Une fois tous de retour sur le camp, après plusieurs heures à crapahuter chacun de votre côté, vous constatez que la cabane est dans un état bien plus avancé que la veille : vous pourrez tous vous y abriter sans souci, même si le toit fait de feuilles et de branchages ne semble pas être le plus étanche du monde. Le temps se couvre alors que la lumière décroît, mais, fort heureusement, vous disposez à présent d'un feu pour vous réchauffer, vous éclairer mais aussi… cuisiner ! Le groupe en charge de la nourriture vous a ramené de quoi faire un nouveau repas frugal : 4 crabes dont 3 écrasés qui seront un peu plus compliqués à manger, des bananes, des mangues, quelques baies et une grosse racine de manioc que vous pourrez donc préparer grâce à la casserole que les organisateurs vous fournissent. À la fin de votre repas, vous avez encore un peu de temps pour profiter de la plage avant de tous vous rassembler sous votre cabane pour profiter d'une bonne nuit de sommeil…

Ou pas ! Aux alentours de 7h00, un orage éclate et des trombes d'eau s'abattent sur votre campement. Vous vous réveillez d'abord à cause du bruit, puis à cause de la pluie qui finit par passer à travers votre toiture de fortune. Ce ne sont que quelques gouttes, mais vous êtes rapidement trempés et impossible de vous rendormir. Les organisateurs n'arrivent qu'une heure plus tard pour vous expliquer que, même si le beau temps n'est pas au rendez-vous, vous allez devoir partir faire vos diverses activités si vous souhaitez pouvoir vous sustenter pour le déjeuner. On vous offre toutefois, comme la veille, un petit bol de riz histoire de vous redonner des forces et du courage.

Après quelques minutes donc, le temps que vous finissiez tous votre petit-déjeuner miniature, les organisateurs vous appellent et annoncent les derniers groupes de ce stage de survie.

“Thomas J. Hinrich et Mitsuko Takeuchi ! Vous formerez le groupe n°1 qui sera chargé de protéger et entretenir le feu ! Si vous voulez que l’ensemble des survivants puissent manger un dernier repas chaud avant de quitter l’île, vous devrez faire en sorte que la pluie ne vienne pas à bout de votre feu. N’hésitez pas à lui confectionner un petit abri et à l’alimenter en allant chercher du bois dans la forêt voisine ! Bon courage !”

L’organisateur vous laisse une machette au cas où vous voudriez couper de grosses branches pour confectionner un abri de fortune à votre feu, puis il vous laisse seuls sous la pluie pour vous débrouiller.




HRP : Et voilà ! C’est parti pour cette troisième et dernière journée de survie ! Vous devrez donc poster à la suite de ce message pour vous lancer dans la mission qui a été confiée à votre groupe ! Vous devrez obligatoirement poster un message avant le 9 août à 23h59, heure de fin de l’étape, faute de quoi, vous ne pourrez pas participer à la cloûre de l’évent. Il vous sera demandé ici de poster selon l’ordre de votre choix, avec une action à chacune de vos réponses. Le dé que vous avez lancé précédemment déterminera en effet le degré de réussite de cette action. Le résultat sera ensuite illustré par un post du PNJ pour vous détailler la situation et vous permettre de poursuivre votre activité !
Pour résumer simplement donc : chacun des membres de votre groupe devra poster une réponse avec une action. Suite à ce premier tour, le PNJ interviendra pour vous expliquer le degré de réussite de chacune de ces actions. Vous pourrez ensuite repartir pour un tour de réponse, avant de devoir à nouveau lancer un dé et attendre l’intervention du PNJ pour poursuivre.
Vous l’aurez compris, plus vous posterez, plus vous pourrez faire avancer votre situation et donc la réussite de votre mission ! Puisqu’aucune limite de mots n’est imposée, n’hésitez pas à écrire des rps plus courts si cela peut vous permettre de répondre plus rapidement !

Petit détail supplémentaire : vous êtes certes limités à une action par message, mais vous êtes également libre de ne pas en faire du tout, surtout pour le premier tour ! Le PNJ interviendra quand même après le premier tour de réponse et se basera sur vos lancers de dés pour vous proposer la suite de votre aventure !

Après avoir dessiné la carte, les trois compagnons du jour rentrent au campement, non pas peu fiers d'avoir réussi leur mission même si tout le monde n'est pas indemne tout de même. Il faut dire que cette mouette de malheur leur en aura fait voir de toutes les couleurs et c'est avec plaisir que Mitsuko rejoint les autres, constatant un beau feu et une cabane qui tient debout. Tout est enfin prêt pour passer une bonne soirée, en plus, tout le monde a encore une fois le droit à un petit repas bien mérité. Le jeune femme parle avec quelques personnes avant de profiter un peu de l'eau une dernière fois et de rejoindre le campement avant de se coucher. Fatiguée de sa journée, elle s'endort plutôt rapidement.

