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Fuir le monde... [RP libre]

Saku Urasawa
Saku UrasawaUniversité • 4ème année
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Fuir le monde... [RP libre] EmptyJeu 19 Mar - 20:54
Les examens étaient passées, et ils s'étaient plutôt bien passés. Tu étais plutôt contente. Les choses s'étaient mieux passées que pour ta première année. Il faut dire que maintenant, tu connaissais l'endroit et son fonctionnement. C'était beaucoup moins effrayant ! Tu avais même pu endosser le rôle de marraine pour une étudiante de première année. Tu te sentais maintenant comme chez toi à l'université. Tu avais même participé un peu au festival, et même au paintball ! Tu prenais petit à petit ta place !

Peut-être que c'était pour ça que c'était aussi dur de voir arriver les vacances, et donc le retour chez tes grands-parents... d'un côté, tu adorais tes grands-parents et tu avais vraiment hâte de les revoir et de leur raconter tes progrès. Tu savais qu'ils t'attendaient aussi avec impatience. De l'autre, tes parents t'avaient appelée. Ils voulaient organiser une rencontre tous les cadres. Eux, toi et... Machi. Ta soeur. Ils n'avaient apparemment pas laissé tomber l'idée de vous réconcilier. Alors que de ton côté, tu te passais très bien de la revoir. Mais tu n'étais pas vraiment sûre d'avoir le choix dans cette histoire. Depuis le début de la semaine, tu avais recommencé à te griffer les bras sans t'en rendre compte. Obligée de remettre tes gants pour limiter les dégâts malgré les températures plus printanières.

Aujourd'hui donc, quelques jours seulement avant les vacances d'avril, tu te retrouves sur le toit. Tu as découvert cet endroit tout récemment, alors que tu explorais les environs avec ton groupe de fana d'histoires de fantômes. Ici on est bien, loin de tout, caché. Tu peux voir tout le campus s'agiter en bas. Normalement, tu n'es pas censée être là, personne n'est censée l'être. Mais tu n'as pas forcément envie de la compagnie des filles de ton dortoir. Et tu n'as pas encore d'amis assez proche à qui tu pourrais raconter ta mélancolie. Certes, tes potes se sont habitués à tes crises de colère, ils ont bien compris que ça cachait autre chose. Mais comme tu travailles à changer ça, tu n'as pas envie de leur exploser aux visages encore une fois. Pas avant les vacances. pas en guise d'au revoir avant de se séparer pour un mois.

Donc, tu es monté sur le toit, et tu observes les gens comme des fourmis. Après un temps à te perdre dans tes pensées, tu t'assoies finalement par terre, dos à la rambarde, et sors ton cahier de ton sac. Tu n'arrives pas à finir cette foutue nouvelle. Tu ne sais pas pourquoi. la fin ne tombe jamais bien. Peut-être parce qu'en ce moment tu es trop énervée, trop triste ou trop angoissée. Va savoir. Tu en étais à ta troisième version. Tu relis tranquillement ce que tu as fait la dernière fois.

Une bouffée de colère énorme t'attrape la gorge. De rage tu déchires les pages de la fin, les roule en boule et les jette plus loin. Tu te relèves d'un coup, jettes le cahier au sol et entreprends de le piétiner de colère.

"Stupide stupide stupide ! Idiot !"


Jusqu'à t'en essouffler... ça ne sert pas à grand chose, mais ça défoule... c'est uniquement quand tu as fini de reprendre ton souffle que tu te rends compte que tu n'es pas seule sur le toit. Oups...
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Fuir le monde... [RP libre] EmptyDim 22 Mar - 19:49

Bientôt les vacances. Bientôt la fin des examens. Bientôt le passage pour la 4ème année. Heiji ne s’inquiète pas, il sait qu’il l’aura. Si les cours sont devenus de plus en plus difficiles, il trouve également qu’ils sont devenus de plus en plus intéressants. Il est un bon élément de son année, il le sait et ne s’en cache pas. Pourquoi aurait-il honte d’être bon à l’école et intéressé ?

