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Saku Urasawa, futur prix nobel de littérature

Saku Urasawa
Saku UrasawaUniversité • 4ème année
Messages : 138
Âge : 24
Cursus : Littérature étrangère, spécialité traduction

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Clubs: tir à l'arc, photo
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Saku Urasawa, futur prix nobel de littérature EmptyLun 6 Jan - 19:05

 

Votre personnage



Citation :
Prénom(s) et nom : Saku Urasawa
Âge et date de naissance : 20 ans, 21 décembre 1999
Genre : fille
Pays d'origine : Japon
Orientation sexuelle : hétérosexuelle
Cursus et spécialité : littérature étrangère, spécialité traduction
Année d'étude : 2ème année
Clubs : tir à l’arc et photographie


 
Histoire

 


On dit toujours qu’avoir une sœur c’est merveilleux. Que ça vous fait une amie pour la vie, quelqu’un sur qui vous pouvez toujours compter. Et c’est vrai que j’ai toujours pu compter sur Machi, ma sœur aînée d’un an, pour m’obliger à être au top du top. Parce que la compétition entre sœur, ça ne rigole pas ! Nos parents se sont toujours demandé d’où venait une telle rivalité, puisque de leur côté, ils avaient fait tout ce qu’ils pouvaient pour éviter ça. Ils ne nous ont jamais comparé et ont toujours respecté toutes nos décisions et choix de vie. C’est le genre de parents qui ont lu tous les livres qu’il faut sur la parentalité, comment éviter les violences éducatives ordinaires, et tous ces trucs d’éveil hyper pointus. Ils ont fait au mieux, mais c’était sans doute juste leur façon de compenser leur absence à la maison. Malgré toute la bienveillance qu’ils avaient pour nous, notre rivalité n’a jamais cessé. Au contraire, elle avait même enflé avec le temps…

Ma famille a toujours vécu à Tokyo. Mon père était un grand couturier, tandis que ma mère était directrice de collection. Ils s’étaient rencontrés comme ça. La famille vivait donc très confortablement. Comme nos deux parents travaillaient beaucoup, c’étaient nos grands-parents qui s’occupaient de nous souvent, ce que personnellement je trouvais génial ! Ils assistaient régulièrement à des bagarres pour un jouet, des tirages de cheveux en règle et autres disputes infantiles. Nos parents ont pensé que l’école nous ferait du bien, qu’on serait au contact d’autres enfants et que donc on aurait plus d’air, qu’on n’aurait plus à être toujours collées l’une à l’autre, ce qui calmerait les disputes… Sauf qu’aller savoir pourquoi, on revenait toujours l’une vers l’autre. C’était d’autant plus évident que nous étions tellement proches en âge qu’on était constamment dans la même classe. Comme si être séparées nous donnait l’impression de nous noyer. Il y avait un étrange équilibre dans nos disputes, comme une façon de se prouver l’affection… finalement, le problème c’était peut-être ça, qu’on était pas capable de se dire qu’on s’aimait. Ou alors c’était juste qu’on était née pour être des ennemies jurées.  

Mais c’était fatigant, ces disputes incessantes…  surtout pour moi… Machi menait très clairement la barque et moi j’étais comme condamnée à toujours lui courir après… Machi était décidée à attirer l’attention parentale. Et pour cela, il n’y avait qu’une solution possible : être la meilleure. Après tout, nos parents étaient excellents dans leur domaine, il était naturel qu’il en aille de même pour nous ! Elle était plus rapide, plus intelligente, plus maligne, et elle exigeait qu’il en soit de même pour moi. Hors de question que la petite sœur fasse ombre à la famille ! Sauf que bien entendu, j’avais du mal à suivre… comme si passant en première, elle avait pris toutes les qualités et compétences sans m’en laisser une seule ! J’ai passé tout mon primaire à essayer de l’imiter constamment, mais rien à faire, je ne lui arrivais clairement pas à la cheville.

