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Soren Haruka, surveillant de Yokuboo.

Soren Haruka
Soren HarukaSurveillant
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Soren Haruka, surveillant de Yokuboo. EmptyLun 27 Sep - 21:51

 

Votre personnage



Citation :
Prénom(s) et nom : Soren Haruka
Âge et date de naissance : 24 ans (29/05/1997)
Genre : Venez verifier /pan/ C'est un garçon !
Pays d'origine : Japon (Japonais du coté de son père et Américain du coté de sa mère)
Orientation sexuelle : Hétéro
État civil : Celibataire
Profession : Surveillant
Clubs : Adulte encadrant du club d'art si possible


 
Histoire

 


Le début.


Dans le train en direction de Nara, un jeune homme assit coté fenêtre passe tranquillement la main dans les cheveux d’une petite endormie sur le siège d’à côté, tête sur sa jambe. Un carnet à dessin se trouvant sur son autre jambe, y laissant défiler de nombreux dessins au gré de l’air propagé par la climatisation… Faisant inévitablement tourner des pages sans surveillance. Le jeune homme songeur observant le paysage, ne se rend même pas compte que toute sa vie défile peu à peu, chaque page étant un souvenir bien précis de sa vie… Chaque page étant l’image même de ce qu’il a retenu.

La première page n’était pas un dessin de lui, mais d’une patte plus féminine. Une femme a tracé les traits. Un bébé dans les bras d’une femme, blonde, heureuse. Il s’agit de sa naissance. L’enfant est un métisse, sa mère étant une Américaine et son père un japonais. Il est né en fin mai, 24 années en arrière. 24 années, avant qu’il ne soit dans ce train, le jeune homme n’avait pas d’existence et en un instant, quelques cris et des larmes, le voilà. Les larmes de souffrances se changent inexorablement en larme de joie. Le couple est heureux, c’est un enfant bien portant qui vint au monde ce jour et qui fit rapidement entendre ses poumons encore neufs. Les parents se regardèrent avec amour, dire que leur rencontre s'était fait quelques années plus tôt à l'université. La mère ne se doutait pas que cet échange d'étudiant aurait un tel dénouement pour elle et sa sœur jumelle qui avait craqué pour le grand frère de son chéri.

La seconde page, n’est pas un souvenir heureux. C’est une salle d’attente et un homme assis avec son garçon sur ses jambes. La naissance d’une nouvelle enfant, la petite sœur qui n’a pas eu la chance de venir au monde dans la joie. Leur mère découvrit un cruel sort, une toux violente, des complications respiratoires et c’est ainsi qu’on lui diagnostiqua une mucoviscidose, un diagnostic bien tardif, la faute à une femme qui avait toujours voulu se montrer trop forte et qui suite à un second accouchement s’était vue considérablement affaiblie. Riku venait au monde ce jour-là et fit rapidement entendre ses cordes vocales encore neuves.

La troisième page est un souvenir bien plus proche. L’enfant avait 8 ans et sa sœur 6. Un soir d’orage et le début d’une prise de résolution pour le garçon. On pouvait voir sur le dessin, la petite blonde se blottit contre son frère sous la couverture. Une peur panique de l’orage l’avait amené là et cette nuit, le garçon comprit ce que devait faire un grand frère. D'habitude, elle se rendait dans le lit de sa mère, mais cette dernière n'était pas à la maison. Bien qu'avec sa maladie, elle ne pouvait pas vraiment sortir. Abigail leur mère, avait pu vivre chez elle moyennant des allées retours en observation à l'hôpital de temps à autre. Elle avait pu continuer son travail de restauratrice d'œuvre d'art et ainsi passé du temps avec ses enfants. Soren lui avait eu autant de chance qu'elle, son père tenant à avoir une main constante dessus, décida de l'éduquer à domicile. Il put ainsi l'entraîné dès l'age au Kendo et Soren bénéficia de cours à domicile.

La quatrième page, c’est un accident. Soren en tant que premier enfant mâle se devait d’être un héritier. La vie en avait décidé ainsi. Son père, sa famille était propriétaire d’un dojo presque centenaire, naquit suite à la naissance du Kendo. Autant dire que ses ancêtres samurai avait bien su s’adapter. Mais ce n’était pas le sujet, non, Soren devait devenir un champion, on l’avait décidé. Le Dojo se trouvant en faillite, la faute à des frais médicaux trop important, la seule solution viable était de faire naître un champion issu de ce dojo et d’attirer les regards dessus… Les clients. Sauf que Soren n’eut pas la chance d’aller jusqu’au bout. A l’âge de 14 ans, un accident de Kendo l’amena à prendre un coup à la tête. Une cicatrice lui barrant le côté du crâne. Soren souffrit également d’une cécité corticale de l’œil droit, dans son malheur, la chance avait souri. Il ne serait plus obligé d’être un champion et était libre de vivre sa vie. Sa cécité ne serait que temporaire qui plus est. Pendant cette période, une grosse remise en question se fit, Soren, réalisant peu à peu qu'il avait vécu dans une prison, en vint à développer une profonde aversion envers son paternel.

