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Kenji Onizuka - au fil du rasoir...

Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
Messages : 237
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Kenji Onizuka - au fil du rasoir...  EmptyMer 11 Juil - 20:34










NOM & PRÉNOM
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Nom : Onizuka
Prénom(s) : Kenji
Surnom(s) : Tu peux toujours essayer.
Âge : 26 ans
Genre : homme
Nationalité : Japonaise
État civil : en couple
Matière enseignée : histoire - géographie
Orientation sexuelle : bisexuel
Clubs : ///
   
♛ Physique
WHAT DO YOU LOOK LIKE?

1,85m pour 60 kilos, on peut dire que Kenji est une allumette, une allumette uniquement faite de muscles. Kenji a une capacité à se plier et déplier toute animale. Une seconde il est là, la suivante il ne l’est plus. Il est rapide, discret, d’aucun dirait furtif… À défaut d’autres mots, il y a quelque chose de très félin dans sa façon de se mouvoir, une sorte de grâce, de légèreté, et de maîtrise de soi qui appelle un certain respect. Ne serait-ce que parce que l’on sent naturellement qu’une menace plane dans l’air.

Sans en avoir l’air, il dégage un certain charisme, un brin hypnotique. Ses cheveux longs, blancs à la suite d’un traumatisme, lui arrivent à la moitié du dos. Il les porte le plus généralement détachés, en bataille, sans vraiment sans soucier. S’il fait trop chaud, il se contente de couper la moitié des mèches au rasoir. Sous cette masse de cheveux se cache un visage fin, et des yeux verts aux aguets, repérant le moindre de vos mouvements. Où que vous soyez dans la pièce, il vous voit, et il sait exactement ce que vous faîtes. Si leur couleur peut paraître étonnante pour un Japonais, elle est toutefois naturelle… Ses grands-parents maternels étaient européens, leurs yeux étaient verts, une caractéristique qui a sauté une génération. Bien entendu, cela surprend souvent les gens, élément sur lequel il aime jouer !

Comme pour ses cheveux, Kenji se complique assez rarement la vie pour ce qui est de ses vêtements. Pantalons de toile et chemises sont son uniforme. Quant aux couleurs, là aussi, il opte généralement pour la discrétion, tons gris, blancs, et parfois les jours de fêtes, du noir ou du marron. La mode ne l’intéresse pas plus que ça. Il considère cela comme une perte de temps, une diversion derrière laquelle certains et certaines apprécient se cacher. La seule chose que Kenji aime dans la mode vestimentaire, c’est d’en défaire ceux qui la portent pour découvrir la peau en dessous.

Si vous avez la chance de le voir nu un jour, vous découvrirez alors un réseau de cicatrices plus ou moins fines lui zébrant les bras et le dos, dont une immense se déroulant tout au long de son bras droit, souvenirs de son ancienne vie.  
♛ Caractère
WHERE IS YOUR MIND?

Si le physique de Kenji tient du félin, son caractère tiendrait plutôt du serpent, tellement il a tendance à vous glisser entre les doigts. Il a horreur qu’on le cerne trop facilement et fera sans doute exprès d’agir à l’inverse de ce à quoi l’on s’attend. Il aime être là où on ne l’attend pas. C’est son petit côté ado attardé : il aime avoir le dernier mot, il aime croire qu’il contrôle tout, et il aime par-dessus tout tromper son monde.

Il faut dire que tromper les gens ce n’est pas dur : sous ses allures de gentil garçon efféminé se cache en fait un homme s’étant battu dans les rues pendant des années. Ce à quoi personne ne penserait. Des années à se battre pour son bon plaisir, ou pour obtenir ce qu’il voulait ont laissé des marques, sans parler uniquement de cicatrices. Ce n’est pas qu’il soit devenu craintif, plutôt qu’il est persuadé de pouvoir survivre à tout. Il ne ressent donc absolument aucun besoin de chercher à impressionner son monde, il sait qu’il vaut mieux que la plupart des gens qu’il croise. Il ne faut pas pour autant venir le chatouiller sous les bras, le garçon peut se montrer colérique si vous dépassez la limite…

