Après de longues heures à travailler chacun de votre côté, vous finissez par tous vous rejoindre au niveau de votre campement, là où gisent les branches qui serviront, un jour, à bâtir cette fameuse cabane. Car oui, vos camarades n’ont malheureusement pas eu le temps de mener à bien leur mission et vous devrez donc tous dormir à la belle étoile ce soir. Fort heureusement, le temps sera clément et il n’y aura que les ronflements de certains de vos camarades ou la dureté du sol qui pourront vous empêcher de dormir (ainsi que les petites bébêtes des environs…). Mais ce n’est pas le seul groupe à avoir fait chou blanc, puisque celui en charge du feu n’a pas réussi à en allumer un avant que le soleil ne commence doucement à tomber sur l’horizon. Vos camarades en charge de l’eau reviennent quant à eux avec 11 gourdes remplies sur les 12, l’eau n’étant pas encore rendue potable, et ceux en charge de la nourriture vous ont ramené de quoi faire un petit repas frugal : 6 noix de coco, quelques poignées de baies très appétissantes, 6 mangues et trois racines de manioc.

Inutile de dire que ce n’est pas terrible pour une première journée ! Les organisateurs se sentent même un peu mal pour vous ! Résultat, ils vous donnent un petit coup de main pour l’eau, afin que chacun puisse boire autant qu’il le souhaite, et ils se chargent d’allumer un feu à l’écart de votre campement pour faire cuire votre manioc et vous le ramener une fois prêt.

Vous pouvez donc manger tous ensemble et vous coucher en admirant le beau ciel étoilé qui s’étend à perte de vue, le bruit des vagues s’échouant sur la plage vous berçant jusqu’à ce que le sommeil vous gagne…

Vous vous réveillez le lendemain, après une nuit passée à la belle étoile et sur du sable plus ou moins inconfortable selon votre sensibilité, le soleil pointant rapidement le bout de son nez en traversant les branchages au-dessus de vos têtes. Vous prenez le temps de vous réveiller avant que les organisateurs n'arrivent vers vous avec de quoi boire et manger. Rien de bien exceptionnel, mais chacun aura le droit à un petit bol de riz nature, histoire que vous ayez quand même quelque chose dans le ventre avant de vous lancer à nouveau à l’aventure !

C’est en début d’après-midi, après que vous ayez pu profiter un peu de la plage, que les organisateurs vous approchent à nouveau pour annoncer les groupes du jour.

“J’espère que vous êtes prêts ! Les groupes ont été modifiés aujourd’hui, même si les missions restent sensiblement les mêmes qu’hier, étant donné que certaines n’ont pas pu être menées à bien.”

L’organisateur désigne les branches de votre future cabane qui gisent toujours sur le sable en pouffant doucement.

“Je vous souhaite bonne chance à tous pour cette nouvelle journée !”

L’homme vous adresse un clin d'œil et laisse ses quatre collègues faire l’appel pour chaque groupe afin d'expliquer la mission qui leur sera confiée aujourd’hui.

“Thomas J. Hinrich, Anders Johansson et Véronique Dubreuil ! Vous formerez le groupe n°1 qui sera chargé de faire du feu ! Pour mener à bien votre mission, voici quelques petites explications sur les différentes techniques qui existent pour y arriver. Vos camarades ont déjà ramené quelques éléments, mais il vous manque encore quelques pierres pour délimiter votre feu, ainsi que les bouts de bois secs qui vous permettront d’entamer la combustion. Vous disposez déjà de suffisamment de petit bois pour vos tentatives, et vous trouverez tout ce qu’il vous manque aux abords de la forêt. Bonne chance à vous !”

L’organisateur qui vous a appelés vous tend donc un petit papier listant les différentes techniques permettant de faire du feu, puis s’éloigne après vous avoir souhaité bonne chance à nouveau. Vous n’avez plus qu’à vous mettre d’accord sur la technique à employer, puis partir à la recherche de tout ce dont vous aurez besoin pour tenter d’allumer ce foutu feu !






HRP : Et voilà ! C’est parti pour cette deuxième journée de survie ! Vous devrez donc poster à la suite de ce message pour vous lancer dans la mission qui a été confiée à votre groupe ! Vous devrez obligatoirement poster un message avant le 26 juillet à 23h59, heure de fin de l’étape, faute de quoi, vous ne pourrez pas participer à l’étape suivante. Il vous sera demandé ici de poster selon l’ordre de votre choix, avec une action à chacune de vos réponses. Le dé que vous avez lancé précédemment déterminera en effet le degré de réussite de cette action. Le résultat sera ensuite illustré par un post du PNJ pour vous détailler la situation et vous permettre de poursuivre votre activité !
Pour résumer simplement donc : chacun des membres de votre groupe devra poster une réponse avec une action. Suite à ce premier tour, le PNJ interviendra pour vous expliquer le degré de réussite de chacune de ces actions. Vous pourrez ensuite repartir pour un tour de réponse, avant de devoir à nouveau lancer un dé et attendre l’intervention du PNJ pour poursuivre.
Vous l’aurez compris, plus vous posterez, plus vous pourrez faire avancer votre situation et la réussite de votre mission ! Puisqu’aucune limite de mots n’est imposée, n’hésitez donc pas à écrire des rps plus courts si cela peut vous permettre de répondre plus rapidement !