La cinquième page, c’est un duo riant, le frère aux cheveus sombres et la sœur aux cheveux blonds. Jamais une telle entente n’avait pu se faire voir entre deux êtres d’une même famille. Soren et Riku avait de quoi être proche, ils étaient l’opposé l’un l’autre et pourtant ils se complétaient. Elle l’avait beaucoup soutenu suite à son accident et ça avait eu le don de les rapprocher. 16 ans et 14 ans, ce dessin les montrant à une fête de Kyoto, leur ville de naissance.

Sixième page se tournant plus lentement que les autres. Le lycée, Soren seul dans son coin. Que peut faire un gamin qui n’a jamais vu autre chose que les murs de son domaine familial durant une bonne partie de sa vie, des cours à domiciles et aucun ami, dans un lycée. Après tout, Soren n'avait pas vu grand-chose à part les murs du domaine familial et les brefs voyages qu'il avait pu faire avec son père pour les compétitions de Kendo. Sa mère qui avait repris du poils de la bête sur sa maladie avait fait en sorte que Soren soit intégré dans un lycée pour avoir un contact avec les autres... Son père ne s'en occupa plus autant et préféra se concentrer sur son entreprise. Délaissant complètement son fils tant qu'il ne donnait pas une mauvaise image de leur famille. Le jeune homme restait dans la moyenne au niveau des notes scolaire, sauf en art ou il frôlait le haut. Rien ne s’était bien passé, mais pour le jeune homme qu’il était devenu, cette époque n’était qu’un souvenir flou et lointain. La seule vraie bonne nouvelle, c’est que depuis le temps, Soren était redevenu un grand frère à 15 ans. La petite Keiko était née, dans de bonnes conditions cette fois.

Septième l’université, Soren se trouvant avec une jeune femme aux longs cheveux bruns, sa meilleure amie. Il l’a connu à Kobe, rien ne devait les rapprocher et pourtant. Le dessin les montrant dans une chambre d’hôtel, pas qu’il se soit passé quelque chose, simplement qu’ils avaient raté le bus et le couvre-feu… Faute de choix. La nuit s’était soldée par une longue discussion et c’est probablement de là qu’une amitié profonde est née. Soren était un boulet, mais au fond, cette jeune femme n’était pas mieux par certain aspect… Un prénom se trouvait en bas de la page. Elizabeth. Mais l’histoire vous enseignera bien vite qu’il ne l’a pas souvent appelé comme ça. Pour lui, c’était Lizzy. Sa mère avait décidé de l'envoyé à Kobe pour y étudier l'art, Soren y ayant souvent montré un intérêt ainsi que du talent. Cette fois-ci, ce fut la bonne, le jeune homme changea, évolua peu à peu. C'est à 19 ans que le jeune homme avait enfin grandis pour devenir quelqu'un de plus ouvert et plus mature. Bien que privé d'un œil, Soren n'avait pas non plus arrêté le Kendo en pratique. Il appréciait ce sport, mais détestait le principe de compétition. Quant à son avenir, il n'en avait aucune idée malgré les nombreuses questions qu'on lui posa durant cette période. Ses notes demeurèrent inchangées.

Huitième, le premier amour. Au sommet du panorama de Kobe, le jeune homme avait fini par trouver quelqu’un qui avait sur le comprendre, lui plaire. Elle avait des cheveux courts, souffrant d’une surdité suite à une explosion en Angleterre, le jeune homme avait senti un rapprochement naître entre eux. Quelques mois et les voilà ensemble… Quelques mois seulement et ils ne le seraient plus.

La feuille qui suivit, c’était le début de la fin, son oncle à l’entrée d’un bâtiment. Une nouvelle sombre, sa mère n’en avait plus pour longtemps. Le temps d’un au revoir et le corps d’Abigail Haruka ne fut plus que cendre. Les dessins qu’il avait d’elle, il les avait laissées à sa petite sœur suite à ça, il y en avait beaucoup plus dans son carnet d'avant. Soren avait toujours été proche de sa mère suite à son accident et c’est d’elle qu’il tenait son amour pour l’art. De son père, il avait toujours eu un froid, n’ayant pas supporté que ce dernier essaye de lui dicter sa vie d’héritier. Mais tout ça, c’était du passé… Sa mère était morte et que dire de plus. Il ne restait que larmes. Ses journées à Kobe par la suite, il les passa seul pour la plupart. Personne dans sa famille l'avait bien pris, Abi était vraiment une personne pleine de vie et toujours au contact des autres. Le vide n'en était que plus grand. Il fut là pour ses sœurs au maximum.

Il émergea de sa torpeur dans un léger sursaut, le jeune homme referma le carnet et observa la petite. Un sourire apaisé sur les lèvres. Beaucoup de choses s’étaient passé entre temps, car la mort de sa mère datant d’il y a 4 ans, le jeune homme avait eu le temps de vivre sa vie depuis. Des souvenirs affluant dans sa mémoire, il repartit doucement dans son sommeil, le trajet était encore long.