Arrivées au collège, elle est devenue encore plus exigeante. Elle excellait en tout sans effort, là où moi je devais travailler beaucoup. Heureusement que j’aimais bien l’école ! Mais clairement, ça me demandait plus d’efforts qu’elle pour obtenir le même résultat. Maintenant qu’on était grandes, plus  besoin d’être surveillées par nos grands-parents, on restait donc seules à la maison. Ça ne m’arrangeait absolument pas ! Non seulement mes grands-parents me manquaient, mais Machi pouvait être un vrai tyran quand elle s’y mettait… Combien de fois elle m’a menacé de me priver de repas si je ne réussissais pas un exercice ou un autre… et combien de fois elle l’a vraiment fait ! Le pire… c’est que je trouvais ça normal. Je l’admirais… elle savait toujours ce qu’il fallait faire, elle était tellement intelligente et elle avait toujours un plan ! J’aurais voulu être comme elle… Alors… j’avais beau détesté les punitions, j’obéissais bien sagement sans jamais dire aux parents qu’elle avait jeté mon repas ou qu’elle m’avait giflée parce que j’avais encore raté un exercice de math… Mais c’était fatigant, et stressant. C’est à cette époque que j’ai commencé à faire des crises d’angoisse. Souvent avant les examens, ou quand quelqu’un commençait à hausser la voix… J’étais nerveuse de plus en plus constamment, je surveillais le moindre de mes gestes, choisissais mes tenues avec soin. J’étais toujours terrifiée que mes faits et gestes déplaisent à Machi et d’être punie à cause de ça. La vérité c’est que malgré toute mon admiration pour elle, elle me terrifiait littéralement et je vivais dans la peur que le ciel s’écroule sur ma tête.

Arrivées au lycée, j’ai eu le droit à un peu d’air. Pour la première fois, nous n’étions pas dans la même classe ! Machi avait choisi de s’orienter vers une filière scientifique, tandis que j’avais choisi une filière littéraire. Quitte à devoir travailler beaucoup pour me maintenir à niveau, je préférais le faire pour des cours de langue que pour ces foutus maths ! C’est à ce moment que je me suis rendu compte du poids que représentait ma sœur… Enfin, ne vous faîtes pas d’illusion, elle ne m’a pas lâché pour autant… Si j’avais la paix en cours, elle me retrouvait tous les soirs et me tannait pour les devoirs à faire. C’était même elle qui organisait mes révisions et mon travail, et tous les matins elle validait ou non ma tenue du jour… Et moi je continuais d’accepter ça bêtement… parce que j’étais persuadée que c’était la meilleure chose à faire et que c’était parce qu’elle était dure avec moi que je progressais. Donc… j’acceptais. Et je gardais le silence.

Jusqu’au moment où cette connasse a dépassé les bornes ! Au lycée j’ai découvert l’écriture, et c’était tellement magique ! Pour la première fois de ma vie, à 15 ans, j’avais une chose à moi. Quelque chose pour laquelle personne n’était spécialement doué dans la famille. C’était mon monde. Et c’était tellement incroyable ! D’autant plus que selon mon prof, j’étais plutôt douée ! Il m’avait même poussée à participer au concours de nouvelles des lycées de la ville… Alors… j’ai tenté ! Machi m’a proposé de lire pour me faire des retours. J’ai accepté. Elle a jugé ça tellement mauvais qu’elle a tout déchiré. Pour une fois, c’est moi qui l’ai frappé ! Les parents sont rentrés du taf, on était encore en train de se battre et il a fallu qu’ils nous séparent. Évidemment, Machi a considéré que c’était de ma faute, si bien que je me suis pris une raclée supplémentaire le lendemain matin. Arrivée au lycée, je me suis retrouvé incapable de respirer devant ma copie d’examen. Évacuée à l’infirmerie, on a découvert les bleus sur mes bras, tous les pincements et autres punitions auxquelles j’avais le droit. Je me rappelle que d’un coup, j’ai compris que rien de tout ça n’était normal. Les profs ont appelé mes parents, et ont insisté sur l’importance de nous séparer.

Je suis donc allée vivre chez mes grands-parents jusqu’à la fin du lycée, et on a changé de lycée. Ça a été très bizarre comme période. D’un côté j’étais soulagée. De l’autre, j’avais l’impression d’être devenue incapable de prendre la moindre décision. J’étais parfois paralysée devant mes vêtements le matin, ou incapable de me mettre au travail toute seule… J’avais l’impression de devoir tout réapprendre. Machi et moi n’avions plus le droit de nous revoir qu’en présence d’adultes… En vrai, je ne sais pas trop ce qu’a été sa vie pendant cette période, et c’est toujours très curieux d’y penser. On avait toujours été collées, et d’un coup, je n’avais aucune idée de ce qu’elle faisait, et l’inverse était tout aussi vrai. Techniquement, j’ai peu de souvenirs concrets de cette période. J’avais peu d’amis parce que tout et tout le monde me terrifiait. Mais j’écrivais beaucoup. Tout le temps. Des trucs tristes ou glauques. J’ai découvert le courant du body horror dans lequel je me suis jetée avec délice ! C’était décidé, j’allais devenir autrice de body horror, et j’y laisserai ma marque ! Ce que j’écrivais déprimait tout le monde, certes, mais moi ça m’a aidé à tenir.