Petit détail supplémentaire : vous êtes certes limités à une action par message, mais vous êtes également libres de ne pas en faire du tout, surtout pour le premier tour ! Le PNJ interviendra quand même après vos premières réponses et se basera sur vos lancers de dés pour vous proposer la suite de votre aventure !

Mot de la fin : J’en avais brièvement parlé l’autre jour sur Discord, mais comme je serais absente une semaine sans aucun accès à mon ordinateur, l’évent souffrira d’une petite pause ! Du 13 au 19 juillet, aucun PNJ ne pourra intervenir, ce qui vous laissera, si vous le souhaitez, une semaine supplémentaire pour terminer le tour en cours. Je posterai ensuite avec le PNJ pour les groupes à jour dès mon retour le 20 juillet, et cette deuxième activité se prolongera jusqu’au 26 juillet pour vous laisser les deux semaines de jeu prévues ! Si jamais vous avez des questions, je resterai disponible sur Discord !

ENFIN ! Enfin la chance leur souriait ! Le trio de bras cassés avait donc quitté la zone des mangues maudites pour partir à la recherche d’un point d’eau afin de nettoyer leurs petits bobos. Il ne leur fallut que quelques minutes de marche pour atteindre le Graal, Anders s’empressant de retirer ses chaussures pour tremper ses pieds et ses mollets dans le petit ruisseau qui coulait parmi la végétation. Il récupéra de l’eau et nettoya au mieux ses griffures au niveau du bas de ses jambes, avant de regarder si les deux autres avaient besoin d’un coup de main. Et ce fut en regardant dans leur direction qu’Anders repéra…

« Des noix de coco ! »

L’Islandais sortit bien vite de l’eau et alla récupérer les noix qui se trouvaient déjà au sol, les secouant pour s’assurer qu’elles n’avaient pas l’air trop pourries. Un grand sourire se dessina alors sur ses lèvres quand le médecin scolaire s’approcha et lui confirma qu’ils pouvaient les ramener sur leur campement, découvrant, à son tour, un peu plus loin, des baies qu’il se souvenait avoir vues sur la liste qu’il avait précédemment égarée. Parfait !

« Super ! Finalement, on a bien fait de changer de zone ! »

Anders remplit rapidement son sac de fortune, aidant James à faire de même, puis le trio décida qu’il était temps de rentrer sur leur campement. De toute façon, ils ne pouvaient plus rien transporter, surtout que le médecin scolaire aidait toujours Min-Ho à marcher. Ils arrivèrent donc sur le campement, l’Islandais affichant un air victorieux alors qu’il dévoilait toutes leurs trouvailles aux autres survivants. Certes, ce n’était pas le repas du siècle qui les attendait, mais c’était déjà mieux que rien !

À la fin de la soirée, Anders avait toujours un gros creux à combler après ce repas un peu trop frugal à son goût, mais toutes les émotions du jour l’avaient suffisamment fatigué pour ne pas qu’il y accorde trop d’attention. Il sombra d’ailleurs assez rapidement dans un profond sommeil, s’étalant en mode étoile de mer sur le sable jusqu’à son réveil le lendemain matin.






Anders grogna et se tourna dans le sable quand les rayons du soleil commencèrent à percer les branchages qui le surplombaient. Il attrapa son sac à dos et y colla son visage pour se cacher de la lumière alors que les autres survivants émergeaient doucement eux aussi. Il resta immobile plusieurs longues minutes, daignant finalement tourner la tête pour regarder ce que faisaient les autres. C’était dingue, peu importait l’endroit, il n’était pas du tout du matin ! Mais quand il entendit que les organisateurs distribuaient des bols de riz, Anders se redressa d’un coup et s’approcha pour récupérer le sien, son ventre témoignant sa gratitude par un grondement sourd.

Le bol de riz englouti à la vitesse de la lumière, Anders resta quelques instants à fixer la mer et les gens qui se baignaient. Il n’avait pas trop envie d’y aller, parce qu’il sentait que ses griffures aux mollets allaient piquer à mort avec l’eau salée mais… Ce serait beaucoup trop dommage de ne pas rejoindre toutes ces jolies filles en maillot de bain ! Le blond alla donc faire trempette avec les autres, ne sortant que lorsque les organisateurs les invitèrent tous à se rapprocher d’eux pour l’annonce des équipes du jour. Anders jeta presque aussitôt un regard à Akio, Haru et Sora, ceux qu’ils connaissaient le plus, espérant vraiment qu’il pourrait être avec l’un d’entre eux mais… Loupé.