De la même façon, bon nombre de gens le croient sage comme une image, travailleur, et impliqué dans tout… alors qu’en vrai, Kenji est plutôt du genre fainéant. Autant que possible, il cherchera toujours à en faire le moins possible. Kenji, c’est ce garçon populaire au lycée, celui qui est toujours en train de faire des blagues, toujours en train de chercher les ennuis avec les élèves plus vieux pour faire son malin, et qui réussit toujours à passer dans la classe supérieure avec une moyenne de 10,5, on ne sait trop comment…  

Finalement, Kenji est toujours un peu cet ado, populaire, mais branleur (ou populaire parce que branleur ?). Il est fainéant, bagarreur, prompt à s’énerver, et prenant plaisir à contredire son interlocuteur. Il faudra ajouter à cette liste incroyable de qualités que Kenji est aussi un peu coureur sur les bords. Il aime les bonnes choses que voulez-vous. Et il ne considère pas que les vêtements fassent partie des bonnes choses en question…

Toutefois, malgré toute cette panoplie d’ado attardé et de voyou endurci, se cache un cœur d’artichaut, capable de s’attacher facilement, ce qui lui a attiré des ennuis par le passé. Rien n’est plus important pour Kenji que le clan. Si vous avez la chance d’en faire partie, soyez sûr qu’il vous suffira d’un mot pour qu’il ressorte ses rasoirs du placard pour vous défendre. N’espérez cependant pas de mots doux ! Kenji ne montre son affection qu’en vous autorisant à partager avec lui quelques moments de la vie : jeux vidéos, bières, plateaux de sushis et qui sait… peut-être plus !  
♛ Histoire
WHAT IS YOUR STORY?

Kenji vient d’une famille aisée d'Osaka. Concrètement, il n’a jamais manqué de rien. Ces deux parents sont encore vivants, et pour peu qu’on puisse en dire, tout se passait pour le mieux dans la famille. Enfin au moins, on savait maintenir les apparences. Pas de disputes conjugales ou d’éclat de voix. Rien de tout cela. La maison Onizuka était une maison comme il faut. La famille avait une réputation à tenir. Il fallait en toute circonstance savoir garder bonne figure. Ainsi, si la relation entre ses parents ne pouvait être qualifiée de houleuse, elle pouvait à grand peine être qualifiée de relation. À se demander ce qui avait poussé ses deux là à se marier, vivre et avoir un enfant ensemble ! Ni mot tendre ou attention, ni la moindre mesquinerie ou la plus petite trace de haine. C’était des colocataires qui se croisaient au hasard des grandes pièces de la maison.

Ce n’était pas non plus que ses parents étaient tout deux des êtres vides. Sa mère, Mitsume, une grande avocate, défendait les femmes contre toute forme de violence ou de sexisme. Il lui arrivait même de se charger de certaines affaires gratuitement. Elle était connue, respectée, voire crainte. C’était une femme au tempérament de feu et elle souhaitait faire avancer les choses. D’ailleurs, c’est ainsi qu’elle avait élevé son fils : elle lui avait appris que les femmes n’étaient pas des choses dont il pouvait disposer. Il faut bien reconnaître que parmi toutes les déboires que Kenji traversa, c’est une ligne qu’il ne dépassa jamais.  

Son père, Shougo, occupait un poste important dans une compagnie de jeux vidéos. C’était un genre de petit génie en la matière, il était passé par presque tous les postes de la conception à la programmation. On s’arrachait ses compétences… C’est une des rares choses qu’il transmit à son fils : sa passion pour le jeu vidéo. Il pouvait parfois faire de longues parties avec lui. Kenji se rappelle très bien d’avoir passé des samedis après-midi entiers à tester les nouveaux jeux sur lesquels son père travaillait. Il arrivait même que sa mère vienne s’installer à côté d’eux pour lire son livre.

Ses deux parents, si froids et distants à la maison, était tellement pris par leurs activités et passions respectives qu’ils avaient rarement le temps et l’envie de se poser un peu avec leur fils. Encore une fois, ce n’était pas une question de l’aimer ou pas, simplement… la vie était tellement compliquée à l’extérieur, qu’ils rentraient épuisés. Ils avaient tout de même fait tout ce qu’ils pouvaient : chacun tâchait de garder au moins un moment par semaine à passer avec leur fils. Kenji avait sa propre nourrice, puis il allât dans les meilleures écoles et pût faire toutes les activités qu’il lui plaisait d’essayer. Il avait des amis. Kenji était un garçon sociable. En cas de problème, s’il était malade par exemple, l’un des deux trouvaient toujours le moyen de se libérer pour le récupérer à l’école, ou passer un plus de temps avec lui à la maison durant sa convalescence.