___

Légère brise fraiche au milieu de la nuit et le résultat ne se fait pas attendre au réveil. Grelottant, Mitsuko ouvre un oeil en sentant les premières gouttes de pluie puis un sursaut au tonnerre qui gronde alors, réveillant tout le monde. Il se met à pleuvoir des trombes d'eaux et rapidement elle se retrouve trempée. Mouillée pour mouillée, elle soupire et s'attache les cheveux en une tresse pour ne pas qu'ils la gênent. Se mettant tout de même à l'abris des arbres comme elle le peut et surtout se couvrant d'un gilet pour ne pas attraper plus froid, elle est contente lorsque les organisateurs arrivent mais déchante très vite.

Premièrement elle éternue et sent le rhume arriver, ensuite elle se retrouve avec Thomas, son collègue. Ils sont quelque peu parlé mais elle sait qu'il risque de prendre un malin plaisir à la rabaisser et elle ne va pas aimer ça et pour finir, ils se retrouvent à protéger le feu qui semble quasiment déjà éteint. A peines seuls, elle se tourne vers Thomas à qui elle donne la machette et prend son gilet pour le mettre au dessus du feu histoire qu'il ne s'éteigne pas.

- Vous pensez construire quelque chose rapidement pour le garder à l'abri avant de le remettre en route ? Il faudrait pas un truc trop petit pour pas que ça prenne feu..

Elle s'occupera de l'embêter un peu plus tard, quand le feu sera sauf.

Rappel des résultats de vos lancers : Thomas J. Hinrich (9) et Mitsuko Takeuchi (1)



Quelle bonne idée d’utiliser son gilet pour essayer de protéger le feu qui menace de s’éteindre sous la pluie fine qui s’abat toujours sur le camp ! Mais c’est encore mieux si on n’en détourne pas son attention ! Pendant qu’elle parle avec Thomas et le regarde s’affairer à construire un petit quelque chose pour mieux protéger leur source de chaleur et de lumière, mais aussi ce qui leur permettra de manger chaud le midi venu, Mitsuko ne se rend pas compte que ses bras se baissent de plus en plus, mettant son vêtement à portée des flammes les plus hautes qui crépitent encore. Le gilet commence donc à prendre feu sans que la demoiselle ne s’en rende compte. Heureusement, Thomas intervient une nouvelle fois pour sauver la donne, arrachant le vêtement des mains de la professeure pour le jeter plus loin et éviter qu’elle ne se brûle ou qu’il étouffe carrément les faibles flammes qui subsistent. Vous n’avez plus qu’à trouver une autre alternative, et vite !




HRP : Vous pouvez dès à présent poster encore une fois chacun, dans l’ordre de votre choix. Je vous invite également à lancer un nouveau dé dans le sujet dédié, afin de me permettre de déterminer la prochaine situation dans laquelle vous vous retrouverez ! Bonne chance… Krr krr krr !

La météo n'était pas aussi clémente que prévu. La pluie, dernière invitée de cette sortie au grand air était venue jouer les rabat-joie. Rien de mieux qu'un peu d'eau pour éteindre le feu si durement allumé. C'était à lui et sa collègue "préférée" de tenter de sauver le feu de cette intempérie. Thomas s'affaira aussitôt à mettre sur pied un petit abris afin de préserver les faibles braises restantes. En attendant, sa collègue utilisa son gilet le temps que l'ouvrage soit fait.

L'habit prit feu et le sportif du se jeter sur elle pour le lui arracher des mains et le jeter plus loin. Non seulement c'était dangereux pour elle mais en plus elle risquait de mettre fin au feu.

- Faites gaffe ! Vous allez vous blesser à force de ne jamais regarder devant vous, disait celui qui l'avait percutée en pleine course parce qu'il regardait une balle plutôt que ce qui se trouvait devant lui.

Ceci fait, il s'empressa de retourner à la structure qu'il était en train de concevoir avant que Mitsuko ne décide d'allumer le feu.

- Venez me donner un coup de main. On sera plus efficaces pour faire un petit abris plutôt que de rester chacun dans son coin. Et puis autant vous bouger sinon vous allez attraper la mort, même si c'est déjà un peu le cas.

Ses directives données, il retourna à ses morceaux de bois pour les installer autour du feu avant de placer un toit fait de feuilles ou d'un vêtement de pluie en fonction de qu'il avait sous la main.