« Bon bah… On arrivera peut-être à tomber ensemble demain… »

La déception était grande… jusqu’à ce qu’Anders réalise que la fameuse Véronique qui allait faire équipe avec lui n’était autre que la jolie blonde qu’il avait déjà repérée dès leur arrivée sur l’île ! Parfait ! Bon, par contre, le mec qui était avec eux… Pas du tout intéressant, trop de virilité, ça n’intéressait pas Anders !

L’Islandais s’approcha des deux autres, les gratifiant d’un de ces sourires dont il avait le secret, charmeur et solaire à la fois.

« Salut ! On n’a pas encore trop eu l’occasion de discuter, c’est moi Anders du coup ! Véronique et Thomas, j’imagine ! J’suis content de faire équipe avec vous pour aujourd’hui ! Est-ce que vous avez de l’expérience pour faire du feu ou pas ? »

Le blond s’approcha des deux autres avec le papier pour qu’ils puissent tous regarder ce qui y était inscrit, Anders ne se privant pas pour frôler le corps de Véronique avec le sien en se rapprochant subtilement.

« Comment vous voulez procéder ? On reste ensemble ou vous voulez vous séparer pour se répartir les tâches ? »

En tout cas, peu importe ce qu’ils décidaient, du moment qu’il pouvait faire un binôme avec la jolie Véronique plutôt qu’avec Monsieur Muscles !

La solution pour Véronique lui semblait logique.

— Bien, je l'aurais recrachée?

Car oui, si l'eau n'était pas potable, elle aurait eu un mauvais goût. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Cependant, le temps finit de donner raison à Sora alors que des maux de ventre commencèrent pour Véronique. Pendant un moment, elle se demanda si c'était l'eau ou si elle commençait ses règles. Surtout, elle n'était pas certaine, laquelle des deux possibilités était la pire.

Après s'être perdus, ils finirent par arriver au campement sain et sauf... avec une gourde trouée. Bon, ils pourraient toujours partager ce qui reste. La vue du soleil couchant était magnifique, mais celle de la plage, avec le rond de feu inachevé, la cabane inexistante et l'eau toujours non potable qu'ils rapportaient, il fallait croire que l'ensemble du groupe était mal en point. Victorieux, trois des hommes sortirent aussi du bois, apportant des vivres, quoique frugaux, mais au moins, c'était une victoire de leur côté.

Comme le pensait bien Véronique, les organisateurs ne les laisseraient pas mourir de faim et soif et ils eurent de l'eau potable pour la soirée. Tojours mal en point, Véro ne mangea pas beaucoup et s'approcha d'Ariana qui semblait aussi mal en point. Regardant autour, elle lui proposa d'aller dormir ensemble, dans un coin où les arbres pourraient faire un peu d'ombre afin de ne pas avoir le soleil directement sur elles au réveil. De plus, collées ensemble, elles pourront profiter de la chaleur de l'autre pour la nuit.

***

Le lendemain, maillot de bain et dans la mer! De quoi revigorer le corps qui se sent déjà mieux. Le bol de riz passe bien aussi. Pour la prochaine étape, Véro finalement ne fait que passer un short par dessus le bas de son bikini et garde le haut tel quel. Alors que les organisateurs reviennent pour le plan de la journée, Véronique se rapproche des autres en tordant ses cheveux humides. Elle aurait dû se faire des tresses avant de partir, ça aurait été plus joli et pratique pendant l'événement...

Bon, cette fois-ci, elle s'occupait du feu avec un grand homme à l'air un peu sérieux et le blond charmeur. Elle répondit à son sourire sur le même air charmeur.

— Salut Anders... et Thomas!

Elle n'allait quand même pas mettre l'autre en retrait quand même! Ils devaient réussir tous les trois à faire le feu. Le blond qui s'était rapproché en frôlant son corps lui fit faire un léger frisson.

— Pas du tout dans mon cas, mais avec les instructions, c'est déjà pas mal! Reste à voir ce qui manque par rapport à ceux qui ont commencé hier...

Elle regarda le rond de feu et autour d'eux pour voir ce qui restait à emmener. Ce faisant, elle croisa le regard de la jeune fille qui s'était bien collé sur le blond, un regard qui en disait long. Véronique lui fit un sourire, non pas taquin, mais un sourire simple qui se voulait amical.

— Je crois que ta copine là-bas te trouve trop volage...

Elle pointa du menton Haru qui partait avec son groupe.

— Bon, il manque visiblement quelques pierres et du bois. Peut-être qu'un de vous pourrait aller chercher les pierres manquantes, quitte à faire plus d'un voyage, un autre va chercher le bois pour le feu et je peux rapatrier ce qui reste ici? Déjà, selon le plan, il faudrait déjà que la partie feu soit plus creuse. Donc je veux tenter de faire une sorte de creux à l'intérieur des pierres qui délimitent le cercle? Vous en pensez quoi?