Heiji n’est pas vraiment le cliché du bon élève, que l’on imagine toujours au premier rang, à passer son temps à réviser et à intervenir en classe. Un élève qui ne supporterait pas d’avoir une mauvaise note, qui détesterait les travaux de groupe de peur d’en avoir une. Enfin si tout ne correspond pas à Heiji, certains aspects ne sont pas complètement faux, il n’apprécie pas forcément les travaux de groupe, mais plutôt parce qu’il faut être avec d’autres personnes, et il bosse pas mal aussi. Mais les similitudes s’arrêtent sans doute ici. Le métisse est plutôt du genre d’élève qu’on trouve caché au fond de la classe souvent seul, qui n’intervient pas plus que cela en classe. On est plus sur le loup solitaire, que le bon premier de la classe.

Le jeune japonais était sur le toit. Au moins c’était un endroit calme. Pas d’autres élèves qui braillent en tout sens, pas besoin d’être agglutiné avec tout un tas d’autres personnes, et il avait un peu de temps libre avant son prochain cours. Alors autant le passer à réviser dans un coin tranquille. Même si tranquille il devrait l’être pour les prochaines vacances. Après tout dernièrement ses parents avaient compris qu’il n’était plus question pour lui de venir les voir, c’était à peine si ils s’échangeaient des nouvelles, il faisait le minimum syndical. Dès qu’il serait en vacances, il prendrait le premier train et ira rejoindre sa petite sœur à la gare. Et ils referaient le chemin en sens inverse. Elle avait sûrement encore beaucoup grandit. Elle ne serait sûrement plus la petite fille de l’été dernier. Ami n’était plus un bébé et deviendrait de plus en plus autonome, il devrait apprendre à la laisser faire, à ne pas être trop ce frère protecteur.

Mais l’heure n’était pas encore aux joies des grandes vacances. Alors il révisait, tranquille dans son coin. Il ne releva pas la tête lorsqu’il entendit la porte du toit claquer. Il n’était plus seul, mais peu lui importait. Tant qu’il pouvait continuer de réviser. Ce qui fut le cas pendant un long moment, avant que finalement Heiji entende des pages se déchirer, puis un bruit sourd de piétinement, avant qu’une voix emplit de colère se fasse entendre.

Le jeune homme relève alors la tête vers la personne qui vient de le troubler. Il pose ses yeux marrons glacés sur une jeune femme à l’allure fine. Elle aussi vient de le voir. Elle a l’air essoufflée après sa colère. Pendant un instant personne ne dit rien, ils se fixent juste de loin. Heiji se dit que vu qu’elle l’a vu elle ne va sûrement pas recommencer, et c’est le plus important. Son tempérament calme à l’air à toute épreuve des humeurs des autres, il n’en ressent rien. Il glisse juste avant de replonger dans ses notes de cours:


Pas sûr que ça t’aide de sauter dessus en criant.

Sa voix neutre, grave et monotone n’a pas sonné fort, mais elle a bien du l’entendre. Après elle fait bien ce qu’elle veut, c’est son problème pas le sien, mais sauter sur un cahier n’a jamais aidé personne à faire avancer les choses et il y a pour lui des tas de manières de se défouler autrement. Il n’a jamais compris les impulsifs.
Saku Urasawa
Saku UrasawaUniversité • 4ème année
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Fuir le monde... [RP libre] EmptySam 28 Mar - 16:24
C'était sorti, un coup d'éclat. Il fallait bien que ça aille quelque part. Il fallait bien faire quelque chose de toute cette colère rentrée vu que de toute façon tu ne pouvais pas l'exprimer face à ce qui la causait, ni même résoudre le problème. Une fois l'éclat passé, le silence était revenu, et tu avais alors pu réaliser que tu n'étais pas seule sur ce toit. Vous vous étiez regardé l'un l'autre. Temps d'arrêt. Qu'est-ce qu'on était censé dire ? Apparemment, le garçon était monté ici dans le même but que toi : être tranquille. Raté. Tu t'en voulais un peu d'avoir troublé la tranquillité de quelqu'un. Tu allais pour t'excuser quand il prit la parole pour dire le truc le plus stupide qu'il aurait pu dire. Parfait, t'étais tombé sur un crétin qui savait mieux que tout le monde...