J’ai choisi d’aller à l’université à Nara. C'est déjà ma deuxième année... Au moins comme ça, j’étais sûre de ne pas retomber sur Machi qui elle avait choisi d’aller à Kyoto, en math… Là-bas, je me suis spécialisée en russe, la langue natale de ma grand-mère… Elle nous avait déjà appris des choses quand on était enfant. Quand je suis restée vivre avec eux, elle m’en a appris encore plus et je me suis passionnée pour cette langue et son histoire… Je fais toujours des crises d’angoisse, et j’ai toujours un peu l’impression que le monde va s’écrouler tôt ou tard… je ne sais toujours pas si j’aimerais retrouver ma sœur, d’un côté elle me manque, de l’autre, je fais encore des cauchemars à hurler la nuit à cause de tout ça… Il paraît que ça prend du temps de reconstruire…

Enfin, au moins j’ai de quoi écrire des histoires délicieusement horrifiques !



Physique

 


1,62 mètre pour 55kilos… je suis petite et pas bien épaisse, ça m’énerve. Je compense en portant toujours des bottes, et souvent à talons ! Non mais. Je vais pas rester petite comme ça. En plus, mes bottes elles sont trop classes, je les aime d’amour ! En plus, elles vont avec tout… c’est pratique. La plupart du temps, je mets des robes, avec des gros nœuds, j’aime bien les gros nœuds. Les petits aussi en vrai. J’aime les nœuds et les rubans…

Mes cheveux sont longs et aussi noirs que des cheveux peuvent l’être. Je les garde détachés la plupart du temps, avec juste les mèches de devant tressées. J’adooooore mes cheveux ! Je peux passer un temps infini à les brosser matin et soir. C’est mon rituel, ça me rassure… J’ai des yeux marrons. Enfin, la plupart du temps. Je ne me maquille pas, mais j’aime bien jouer avec des lentilles de couleur pour sortir. Rouge ou violet en général. Parfois même une de chaque ! C’est encore plus drôle !
J’ai encore régulièrement des traces de griffures sur les bras… Vieille habitude… quand je suis nerveuse, j’ai du mal à contrôler mes mains et elles font n’importe quoi… des fois c’est juste des rougeurs, parfois c’est à vif. J’essaie d’arrêter, mais c’est pas facile. Pour m’aider, je porte souvent un collier en perles à mâcher que je mordille donc régulièrement. Je porte aussi constamment un bracelet plein de breloques que m’a fait ma grand-mère, bracelet que je tripote presque tout le temps. Il m’arrive aussi souvent de porter des gants blancs pour limiter les dégâts.

Au repos j’ai toujours un peu l’air nerveux, et j’évite généralement de croiser le regard des gens dans les couloirs. Apparemment j’ai encore l’air de celle qui attend que le monde s’écroule. J’ai le corps tendu, prêt à bondir, à fuir. Je suis une boule de nerf tendue, prête à fuir au moindre bruit. D’ailleurs, il paraît que j’ai l’ouïe fine…  et que je cours plutôt vite vue ma taille… en plus comme je tire plutôt bien à l’arc, en cas de fin du monde, je suis sans doute la partenaire idéale tant j’ai le corps taillé pour la survie ! Je devrais mettre ça sur mon CV d’ailleurs…



Caractère

 


Ça du caractère j’en ai ! On dit même que je suis soupe au lait, ce qui n’est pas un compliment vu comment ça doit être absolument mauvais. Il y a deux périodes dans ma vie, avant et après Machi. Avant j’étais plutôt effacée, en retrait, à attendre la validation de ma sœur. Après je suis devenue… et bien un peu imbuvable. C’était un peu comme un système de défense, de surcompensation. À force d’avoir été rabaissée constamment, j’étais devenue hautaine, méprisante et colérique. En vrai, c’était surtout une bonne façon pour qu’on ne m’approche pas de trop près. Ce qui finalement n’était pas le mieux puisque je me suis retrouvée très seule… Plus de sœur, les quelques amis que j’avais ont dû choisir un camp. J’ai envoyé bouler tout le monde moi-même, comme ça, on était tranquille !