Peut-être que l'autre aurait une meilleure idée.

Rappel des résultats de vos lancers : Anders (10) et Véronique (5)



Vous décidez donc de vous répartir les tâches : Thomas part de son côté, Véronique se charge de creuser un peu plus dans l’intérieur du cercle de pierres entamé, puis elle finit par rejoindre Anders qui est en charge de trouver les petits morceaux de bois secs qui serviront au départ du feu grâce à un système de friction. L’enseignant n’est toujours pas revenu sur le campement avec les pierres manquantes, mais les deux étudiants regagnent le campement avec tout ce dont ils ont besoin pour se lancer dans une première tentative. Vous n’avez plus qu’à essayer les différentes méthodes qui sont décrites sur le papier qu’on vous a fourni au début de cette activité pour tenter d’allumer ce feu ! Et il vous faudra également ramener les pierres manquantes pour bien délimiter la zone du feu et ainsi éviter tout accident !




HRP : Vous pouvez dès à présent poster encore une fois chacun, dans l’ordre de votre choix. Je vous invite également à lancer un nouveau dé dans le sujet dédié, afin de me permettre de déterminer la prochaine situation dans laquelle vous vous retrouverez ! Bonne chance… Krr krr krr !

Anders ne se priva pas de se rapprocher de la jolie blonde, prétextant vouloir lui montrer le papier qu’il avait récupéré de la part des organisateurs. Il resta tout près d’elle, frôlant son corps avec le sien tout en affichant un sourire charmeur. Sauf que la jeune femme parvint avec brio à le faire grimacer alors que son visage se tournait vers la personne qu’elle pointait du menton. Ah… Haru… Aussitôt, Anders fronça les sourcils et se tourna pour être dos à son ex. Il n’avait pas vu le regard qu’elle leur avait lancé et s’était dit que la remarque de Véronique était due à ce moment, le premier jour, où ils avaient été particulièrement proches l’un de l’autre. Il haussa les épaules et s’attarda de nouveau sur le papier qu’il avait toujours entre les mains.

« C’est pas ma copine, c’est juste une amie, j’suis pas casé. »

Comme ça, Véronique pourrait se laisser charmer sans crainte !

La jeune femme proposa d’ailleurs un plan d’attaque aux deux autres, Anders acceptant sans rechigner de partir à la recherche des bouts de bois qui leur permettraient d’allumer ce foutu feu. L’autre homme s’éclipsa, visiblement pour récupérer des pierres, puis l’Islandais s’éloigna à son tour quand Véronique s’affaira à creuser un peu plus le sable au niveau de l’endroit où ils installeraient leur feu.

« N’hésite pas à venir me donner un coup de main quand tu auras fini ! »

Anders lança un petit clin d’œil à Véronique, puis il s’éclipsa en grognant dans sa barbe. Franchement, il adorait Haru, mais il n’avait pas envie que son lien fort avec elle l’empêche de serrer une fille aussi canon que la blonde ! Surtout que c’était certainement la seule qu’il pourrait réussir à draguer ! Entre sa sœur, son ex, le tyran qui présidait le club de natation et une nana qui semblait un poil trop vieille pour lui (même si, techniquement, ça ne le dérangeait pas du tout de s’essayer à un rapprochement avec une femme plus expérimentée et plus mûre), il n’y avait plus énormément de choix !

Anders s’enfonça donc dans la forêt, puis, à force de recherches, il finit par trouver les deux morceaux qui allaient lui servir pour allumer un feu par friction. Il fut ensuite rejoint par la jolie blonde qu’il accueillit avec son sourire charmeur.

« Tout s’est bien passé ? Du coup, j’pense avoir trouvé ce qu’il nous manquait ! Ça te dérange de prendre un peu d’herbes sèches pendant que je ramasse encore un peu de petit bois ? »

Anders attendit qu’ils soient prêts tous les deux et qu’ils aient les bras bien chargés pour repartir en direction de leur campement. Sur le chemin, il se décida à en apprendre un peu plus sur Véronique.

« T’es arrivée cette année à Yokuboo ? J’crois pas t’avoir déjà vue avant, et c’est impossible que je ne t’ai pas remarquée ! Enfin, je dis ça mais… T’es peut-être pas étudiante là-bas… Tu viens d’où ? »

Parce qu’avec une telle chevelure et un prénom comme le sien, il y avait fort à parier qu’elle n’était pas originaire du Japon !

Quoi qu’il en soit, après leur petite discussion, les deux étudiants se retrouvèrent sur leur campement. Ils déposèrent ce qu’ils avaient dans les bras, avant qu’Anders ne fasse une petite moue en regardant alentours.

