doit se recroiser…. Plus normal aussi.

La fin, ce fut en riant, mais Soren le fit surtout pour retrouver sa contenance. Le repas touchant à sa fin et voyant que l’heure avait tourné, il dut mettre fin à ce moment, un peu à contrecœur pour le coup, mais il avait ses cours à continuer. Le jeune homme proposa alors d’une voix calme.

- Bien, je pense qu’on ne va pas tarder à y aller. Je … vous pouvez me faire signe quand vous en aurez envie et si jamais j’ai besoin de votre aide… je saurais où vous trouver.

Elle avait eu le don de le mettre un peu mal à l’aise, Soren ne se sentait pas mal, mais simplement bien. Ça faisait longtemps. Il se leva et accompagna la jeune femme jusqu’à la sortie du centre commercial, puis après l’avoir regardé partir quelques secondes… Il dut admettre une chose… Le jeune homme avait belle et bien mentit au début de cette journée. Son regard avait dévié quelque peu et la tenue ne semblait pas si trompeuse. Soren sursauta, rougissant et lâcha une phrase qu’il était le seul à pouvoir entendre.

- Ah ! Mais ça va pas, qu’est-ce que je suis entrain regarder, moi ?! Heureusement qu’elle ne s'est pas retourné…Allé Abi, on rentre et on ne dira rien à personne sur ce petit incident.

En était-ce vraiment un ?
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