Mais plus ses parents prouvaient à quel point ils étaient compétents dans leurs domaines, moins ils avaient de temps à consacrer à leur fils. Les moments hebdomadaires s’espacèrent. Tous les trois ne faisaient alors plus que se croiser dans la grande maison familiale, toujours plus vide. S’ils regrettaient cette nouvelle utilisation de leur temps, ses parents pensaient que Kenji étaient maintenant suffisamment grand pour comprendre. Et puis il leur arrivait quand même souvent de manger ensemble ! Quand Kenji arriva au lycée, on arrêta d’appeler ses parents pour les informer qu’il était malade. On les appela pour les informer de la méconduite de leur fils.

L’adolescence ne fait de bien à personne et Kenji n’échappa pas à la règle. Il avait grandi sans problème, sans difficulté. Rien d’exceptionnel, rien de terrible. Un garçon dans la moyenne. Arrivé au lycée, il réalisa avec horreur qu’il était devenu comme ses parents : vide, invisible, incapable de sentiment, seulement animé par quelques objets de passion ponctuels. Il avait l’impression tenace qu’on ne l’aimerait jamais, il faisait partie des meubles, du paysage. Si bien qu’une fois en seconde, il fit voler en éclat cette coquille vide. Il voulait ressentir les choses, il voulait être quelqu’un, et il voulait qu’on le voit. Aussi, commença-t-il sa carrière de caïd.

Rien de bien exceptionnel là encore pour commencer. Des blagues en cours, qui devinrent des pièges tendus à ses camarades ou ses enseignants pour les ridiculiser. L’effet fût presque immédiat : enfin ses parents réagirent ! On allait certainement pas le laisser traîner le nom des Onizuka dans la boue ainsi ! Il fallait qu’il se reprenne. Des menaces furent lancées. Mais ses parents ne changèrent pas leur rythme de vie pour autant, et Kenji continua sa carrière de perturbateur. Lorsqu’on appela ses parents pour le renvoyer pour s’être battu et avoir cassé le poignet d’un autre élève, Shougo fût furieux. Tous deux se disputèrent violemment, au sens propre du terme car ils en vinrent aux mains. Shougo traitait son fils d’incapable, de graine de voyou inutile. Il avait toujours su qu’il n’était qu’un bon à rien, avant de mettre son fils à terre d’une droite. Celui-ci, de rage, se releva, et sortit de sa poche le rasoir au manche ouvragé de son père qu’il avait volé quelque semaine avant. D’un geste rapide, il déplia la lame et tint son père en garde. Le temps s’arrêta. Finalement, Shougo articula entre ses dents « va-t-en d’ici. Je préfère faire comme si je n’avais pas de fils plutôt que de te connaître. » Tout ceci sous les yeux de Mistume qui ne trouva pas la force de dire quoi que ce soit.

Ainsi, à 16 ans, Kenji partit de chez ses parents pour vivre dans la rue. Il rejoignit un gang, certains possédaient des logements qu’il pouvait squatter à l’occasion. Heureusement pour lui, il était charmeur. Régulièrement, il trouvait les moyens de s’attirer les faveurs d’une femme ou d’un homme qui l’hébergeait alors. Il cherchait toujours aussi désespérément à être vu, réellement vu. Il s’interdisait toutefois de trop s’attacher, trop conscient de la précarité de sa situation. Et puis, il ne voulait pas faire courir de risque à ces personnes qui pour un temps l’invitait dans leurs draps. Les quelques gardes à vue qu’il avait eu à faire à l’occasion le rappelait à l’ordre : il n’était pas un homme qui restait. Il avait déjà de la chance d’avoir échappé à la case prison pour « manque de preuves » ! Si bien que quand les choses devenaient trop sérieuses, Kenji disparaissait de la vie de ses amants et amantes.