« Bon bah… On dirait que Thomas n’est pas encore revenu… On ira l’aider après ! Ça te dit qu’on essaie de commencer à faire le feu tous les deux ? C’est plus pratique si on s’aide ! »

Anders devait avouer que la situation lui convenait plutôt bien : puisque Thomas n’était pas encore revenu au campement, il pouvait profiter d’un peu plus de temps en tête à tête avec la jolie Véronique ! S’installant dans le sable, à proximité du cercle de pierres entamé, Anders préféra retirer son t-shirt, prétextant ne pas vouloir risquer de le faire brûler avec le feu, puis il commença à préparer leur « table d’opération » : une fois le morceau de bois sec installé par-dessus l’herbe séchée, il ne leur restait plus qu’à frotter le deuxième morceau dessus, au niveau du petit trou naturel qui se trouvait dans le support.

« Je fais le frottement ou tu veux le faire ? Sinon, il faut aussi surveiller l’herbe séchée pour récupérer les braises s’il y en a qui tombent dessus ! »

La forêt avait tellement d'attraits que le professeur de sport s'y était engouffré naturellement. Après une nuit à la belle étoile et avoir été mis dans un nouveau groupe, Thomas avait cette désagréable sensation d'être de trop. Coincé entre deux étudiants qui semblaient se tourner autour. Ou peut-être était-ce Anders qui tournait autour de Véronique. En fait il n'arrivait pas réellement à déterminer cette drôle d'ambiance qui régnait entre les deux blonds.

Se disant que ce n'était en aucun cas ses affaires, Thomas se contenta de partir dans la forêt à la recherche de pierres supplémentaires comme l'avait demandé Véronique. Ca il pouvait le faire, d'autant plus que ramasser les cailloux, c'était un peu son dada quand il partait en ballade. Il s'enfonça un peu plus dans la forêt et se mit en tête de ramasser un maximum de pierres, quitte à en avoir trop sur les bras, au moins il était sûr de ramener assez pour ses acolytes les maîtres du feu. Il les avait laissé seul un moment car en lus de galérer à trouver des pierres de bonne taille, Thomas commençait à se perdre dans cet espèce de labyrinthe vert. Etait-ce à droite ou à gauche le campement. Dès qu'il y réfléchissait il semblait encore plus perdu.

- Bravo Thomas, se lança-t-il à lui-même.

Il commençait à parler tout seul, comme ce fou dans les films où un groupe de personnes est perdu sur un île déserte. Il y en avait toujours un, un peu instable, qui finissait par virer zinzin et par essayer de tuer tout le monde sur l'île. Bon le Chicagoan n'en était pas encore rendu-là et ne comptait pas débiter tous les autres participants à coup de machette, qu'il n'avait plus de toute façon.

Puisqu'il était perdu, il reprit sa recherche lithique. Il tenterait de retrouver son chemin une fois assez de pierres de bonne taille ramassées. IL devait bien en avoir ci et là, et ses bras étaient assez grands pour en porter une belle quantité, du moins il l'espérait. Il espérait également revenir au camp sans trouver les deux acolyte en train de se rouler un patin, parce que cela promettait un intense moment de gêne si cela venait à arriver devant ses yeux. Il n'avait pas gagné en tact en quelques nuit le pépère.

Véronique appréciait bien le rapprochement du blond, mais le regard de la jeune fille l'avait un peu mise mal à l'aise. Le garçon sembla agacé lorsqu'elle mentionna sa copine, et il démentit comme quoi ce n'était qu'une amie qu'il était célibataire. Elle lui fit un sourire en penchant la tête. Si lui se pensait libre, l'autre fille n’avait clairement pas l'intention de le laisser aller lui semblait-il. Elle avait déjà entendu parler de cette sorte de code d'honneur chez les gars de ne pas courtiser une fille déjà prise par un des leurs, mais elle savait pertinemment que les filles n'avaient pas tendance à suivre ce même code. Par contre, pour elle, elle avait plutôt du mal. Peut-être avait-elle vraiment mal compris et pour le moment, tant qu'elle n'avait pas pu communiquer avec la fille en question, elle pouvait bien donner le bénéfice du doute à ce jeune homme.

Venait alors le plan que Véronique proposa pour que le tout aille plus vite. Si Anders semblait prêt à suivre cette idée, Thomas quitta les deux personnes sans un mot vers la forêt.

— Il est ben bête lui... Ça ne lui fait pas les stages de survie?

Intriguée, Véronique finit par hocher des épaules pour en revenir à Anders. Elle lui fit un joli sourire, avec un mouvement de la main alors qu'il partait vers les bois. Puis, elle s'affaira autour de l'emplacement du feu. La blonde réussit à faire un creux d'une respectable largeur, aidée par une pierre qui était déjà sur place pour faire une sorte de bêche de fortune. Bon, on était loin d'un cercle parfait, elle maniait mieux les crayons que les pierres, mais c'était déjà pas mal. Ça pourrait faire un cercle de protection pour éviter que le feu s'étende trop avec les pierres en plus. Les quelques pierres déjà présentes qui avaient été rapportées la veille commençaient déjà à délimiter le cercle extérieur. Elle espérait que le vieux arriverait à en trouver et ne pas se perdre...

