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Bas les masques ! |LIBRE|

Kyojiro Sakurai
Kyojiro SakuraiUniversité • 4ème année
Messages : 279
Âge : 23
Cursus : Droit, spécialité droit pénal et sciences criminelles

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Clubs: Kendo (capitaine) et cuisine
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Bas les masques ! |LIBRE| EmptyVen 30 Avr - 16:28
Fin novembre




Cela faisait presque un mois que l’événement d’Halloween avait eu lieu. Kyojiro avait été longuement enorgueilli par cette victoire lors de cette soirée, vraiment fier d’avoir trouvé l’identité du coupable de cette Murder Party. Mais à côté de cette joie d’avoir pu prouver qu’il était digne de la carrière de ses rêves, le kendoka avait dû faire face à une nouvelle perte. Cette perte n’était autre que celle de son meilleur ami, Aki. Kyojiro n’avait pas vraiment compris ce qu’il s’était passé, mais il avait compris que le basketteur avait décidé de retourner chez lui et qu’il ne prévoyait pas de revenir à Yokuboo. Sans doute que sa séparation avec Saya y était pour beaucoup, mais le kendoka s’en voulait énormément de ne pas avoir réussi à lui faire remonter la pente, comme Aki avait pu le faire pour lui lorsque Zelda était partie.

Fort heureusement, le broyage de noir de Kyojiro ne s’éternisa pas plus que quelques jours, puisqu’un nouvel arrivant avait finalement pris la place vacante d’Aki dans sa chambre au pensionnat. Ce fut l’occasion de rencontrer et de faire connaissance avec Isamu, un étudiant qui avait un peu trop tendance à le taquiner et à vouloir le sortir de sa zone de confort ! Résultat, même si Kyojiro était toujours très triste de ne plus avoir Aki à ses côtés, même s’ils avaient gardé contact par textos, il parvint à ne pas trop rester concentré sur ce nouveau départ dans sa vie.

Aujourd’hui, après les cours, Kyojiro s’était rendu au club de cuisine. Il avait décidé d’y aller pour honorer la promesse qu’il avait faite à Isamu : celle de lui ramener un fraisier digne des meilleurs pâtissiers de la ville ! C’était un pari risqué, mais le kendoka avait confiance en ses compétences ! Ça ne serait peut-être pas le meilleur, mais il ferait en sorte que sa création s’en rapproche !

Les autres membres du club quittèrent tous les lieux avant lui, Kyojiro étant bien trop occupé à terminer le dressage de son fraisier. Parce que si le goût jouait un rôle important, la présentation n’en était pas pour autant un aspect à négliger ! Quand il eut enfin terminé, le kendoka admira son gâteau avec une pointe de fierté, puis il s’empressa de finir de ranger et de nettoyer son plan de travail. Chose faite, il plaça son fraisier sur un plateau, jeta son sac de cours sur son épaule, puis il attrapa son gâteau pour quitter les lieux. Fermer la porte de la salle à clé fut quelque peu compliqué puisque Kyojiro faisait très attention à ne SURTOUT pas faire tomber son fraisier sur le sol, mais il y parvint au prix de nombreuses contorsions et grognements. Voilà ! Il ne lui restait maintenant plus qu’à retourner à sa chambre du pensionnat pour voir la tête qu’allait faire son nouveau colocataire à la vue de ce sublime gâteau !

Ses yeux faisaient des allers-retours entre son gâteau et le couloir qui s’étendait devant lui, histoire de ne pas finir par heurter quelque chose. Et ce fut finalement ce quelque chose (ou plutôt ce quelqu’un) qui manqua de lui rentrer dedans. Heureusement que Kyojiro avait de super bons réflexes et qu’il n’était pas aussi maladroit qu’on aurait pu le penser en le voyant ! Quand la porte devant laquelle il passa s’ouvrit soudainement devant lui, le kendoka eut tout juste le temps de se stopper et de faire un pas en arrière pour éviter de se la prendre de plein fouet, écartant bien vite son fraisier sur le côté, juste au cas où. Parce que quitte à ce que la porte vienne dire bonjour à quelqu’un, il valait mieux que ce soit au visage de Kyojiro plutôt qu’à son fraisier ! Et le Japonais étant ce qu’il était… Il s’empressa de s’incliner vivement et à plusieurs reprises devant la personne qui sortait de la salle pour s’excuser.

« P-Pardon ! J-Je ne pensais pas qu’il restait encore quelqu’un ! J-J’ai failli vous percuter ! »

Enfin, c’était surtout la porte qu’il avait manqué de percuter, mais si jamais la personne qui se trouvait face à lui avait avancé de quelques pas supplémentaires et avait ouvert la porte quelques secondes plus tôt, elle se serait sans doute retrouvée avec un nouvel accessoire sur ses vêtements : l’accessoire fraisier, éphémère et sucré !