Quatre ans s’écoulèrent ainsi, à vivre de larcins divers et à se battre au rasoir contre des gens vulgairement armés de couteaux. Il avait beau être légendaire dans le milieu, ça ne l’empêchait pas d’être blessé parfois, en témoignent encore aujourd’hui les multiples cicatrices sur son corps. Une surtout, une longue estafilade sur son bras droit. Quitte à ne perdre qu’un combat, autant le perdre bien… Ce jour-là, Kenji avait réussi de justesse à s’échapper. Il avait échoué sur un banc, le bras en sang, le visage tordu par la douleur, l’angoisse surtout en réalisant que sa main ne répondait pas correctement. Aujourd’hui, quand il y repense, c’est surtout le sentiment de désespoir qui le hante encore. Il s’était mis dans des situations pareilles pour sentir quelque chose, pour ne plus être invisible. Il avait rejoint un groupe qu’il pensait être son clan, il s’était donné corps et âme pour eux, et pourtant, il était seul. Au moment où il avait le plus besoin d’aide, il était seul. Les autres avaient fui quand ils avaient senti le vent tourner : leur fer de lance avait perdu, les choses ne pouvait qu’empirer à partir de là. Personne ne s’était soucié de lui. Il était seul, à se vider de son sang sur un bang, pour un gang qui n’avait plus voulu de lui à la seconde où il prenait un coup fatal. Il pensait avoir trouvé sa place dans le monde, un clan dont il était une partie essentielle, il réalisait qu’il n’était rien de plus qu’un chien galleux qu’on pouvait laisser crever. Finalement, peut-être valait-il mieux que ce coup soit le dernier, que tout s’arrête ici. Il en avait assez de se battre…  

Il s’était réveillé à l’hôpital, le bras bandé. À son chevet, un infirmier lisait un livre. Kenji avait l’impression de le reconnaître. Il se redressa, poussa un gémissement lorsqu’il s’appuya sur son bras bandé. Aussitôt l’autre tourna la tête et vint l’aider. C’était Akira, un ami du lycée… ami qu’il avait perdu de vue après sa fugue. Quand il avait commencé à trainer dans des combines de plus en plus dangereuses, il avait coupé les ponts avec ses connaissances de l’époque. C’était mieux, moins risqué pour eux.

Kenji avait eu de la chance. En rentrant de sa garde de nuit, Akira était tombé sur lui, évanoui sur son banc. Malgré les années, il l’avait reconnu aussitôt. C’était lui qui avait appelé les urgences tout en lui prodiguant les premiers soins. Il avait perdu beaucoup de sang, et si on avait trop attendu, il aurait pu perdre l’usage de sa main. Il avait tenu à rester auprès de lui, pour être sûr que quelqu’un serait là à son réveil. Kenji allait avoir besoin de soin et de rééducation. Durant son séjour à l’hôpital, les deux jeunes hommes rattrapèrent le temps perdu, les années à ne pas se voir. Kenji ne voulait pas raconter tout ce qu’il avait pu voir, encore moins ce qu’il avait pu faire. Akira de son côté riait de ne rien avoir à raconter d’aussi excitant. Il avait fait des études, s’était marié. Kenji lui avait manqué. C’est grâce à Akira que Kenji pût reprendre pied et ne pas laisser le désespoir de cette nuit-là l’emporter à nouveau, même si cela revenait parfois le hanter.

C’était Akira aussi qui avait averti ses parents. Dans un premier temps, Shougo ne voulut rien entendre. Son fils n’existait plus pour lui, il avait fait son choix. Il avait tout eu, et il avait préféré jouer les durs, qu’il assume. Sous prétexte qu’il se rendait compte maintenant que ce choix était mauvais, il fallait voler à son secours ? Certainement pas. Mais Akira revint jour après jour. Il allait falloir payer les soins, et il se doutait bien que Kenji n’en avait pas les moyens. Avait-il seulement un compte en banque ?? Surtout, Akira avait senti le désespoir de son ami, même s’il ne l’avait pas vu pendant des années. De bouche à oreille, et d’hospitalisation en soins d’urgence, il avait entendu parler des exploits de « Kenji la Lame ». Qui se bat au rasoir pendant des années pour se laisser mourir seul sur un banc d’une blessure prévisible ?  S’il n’était pas parvenu à lui tirer les vers du nez, il avait senti la solitude douloureuse. Kenji avait besoin d’aide, il en avait besoin depuis longtemps, et personne n’avait rien fait. Alors tous les jours, il retournait à la maison familiale, et tous les jours, il refaisait le même spitch, expliquant l’état de Kenji, et tous les jours, le père le renvoyait en hurlant. Jusqu’au jour où Mitsume brisa enfin le silence de toutes ses années. Shougo fût encore plus surpris qu’Akira d’entendre sa voix se briser. Pour elle, c’était de sa faute si leur fils était parti, de sa faute s’il avait fait ces choix douteux, de sa faute si aujourd’hui il était seul à l’hôpital, sans aucun filet de secours. « Il a dû vivre tout seul quatre ans ! Tu ne crois pas que ça suffit maintenant ?! » Si le père avait vaguement tenté une réponse, il fût trop surpris par la subite et violente colère de son épouse. Il abdiqua donc.