Satisfaite, elle se tourna vers la forêt et se demandait si elle devait tenter de retrouver Anders ou non. C'était un risque de se perdre et se mordillant la lèvre, elle hésita un moment, mais finalement le vit revenir, avec les fruits de ses recherches en main. Elle lui montra des mains son « chef-d'oeuvre ».

— Je crois que je m'en suis pas si mal sortie! T'en penses quoi? C'est une bonne grosseur, non? Oh, oui, je vais trouver ça tout de suite!

Toujours enthousiasme, Véronique alla proche de la forêt, passant ses doigts dans les herbes pour tenter d'enlever celles déjà mortes. Dans le lot, il y en avait qui était encore verte, mais elle réussit à en trouver une bonne poignée qui devrait aider à faire partir le feu. Après, c'était surtout le bois qui allait aider à maintenir les flammes.

— Oui, je suis bien en première année à Yokuboo, en communication. Je viens du Canada, mais j'ai pratiquement toujours voulu venir au Japon, donc sitôt que j'ai pu, je suis venue! Enfin, je m'attendais pas à être considérée comme mineure ici, ça été la galère, car ils ont pas voulu que j'aille mon appartement et... désolée, tu dois trouver que je parle trop! Tu es dans quel cursus? Et toi, tu n’as pas trop l'air d'un japonais d'origine non plus.

Elle lui fit un clin d'oeil. Tous les deux blonds comme ça, il y avait peu de chance. Leur butin amassé, elle, les herbes et lui, le bois, ils retournèrent au rond en parlant.

— Tu crois qu'il s'est perdu? Il n’avait pas l'air de bonne humeur...

Peut-être qu'il n'aimait pas se retrouver avec deux personnes plus jeunes? Hochant la tête, il valait mieux qu'ils tentent de le retrouver si jamais, question que la journée ne finisse pas en battue sur l'ile. Tout sourire, elle le regarda enlever son t-shirt. Si la vue n'était pas déplaisante, Véronique ne cacha pas reluquer les muscles du garçon. Bon, déjà avec juste son haut de bikini et son petit short, elle-même n'était pas en reste côté montrer de la peau. Alors qu'il plaçait les morceaux de bois, elle installa l'herbe à des endroits qui lui semblaient stratégiques pour aider à l'allumage.

— Tu as l'air plus habile que moi pour les travaux manuels, je vais tenter de faire une protection contre le vent question que déjà, ça ne souffle pas sur la moindre étincelle et gaspille nos efforts ou que l'herbe enflammée quitte le rond vers le bois... Quoique ça nous aiderait à retrouver Thomas plus rapidement, tu penses?

Elle éclata de rire, peu sérieuse à sa proposition de mettre le feu à la forêt. Penchée, une belle vue en évidence pour Anders, Véronique était face à lui de l'autre côté du rond pour bloquer le vent et les herbes à leur place.

Rappel des résultats de vos lancers : Thomas J. Hinrich (4), Anders Johansson (8) et Véronique Dubreuil (7)



Enfin ! Enfin vous parvenez à offrir quelques braises naissantes à vos camarades d’infortune ! Anders se lance en effet dans la lourde tâche de frictionner deux bouts de bois l’un contre l’autre, pendant que Véronique maintient les herbes séchées en place pour réceptionner les éventuelles braises qui pourraient naître. Le vent est pas mal contenu par la barrière que forme la demoiselle avec son corps et quelques braises parviennent à tomber dans les herbes séchées après de longues minutes d’efforts. Il ne vous reste plus qu’à tout faire pour que ces petites braises ne s’éteignent pas afin de faire partir ce feu tant espéré !
C’est d’ailleurs à ce moment-là que revient Thomas, après une longue errance dans les bois, ramenant un poil moins de pierres qu’il l’aurait fallu pour terminer ce cercle de délimitation entamé la veille. Qu’à cela ne tienne, vous pourrez toujours combler le petit trou dans le cercle plus tard ! Pour l’heure, seul le feu compte !



HRP : Vous pouvez dès à présent poster encore une fois chacun, dans l’ordre de votre choix. Je vous invite également à lancer un nouveau dé dans le sujet dédié, afin de me permettre de déterminer la prochaine situation dans laquelle vous vous retrouverez ! Bonne chance… Krr krr krr !