En vrai j’étais terriblement triste. Alors arrivée à la fac, dans une nouvelle ville, j’ai essayé de changer. Et du coup c’est… bizarre. Je suis toujours extrêmement angoissée et stressée. Je suis convaincue d’être une écrivaine de talent. J’ai de l’ambition, je veux être la meilleure dans ma branche pour prouver à tout le monde que non, j’étais pas en retard, j’étais juste pas aidée. Je n’ai malheureusement pas perdu la mauvaise habitude de me comparer à tout le monde, ce qui selon les jours nourrit soit mon angoisse soit ma tête de con… L’équilibre c’est dur !

Mais je veux faire des efforts. J’ai jamais eu de groupes d’amis, et ceux que j’avais étaient dirigés par Machi. J’ai vaguement eu quelques camarades de classe... Depuis l’arrivée à Yokuboo, ça va mieux. Je commence à me lier avec les gens, même si bon, je suis un peu trop brusque et je vais trop vite. J’ai envie que tout de suite ça marche, qu’il y ait un lien, de plus être seule… Mais ça fait un peu peur aux gens des fois, ou bien c’est moi que ça rend malheureuse. Je ne désespère pas… j'essaie d'aller vers les gens, même si j'y arrive pas toujours. Et puis maintenant au moins je parle ! Non mais. On est pas prêt de me refaire taire !

J’ai de l’ambition donc. Depuis que je suis arrivée à la fac, certes, il faut toujours que je travaille beaucoup, mais c’est beaucoup plus facile qu’avant… comme s’il suffisait juste de trouver la bonne matière, le bon endroit. Je suis sûre que je peux y arriver, que je vais laisser ma marque dans l’histoire de l’écriture ! Croyez moi, bientôt tout le monde connaîtra mon nom ! Bon le soucis c’est que j’ai parfois du mal à entendre les critiques… faut dire aussi que j’en ai entendues toute ma vie, alors dès qu’on commence à juger mes écrits, mon cerveau panique, comme si l’étape suivante c’était qu’encore une fois on allait déchirer mes écrits. Résultat en général je hurle que toute façon sont trop cons pour comprendre avant de partir bouder. Ce qui est d’autant plus crétin quand le retour c’est juste que la concordance des temps est pas bonne, ou qu’il faut reprendre un personnage. Rien de bien grave… mais j’ai encore plein de réflexes comme ça…

Même si j’aime beaucoup ma nouvelle ville et ma nouvelle vie, mes grands-parents me manquent beaucoup, surtout ma grand-mère. On s’écrit beaucoup, ça compense. C’est bizarre comme ils me manquent plus que mes vrais parents. Ils m’appellent de temps en temps, ça fait toujours plaisir, mais finalement, c’est comme si ça ne comptait pas. En fait, c’est comme s’ils étaient la famille de Machi, alors que mes grands-parents étaient la mienne. C’est un drôle de constat qui me rend triste. D’autant plus triste que c’est difficile à faire comprendre au reste du monde.

Et sinon, j’aime bien manger ! Surtout les plats à base de viande… mon royaume pour des brochettes de bœuf !



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Saku Urasawa, futur prix nobel de littérature EmptyVen 10 Jan - 12:47
Rebienvenue sur Yokuboo ! Saku Urasawa, futur prix nobel de littérature 2961666483


Ouiiii ! Encore un petit perso de twa ! *^* Comme d'habitude, j'aime vraiment beaucoup ce que tu propose avec Saku, j'ai trop hâte de la voir se développer en rp ! (pauvre choupinette quand même, elle a pas eu la vie facile T^T) Toutes mes félicitations, tu es donc à nouveau validée ! Avant de commencer ton aventure parmi nous avec Saku, je t'invite à cliquer sur ces quelques petits liens !

♦ Tu peux commencer par poster ta fiche de liens et ton récapitulatif de RPs en cliquant juste ICI !

♦ Ensuite, tu peux aller recenser ton avatar ICI !

♦ Bien sûr, il va te falloir un endroit où dormir ! Alors fais un tour par ICI si tu veux une chambre au sein de l'école. Si tu souhaites simplement loger en ville, c'est par ICI !

♦ Allez, un petit effort, tu y es presque ! Il va te falloir deux petits clubs. Viens donc te recenser ICI ! Il faudra aussi que tu choisisses ta classe ICI !

♦ Tu t'enfonces encore un peu plus dans le club des accros, alors il va falloir que tu te rendes ICI pour recenser ce nouveau personnage !

♦ Pour finir, tu peux faire une demande de RP pour trouver un ou plusieurs camarades de jeu ! C'est par ICI ! Tu peux aussi directement rechercher des partenaires sur Discord ! ♥

Nous espérons que tu passeras un très bon moment parmi nous avec cette toute nouvelle création !  Saku Urasawa, futur prix nobel de littérature 3100924933