Le lendemain, ils vinrent à l’hôpital, tous les deux. Il n’y eût pas d’effusion de joie, pas de larmes. Juste un immense silence gêné dans lequel personne n’osait se regarder. Mistume culpabilisait de n’avoir rien fait pendant toutes ces années, d’avoir laissé faire les choses en se persuadant que tout ceci était normal, que Kenji était fort et s’en sortirait. Elle réalisait maintenant à quel point elle avait été absente. Shougo quant à lui était partagé entre la réputation à préserver de sa famille, et l’état de son fils. Il n’était pas sûr que le quand dira-t-on valait de sacrifier le bien-être physique et mental de son fils. Mais comment revenir en arrière maintenant ? Kenji ne comprenait pas très bien ce que tous les deux faisaient là, pas plus qu’il ne savait comment se comporter. Devait-il présenter des excuses ? Leur raconter ce qui s’était passé ? Les gens qu’il avait violentés ? Il réalisait maintenant, après ce qui lui était arrivé, qu’il avait potentiellement pu tué d’autres personnes d’un coup de rasoir bien placé… Ceux et celles dont il avait manipulé les sentiments simplement pour dormir au chaud ? Devait-il leur en vouloir de ne pas avoir vu sa solitude durant son enfance et son adolescence ? Le fait est qu’il ne savait pas comment leur parler… Ils repartirent sans avoir dit un mot à leur fils, ils informèrent simplement la comptabilité qu’ils prenaient les soins en charge. Après ça, ils revinrent tous les jours… à force de visites, la glace fondit entre eux, et ils purent enfin se parler. Ils parlèrent comme ils n’avaient jamais parlé. Les relations entre Kenji et son père restaient tendues malgré tout, comme si quelque chose s’était inexorablement cassé. Mais quelque chose devenait possible. Un nouveau départ pour ce trio abîmé.

Kenji, conscient de sa chance, reprit du poil de la bête. La rééducation se passait pour le mieux. Aucune séquelle à déplorer, si ce n’est l’immense cicatrice tout le long de son bras. La plaie allait d’en dessous de son coude pour remonter jusqu’à l’épaule. Clairement, l’adversaire visait la gorge, Kenji avait eu un réflexe salvateur… Plus surprenant, ses cheveux avaient viré au blanc en une nuit. Si c’était rare, les médecins assurèrent que ce n’était pas non plus improbable. Des traumatismes violents pouvaient parfois avoir des conséquences réelles sur le corps… le blanchiment des cheveux n’étaient pas une nouveauté, même s’il était extrêmement visible. Son père avait été clair, il était d’accord pour l’aider, pour le laisser revenir à la maison, mais il fallait que Kenji fasse des efforts. À 20 ans bien sonnés, le jeune homme n’avait même pas fini le lycée… Il avait arrêté de le fréquenter quelques temps après avoir quitté le domicile familial, là aussi, trop pris par sa nouvelle et ses dangers. Quant aux compétences qu’il avait développées, elles n’étaient pas de celles que l’on mettait dans un CV. Ainsi, durant sa rééducation, Kenji décida d’entreprendre une formation par correspondance pour obtenir son diplôme de fin de lycée en un an. Il ne savait pas ce qu’il en ferait encore, mais il pensa que c’était un bon début, une façon de reprendre la vie normale là où il l’avait laissée.