Anders devait avouer ne pas avoir trop bien compris pourquoi Thomas s’était soudainement éclipsé sans rien dire, se contentant d’hausser les épaules à la remarque de Véronique. Bouaf, ça aurait été une jolie fille, il l’aurait certainement rattrapée, mais là, pour le coup, il remerciait intérieurement très fort l’armoire à glace de lui avoir permis d’avoir un petit moment en tête à tête avec la jolie blonde. Enfin, avant d’en profiter, il fallait quand même qu’il se mette au boulot ! L’Islandais revint donc au campement après plusieurs longues minutes, les bras chargés de brindilles et des deux fameux morceaux de bois qui allaient leur servir à faire du feu. Quand il retrouva la demoiselle, il la gratifia d’un de ses plus beaux sourires.

« C’est parfait ! On a plus qu’à s’y mettre ! Je croise vraiment les doigts pour qu’on y arrive et que les autres groupes nous ramènent de quoi manger, j’ai vraiment trop la dalle ! »

Lui qui mangeait comme 4 habituellement, ces repas frugaux qu’il avait pu savourer depuis le début de ce stage ne parvenaient vraiment pas à le contenter !

« Oh, c’est cool ça ! Ça fait un bout le Canada ! C’est juste que t’es fan du pays ou t’as de la famille ici ? Je compatis en tout cas, j’suis encore mineur moi aussi, c’est franchement la galère pour aller en soirée du coup… Sinon, perso, j’suis des études de sport pour devenir entraîneur ! Mon sport de prédilection, c’est le basket, alors n’hésite pas à passer un de ces jours au gymnase de l’Académie si tu veux qu’on se croise ! J’y suis souvent ! Ah et sinon, j’suis moitié japonais, moitié islandais ! »

Hop, petit clin d’œil qui va bien pour accompagner ses dires, puis retirage de t-shirt pour s’attaquer à la préparation du feu. Pour le coup, Anders aurait bien voulu que Thomas soit là pour s’en occuper, ça avait l’air chiant et il n’était pas bien sûr de trop savoir comment s’y prendre… Le pire, c’était qu’il avait peur de se ridiculiser en n’arrivant à rien devant les beaux yeux de Véronique !

« J’sais pas trop… On pourra aller lui donner un coup de main s’il n’est toujours pas revenu quand on aura fait du feu ! Je veux manger chaud ce soir moi ! »

Anders offrit un sourire déterminé à Véronique, avant de se mettre à rire à sa remarque.

« Ouais, nan, on va quand même éviter de mettre le feu à la forêt ! Si déjà on arrive à enflammer les herbes et le petit bois, ça sera un bon début ! Et Thomas finira bien par revenir par-là s’il voit la fumée de notre super feu ! »

Oui, bon, les yeux d’Anders s’étaient sans doute un peu plus fixés sur la poitrine de la demoiselle que dans ses yeux, mais ce n’était pas de sa faute, c’était juste pile poil à la bonne hauteur !

Quoi qu’il en soit, après avoir frotté ses mains avec détermination, Anders commença à frictionner les deux bouts de bois. Il y donna tout son cœur et toute son énergie, frottant le morceau de bois qui servait de support aussi énergiquement qu’il le pouvait pendant plusieurs minutes. Il commençait à transpirer et à fatiguer, mais hors de question qu’il lâche l’affaire ! Et, finalement…

« Putain ! J’crois que ça sent le brûlé ! Y’a des braises ? Y’en a ?! »

Anders était vraiment à fond, zieutant les herbes séchées que Véronique maintenait en place pour voir si des braises y étaient tombées et…

« Ouais ! On a réussi ! Faut souffler dessus pour que ça prenne ! J’vais chercher du bois ! »

Puisque Véronique était en charge des herbes séchées, Anders préféra se précipiter vers le petit bois pour en poser un bon paquet au centre du cercle à moitié délimité par les pierres. Quand l’herbe aurait pris feu, ils n’auraient plus qu’à la glisser dans les brindilles pour que le tout s’enflamme !

Véronique éclata de rire.

— Oui, j'ai assez faim moins aussi, l'eau d'hier ne m'a pas fait!

Bon, elle avait quand même fait la gaffe de boire l'eau sans qu'elle soit purifiée en la faisant bouillir. Après, ceux qui se retrouvaient échouer sur une ile déserte devaient bien s'habituer à ça, non? Elle lui souriait tout en lui racontant sa vie et le questionnant sur la sienne.

— Non, je suis toute seule ici, vraiment juste une grosse passion pour la culture et le pays. Ah oui, je n’ai même pas eu le temps pour les soirées encore! Je n’avais pas pensé. Dire que je peux déjà boire de l'alcool, aller en club... Dire que même à partir de 16 ans chez moi j'ai droit de partir en appartement, bon ça prend une autorisation parentale, mais c'est quand même mieux qu'un dortoir...

Oui, la vie était bien différente d'un pays à l'autre. Au moins, elle n'avait que pour cette première année d'étude à devoir faire autant de concessions.

— Ah! C'est pour ça que Ariana me disait que tu étais meilleur avec un ballon que pour le stage de survie...