"Pas sûre que ça aide de faire des commentaires à la con à des gens que tu connais pas."


Tu te rassois en ronchonnant. C'était pénible ces gens qui savent toujours mieux, qui font mieux, bla bla bla. En plus, ça te rappelait un peu trop ta soeur et les coups que tu avais pris pendant longtemps à cause de ça. Résultat, si ton coup d'éclat n'avait pas résolu le problème, il avait au mieux eu le mérite de te permettre de te calmer, mais là... retour à la case départ. En une phrase il avait réussi à t'énerver à nouveau. Tu repris ton cahier, voulant d'abord tenter de l'ignorer. Ça ne servait à rien de lui adresser la parole, surtout si c'était pour entendre des conneries pareilles. En même temps, maintenant, c'était complètement impossible de faire comme s'il n'était pas là. C'était comme si d'un coup, parce qu'il avait parlé, il prenait toute la place. Et c'était insupportable. Les lignes du cahier se mélangeaient. Tu te dis qu'il fallait trouver un autre moyen de gérer la frustration. Tu n'allais décemment pas aller lui taper dessus... donc, il fallait trouver autre chose. Tu entrepris méthodiquement de déchirer la page où se trouvait la troisième tentative de fin de ta nouvelle en fines bandelettes. Reprenant la parole suffisamment fort pour qu'il entende.

"Et alors grand malin, t'as de meilleures solutions ?"

C'était plutôt sobre comme réparti. Parce que dans le fond, t'aurais bien été plus agressive encore, mais tu avais vaguement conscience d'être la personne qui dérangeait. Une position que tu n'appréciais d'ailleurs pas particulièrement. Tu étais justement venue ici pour éviter d'en arriver là, et constater que c'était un échec cuisant participait au mal-être. Et à défaut de savoir quoi en faire, c'était plus simple d'en faire de la colère.

"C'est bon, j'avais pas vu que t'étais là. J'ai pas fait exprès. T'es pas obligé de faire chier en retour..."

C'était toujours pas des excuses, mais il aurait pas mieux. Après tout s'il pouvait se permettre des réflexions de merde, il n'y avait pas de raison que tu l'épargnes non plus. Une fois la page complètement réduite en bandelettes, tu entreprit d'essayer d'en faire une guirlande. Tu n'étais de toute façon toujours pas capable de te concentrer ou réfléchir sereinement... alors tant qu'à faire... restait la question : qu'est-ce que tu allais faire de toute cette colère ? et surtout de la peur qu'il y avait derrière ?
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Fuir le monde... [RP libre] EmptyMar 14 Avr - 23:58

Heiji n’était ni un impulsif, ni un violent mais pas pour autant un souffre-douleur, il avait toujours su se faire respecter, son réparti et sa taille avait du aider dans une éducation à la japonaise. Education qu’il appréciait pourtant.
Il avait toujours eu du mal avec l’empathie et la compassion, c’était presque comme si ces sentiments ne pouvaient pas exister. En vérité il pouvait les ressentir mais cela n’était pas aisé, il fallait tout un tas de choses pour que cela lui arrive. Et il ne pouvait clairement pas comprendre pourquoi cette élève sautait sur son cahier en criant.

Le jeune homme s’était permis une petite remarque, parce qu’en vérité il se permettait tout ce qu’il trouvait juste à ses yeux. Visiblement il était tombé sur le bon numéro vu la manière dont lui répondit l’autre personne. Ce n’était visiblement pas une flèche. Heiji jugeait vite, souvent mal, il faut dire que les relations sociales ce n’était pas son fort, et cela n’allait sûrement pas aller en s’arrangeant car il n’en voulait pas, ou du moins le moins possible.


Probablement pas, mais ta réponse n’est pas beaucoup plus constructive non plus.