Heureusement, Akira était bon professeur, peut-être qu’il culpabilisait de ne pas avoir compris la souffrance de son ami à l’époque, ou peut-être qu’il voulait lui rendre un peu des fois où Kenji l’avait défendu de ceux qui se moquaient de lui, toujours est-il qu’il l’aida à chaque étape autant qu’il put. Kenji de son côté n’aimait pas apprendre. Il réussit tout de même à décrocher son diplôme, avec 10,5 de moyenne. On pouvait vraiment dire que la vie avait repris ! Il découvrit qu’il aimait réfléchir. Les notes le traduisaient mal, mais il aimait se poser des questions importantes et réfléchir à une réponse à partir d’éléments divers. Il aimait aussi dire aux autres ce qu’ils avaient à faire et leur expliquer le sens de la vie comme si lui seul l’avait compris. Il deviendrait prof d’histoire-géo. Un boulot qu’il imaginait tranquille, et une matière qui forçait les gens à réfléchir à leurs actes. Le parcours fût rude À 25 ans, il obtint tout de même son diplôme. Alors qu’il se demandait où aller, sa mère l’informa que l’Académie Yoku cherchait justement de nouveaux enseignants. Du sang neuf pour une nouvelle génération. Elle croyait en lui, mais pensait aussi qu’un peu d’air lui ferait du bien… Malgré tout, elle était fier du parcours de son fils et pensait qu’il avait quelque chose à apporter à cette école : il allait apprendre aux jeunes à rester dans le droit chemin, il savait ce qui se trouvait dehors. Il savait aussi que certains gosses de riche avaient tendance à sortir légèrement du cadre… Et surtout, il appartiendrait enfin à un tout, il ne serait plus invisible. Il gardait pour autant toujours son rasoir fétiche en poche, celui qu’il avait volé à son père et qui avait combattu tellement de gens depuis, comme un porte-bonheur, ou un rappel des erreurs du passé. Mais n’allez pas le dire à la direction ! Vous pourriez le regretter…

Depuis, les choses avancent... mais on ne peut pas dire que la vie se soit simplifiée ! À croire que les ennuis finissent toujours par le retrouver ! Tout était plutôt bien parti pourtant, même si c'était un peu compliqué... réapprendre à avoir des horaires, à se tenir à carreaux, à vivre en intérieur au point d'en virer claustrophobe... Tant que bien que mal, il avait trouvé une place à lui. Chose incroyable qu'il n'avait pas prévu du tout, il était tombé amoureux et s'était même retrouvé en couple ! Et puis les choses s'étaient mises à déconner sévère. Son gang l'avait retrouvé, bien décidé à le ramener au bercail. Après quoi, l'avalanche. Croyant bien faire, il avait fait le mort un temps, que ça soit avec sa copine ou au boulot. Évidemment ni l'un ni l'autre n'avait apprécié. À vivre au secret il avait au passage perdu une amie précieuse. Les visites du gang et les batons qui en découlaient s'étaient plus régulières au point qu'il avait décidé d'agir : plus que d'attendre de se faire cuiellir comme un blaireau, il avait monté une opération suicide pour en finir une bonne fois pour toute...
♛ Derrière l'écran
WHO ARE YOU REALLY?




Pseudo : Oui vous me connaissez déjà ici sous le doux nom de Jilian Doe, bibliothécaire et chapelier à ses heures perdues !
Âge :  28 ans (ça y est m’en rappelle maintnenant)
Comment vous avez connu le forum : L’admin est toujours un pingouin
Ce que vous pensez du forum : Les pastèques sont cools.
Le code secret : [Code validé !]
Petit mot de la fin : Quand est-ce qu’on mange ?
   
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Dae-Hyun Jang
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Kenji Onizuka - au fil du rasoir...  EmptyVen 13 Juil - 12:06
Bienvenue sur Yokuboo ! Kenji Onizuka - au fil du rasoir...  2961666483

Ouiiii ! Encore un nouveau prof ! Merci de venir grossir les rangs de ce groupe avec un prof qui promet vraiment d'être sympa à suivre en rp ! *^* Les élèves ont intérêt à se tenir à carreaux xD En tout cas, toutes mes félicitations ! Tu es à nouveau validé ! Je t'invite dès à présent à cliquer sur ces quelques petits liens o/

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J'espère que tu passeras un très bon moment parmi nous avec ce nouveau personnage ! Kenji Onizuka - au fil du rasoir...  3100924933 *câline son Pingouin*