Véronique n'avait encore aucune idée que c'était sa soeur. Elle prit note tout de même mentalement qu'il serait facilement retrouvable au gymnase de l'école. Elle le regarda attentivement.

— Tu as l'air de tenir beaucoup plus de l'islandais que du japonais en tout cas... Mais tu dois trouver que mon accent est terrible par contre!

L'Islande, elle ne connaissait pas beaucoup ce pays, mais elle aimerait bien apprendre à le connaitre davantage, surtout si Anders passait du temps à lui en parler. Pour le moment, la priorité était surtout de faire du feu.

— Ouais, ça serait le comble si on réussit à mettre le feu à la forêt, mais pas à nos bouts de bois!

C'était donc dans la bonne humeur, mais avec également un sérieux attentionné qu'ils se mirent en place pour préparer le début des flammes. La fumée était le premier élément visible et le visage de Véro s'éclaircissait lorsque Anders parla des braises.

— Tu es génial! Je vais tenter de les faire prendre sur les autres herbes et bois.

Alors qu'il retournait pour chercher du bois, Véronique prit sa place et observa avec un grand sourire les petits bouts rougissants. Plaçant quelques herbes sèches dessus, elle souffla délicatement, tenant d'une main ses cheveux pour éviter qu'ils tombent dedans. La braise semblait s'étendre un peu, plus qu'à espérer que des flammes prennent.

Sur le moment, il ne devait pas y avoir plus misérable que Thomas sur cette île. Après avoir crapahuté dans tous les sens avec les quelques pierres qu'il avait déniché pour le feu. A force de marche et de passages compliqués dans la forêt, le citadin sortit de là avec un air franchement blasé. Deux brindilles et une feuille s'étaient perdues dans ses cheveux, et son t-shirt était bon pour faire trois passages à la machine. En plus de tout cela, il était certes ressorti sur la plage, mais pas au bon endroit. Il avait fini par suivre l'étendue de sable fin avant de retrouver son groupe, non sans un soupir las qui se rapprochait du grognement. Il posa les pierres à proximité sans dire un mot , ayant toujours cette sensation d'être de trop dans ce groupe. En même temps, il était le seul adulte coincé entre deux gamins qui sortaient à peine de l'adolescence. Et puis lui qui était un peu grognon faisait clairement tâche à côté des deux blonds bavardant gaiement.

Le feu semblait presque allumé. Le vrai feu, pas celui entre les deux étudiants, parce que ça, il n'en savait fichtrement rien, bien que son intuition lui laissait supposer qu'ils avaient bien dû profiter de leur absence pour faire plus ample connaissance. Mais bon, tout cela ne le regardait pas. Puisque tout avançait bien il se mit en tête de donner un petit coup de pouce tant qu'il pouvait encore le faire. Il retira la végétation de ses cheveux et se contenta d'imiter Anders et donc de prendre du petit bois pour alimenter le feu. Ca, il savait le faire normalement. Dans l'ancien appartement familial à Engelwood, on se chauffait encore avec un très vieux poêle à bois. Quand on y allumait du feu, il y avait la chaleur et la lourde odeur de vieille tôle entrain de chauffer dans tout l'appartement. Mais il se souvenait également de la manière dont ses parents allumaient le feu et disposaient le combustible, méthode qu'il employée quelques années plus tard quand certains soirs d'hiver, il était seul à s'occuper de Liz.

La grande carcasse arriva aux côtés d'Anders et se pencha pour saisir moult combustible. Avec les lianes qui lui servaient de bras, il pouvait en prendre une belle quantité sans grande difficulté. Il prévint tout de même le blondinet de sa présence par une phrase toute simple mais qui méritait d'être claire.

- Je vais te filer un coup de main.

Il renvoya quelques mèches rebelles en arrière avant de se mettre sérieusement au boulot. Il avait suffisamment tergiversé, il devait désormais être sérieux.

Rappel des résultats de vos lancers : Anders Johansson (3), Thomas J. Hinrich (9) et Véronique Dubreuil (7)



Anders et Véronique ont réussi à faire des braises, braises qui sont tombées sur les herbes séchées, mais à trop se précipiter et s’enflammer (hahaha), on fait des erreurs ! Véronique attrape les herbes séchées dans ses mains et souffle doucement sur les braises qui chauffent de plus en plus à mesure que de la fumée plus épaisse s’échappe, et alors qu’elle dépose le tout sous le petit bois apporté par Anders et Thomas, l’Islandais se précipite pour lui venir en aide, envoyant plein de sable sur les braises naissantes dans sa course. Évidemment, à être étouffées de la sorte, les braises s’éteignent aussitôt… Fort heureusement, grâce à l’intervention rapide de Thomas, les braises finissent par repartir et le feu prend progressivement dans le petit bois. C’était moins une, mais vous allez pouvoir offrir une source de chaleur et de lumière à vos petits camarades ce soir !