Alors qu'elle regardait ce que son collègue faisait, elle ne se rendit pas compte que son gilet commençait à chauffer et à prendre un peu feu, ses mains se rapprochant alors dangereusement de la source de chaleur. Elle ne comprit pas tout lorsqu'il se rua vers elle, tombant les fesses dans le sable sur le coup de la surprise, constatant son gilet foutu sur le sable et soupira.

- Bon... plus qu'à en racheter un en revenant sur le continent...

Elle se tourna vers le brun et se releva, grimaçant en essayant d'enlever le sable mouillé qui était collé à son short et ses mains. Il ne lui restait plus que son haut de maillot de bain et son t-shirt qui prenait clairement la flotte et lui collait à la peau.

Aux mots de Thomas, elle acquiesça et le rejoignit, l'aidant tant bien que mal à concevoir l'abris, veillant tout de même à ce que le feu ne s'éteigne pas entièrement.

- Il reste du bois sec ? Pas sur que ça repartira avec du bois humide...

Elle se leva et essaya de repérer l'endroit où elle avait trouvé de quoi allumer le feu lors de sa première mission pour "se bouger un peu" comme l'avait si bien suggéré l'américain.

Rappel des résultats de vos lancers : Thomas J. Hinrich (1) et Mitsuko Takeuchi (4)



La pluie commence petit à petit à se calmer pour ne plus être qu’un mauvais souvenir, mais avant de vous laisser tranquilles pour de bon, Mère Nature décide de laisser éclater un nouveau grondement, comme un avertissement pour vous signifier que vous n’êtes finalement que peu de choses. Ce coup de tonnerre soudain parvient à faire légèrement sursauter Thomas alors qu’il était en train de poser un toit de feuilles sur son assemblage de branches pour tenter de protéger le feu de plus en plus faiblissant. Ce sursaut lui fait perdre toute minutie et délicatesse, le toit de feuilles s’effondrant alors sur les braises déjà faiblardes. Pendant ce temps, Mitsuko parvient à trouver un peu de bois sec à l’orée de la forêt, mais pas suffisamment pour réussir à alimenter et faire repartir ce feu qui, si vous ne parvenez pas à le relancer, s’éteindra certainement pour de bon.




HRP : Vous pouvez dès à présent poster encore une fois chacun, dans l’ordre de votre choix. Je vous invite également à lancer un nouveau dé dans le sujet dédié, afin de me permettre de déterminer la prochaine situation dans laquelle vous vous retrouverez ! Bonne chance… Krr krr krr !

Foutu tonnerre ! Il fallait qu'il se manifeste au pire moment alors que le professeur de sport était à deux doigts de réussir son toit en feuilles. Désormais elles étaient sur le point d'étouffer le peu de braises qui restaient. Thomas maudissait la personne qui lui refilait une telle poisse. Il se demandait si ce n'était pas la faute de sa collègue. Il lui arrivait toujours des trucs bizarres en sa présence. Affaire à suivre.

Thomas se mit à récupérer les feuilles dans l'espoir que les braises fussent encore exploitables. Il ne fallait pas se brûler avec ce qu'il restait du magnifique feu allumé quelques heures auparavant. Mais il ne fallait pas non plus trop trainer sans quoi ils allaient tout perdre et la faute allait lui retomber dessus.

- Rah ! Crotte de bique unijambiste ! Pourquoi faut-il toujours que ça m'arrive ?

Il lança un regard à sa collègue qui ramenait du bois et lui posa une question.

- Je ne sais pas ! Venez m'aider ou on va le perdre !

Comme dans une série américaine, ils étaient les médecins penchés sur le malade dont la vie ne tenait qu'à un fil. Sauf qu'ils n'avaient ni compresses ni défibrillateur. Une bataille bien mal engagée. En plus de tout cela un détail le bloqua : sa collègue trempée jusqu'aux os. Il voyait un peu plus de détails qu'il ne le devait. Mais ce n'était pas le moment de se focaliser là-dessus Monsieur Hinrich !

Rappel des résultats de vos lancers : Thomas J. Hinrich (1)



Vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir mais, malheureusement, le feu n’a pas pu être sauvé. Le toit de feuilles qui s’est effondré sur les braises faiblissantes a finalement eu raison de votre patient du jour, l’emportant dans un profond sommeil. La pluie a cessé, le vent a pris et vous voyez les autres rescapés qui commencent à revenir vers le campement. C’est malheureusement un échec et vous allez devoir prendre votre tout dernier repas à l’image de celui de votre premier jour sur l’île : froid.