Fin. Il avait tout dit, pour lui l’échange s’arrêtait là. Il la laissait s’énerver pour rien, tandis que l’atmosphère et les sentiments de la demoiselle lui passait clairement au-dessus. Il avait d’autres choses à faire qu’à perdre du temps pour une personne qui présentait si peu d’intérêt. D’ailleurs elle s’était rassis dans son coin, tant mieux. Heiji commença à se replonger dans ses leçons. Mais au bout de quelques minutes à peine, la voix criarde l’interpella en le nommant grand malin. Il hésita un instant à ne serait-ce que relever la tête. Valait-elle la peine qu’il lui réponde, ou décidait-il tout simplement de l’ignorer ? Il s’orientait vers cette deuxième option lorsqu’elle reprit la parole. Etait-ce presque des excuses ? Si il savait qu’il ne savait pas agir en société, il n’était visiblement pas le seul.

]Il ne faut pas grand-chose pour « faire chier » dis donc.

Silence. Le garçon reprends alors sans trop pouvoir se l’expliquer.

Des tas de gens font du sport pour se défouler, pour se calmer, ou une activité comme écouter de la musique, regarder un film, faire une activité manuelle, et sûrement tous un tas de trucs intéressants.

Je ne pense pas qu’il y ai une solution idéale. Après si tu veux t’énerver en criant ça peut se faire quand il n’y a personne qui révise à côté.


Il n’essayait ni d’être sympathique, ni désagréable, la neutralité à toute épreuve. Mais disons que si ce moment de discussion lui permettait d’être tranquille après c’était d’autant mieux, et puis ça éviterait peut-être aussi d’autres futurs « accidents ».
Elle était particulière celle-là quand même. Il se sentait presque gentil à côté, et ce n’était pourtant pas du tout son genre, il n’était juste pas agressif ? A cran ?
Mais vraiment il ne comprenait pas tellement ce qui pouvait causer tant d’énervement. Il n’avait que peu de sujets qui pouvait le mettre dans un état pareil à vrai dire, c’était sans doute ce qu’il expliquait son incompréhension.
Saku Urasawa
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Fuir le monde... [RP libre] EmptyVen 17 Avr - 15:33
Ce type était franchement horripilant. Il n'y avait pas d'autres mots. Ha si, hautain ça marchait bien aussi comme mot, ça lui allait bien. On aurait dit qu'il cherchait à t'insulter à chaque phrase. Il était vraiment aussi peu foutu de comprendre que c'était un accident et que t'étais pas venue sciemment pour l'emmerder ? Au final, tu préfères finir la conversation là. Franchement, comme si ça t'avait pas traversé la tête d'aller faire du sport. T'en revenais justement ! Si ça se contrôlait si facilement ça se saurait. T'avais pas envie d'être constructive. Apparemment, ce qu'il appelait "être constructif" consistait à balancer des platitudes déjà vues et entendues partout. À part lui répondre par une grimace le singeant, tu ne prononças aucun mot. Pas la peine. Vous n'étiez de toute évidence pas faits pour avoir la moindre forme de conversation tous les deux.

Tu reportes à nouveau ton attention sur ton cahier. Mais le coeur n'y est plus. Ni dans l'histoire, ni dans la colère d'ailleurs. Ne reste qu'une profonde tristesse et lassitude, doublée de solitude. Génial... Tu préfères encore la colère. Au moins ça fait bouger. Alors que la tristesse, ça rend apathique, et tu as besoin de tout sauf de ça. C'est pas le moment de laisser ça t'emporter, sinon t'es pas rendu au bout des vacances !

Après quelques minutes à fixer dans le vide par dessus le rebord sans plus t'occuper de l'étudiant depuis sa dernière remarque, tu t'extrais vivement de ta rêverie, fourrant rapidement tes affaires dans ton sac avant de partir presque précipitamment. Tu ne réfléchis pas plus, tu es simplement propulsée par la sensation qu'il faut te remettre en mouvement, bouger de là, sinon la tristesse va t'avaler. Tu t'en vas marcher, courir, chercher des arbres, quelque chose. Tout mais plus ici. Franchement, si c'est pour croiser des types aussi insupportable, tu vois pas l'intérêt... autant aller hurler ta colère ailleurs puisque ton spot n'est pour le moment plus disponible ! Il doit bien y avoir d'autres foutues planques sur ce campus non ? Juste... juste histoire de repousser l'inévitable... encore un peu...

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