Le départ.


Soren ne s’y attendait pas le jour où un homme était venu le trouver. Au début, il crut à une blague, mais constata que ce n’était pas le cas. Ce souvenir était encore parfaitement clair dans sa mémoire et dans les mots qui lui tinrent également.

- Votre mère était une bonne amie à moi, on a étudiés ensembles. Si je suis venu, vous trouver toi et ta sœur. C’est pour vous proposez de venir étudier là où elle a fait ses études avant de venir au Japon, je suis devenu professeur la-bas et je vous y ferais entrer. Vous n’êtes pas obligé d’accepter bien sûr. Mais je lui dois bien ça et je sais que ce sera utile pour vous aussi. Soren, c’est ça ? Tu étudies bien l’art ? Tout comme elle, dit toi que le cursus artistique est l’un des plus prisés. Quant à toi Riku, tu pourras ….

La suite, il ne l’entendit pas. Riku répondit à sa place qu’elle voulait voir où sa mère avait étudié et Soren accepta la proposition sans aucune hésitation. Le départ en Amérique se fit donc en compagnie de Riku, la chance voulue que le jeune homme étudierait à Los Angeles, exactement là où vivait Lizzy lorsqu’elle n’étudiait pas au Japon.Du côté de leur père, les enfants étaient sereins. Leur oncle et tante avaient revendu un restaurant qu'il gérait ensemble pour réinvestir les fonds dans l'entreprise familiale. Soren savait pertinemment que leur Dojo n'aurait jamais du être géré uniquement par son père... D'autant plus que maintenant sa mère partie, les frais médicaux ne seraient plus à prendre en compte, ce qui avait représenté presque la moitié des pertes du Dojo. Tout irait pour le mieux et rapidement maintenant que toutes les adultes étaient ensembles. Pour le jeune homme, c'était aussi une occasion de mettre de la distance avec son père avant que ce dernier puisse apprendre que sa vue était revenue depuis peu. Après 6 ans de noir du côté droit. Il ne lui avait jamais avoué son rétablissement et sa mère était d'accord pour le lui cacher également.

Par la suite, leur père donna son consentement. Comprenant parfaitement les raisons de ses enfants, leur tante avait beaucoup poussé en leur faveur et ce fut une décision unanime de la famille. Même si Keiko le vivait assez mal. Soren était heureux en revanche de pouvoir faire ce voyage. Riku elle, ne ferait que l'accompagner, car leur père avait proposé qu'elle prenne la place de Soren comme héritière, ce qui était son rêve à elle. Le jeune homme ne pardonna pas à son paternel... Pas encore.


La rencontre.


Elle s’appelait Cass, Cassandra de son prénom complet. Ca faisait à peine une semaine que le jeune homme avait commencé les cours et alors que la jeune femme voulait rejoindre sa place, notre boulet de protagoniste avait oublié d’enlever son sac du chemin et la jeune femme pas forcément plus doué trébucha dessus. Il la rattrapa de justesse. La jeune femme avait des cheveux blonds et une coupe au carré assez simple. Ses yeux noisette se plongèrent dans les prunelles vertes de Soren… Forte, heureusement, comme on n’était pas dans Twilight, le moment ne dura même pas un quart de seconde. Un flot de crayon de couleur du sac ouvert de la miss se déversa alors sur le dessin du jeune homme posé sur la table. Inondant ce dernier de petite tache arc-en-ciel. Pouvait-on y voir là le signe qu’elle allait mettre de la couleur dans sa vie ? Assurément. Soren n’avait jamais dessiné autrement qu’avec du noir et des nuances de gris.

Plus tard, ils se recroisèrent dans le parc du campus et la discussion qui suivit tint en ses mots.

- Pardonne-moi pour tout à l’heure, je suis un peu cruche et je n’avais pas vu ton sac. Tu as dû te payer la honte à cause de moi vu comme tout le monde a rigolé.
- Mais non, ne t’en fais pas. C’est surtout moi qui suis un boulet pour le coup. Désolé, t’aurais pu te faire mal à cause de moi.
- Parce que tu crois que j’ai besoin de ton aide pour ça ? Je suis assez grande pour me faire mal toute seule.

En voyant le regard un peu perplexe du jeune homme, Cass rigola presque aussitôt, un rire cristallin, plein de vie. Le jeune homme avait compris à cette instant qu’il allait particulièrement apprécier l’entendre et il rigola avec elle avant de dire.

- Je m’appelle Soren Haruka, enchanté.
- Haruka, tu es japonais ? Tu parles vraiment bien notre langue !
- Ma mère était américaine, elle me l’a appris dès l’enfance.
- Je vois, moi, c’est Cassandra Green. Charmé… euh je veux dire enchanté ! Oui, c’est ça enchanté ! Oh quelle nouille…

Soren sourit doucement et avoua à son tour.

- Charmé aussi… Ça doit être un truc qu’on dit en Amérique, je suppose.
- Oui ! Voilà ! C’est ça… Enfin non ! Ne t’avise pas de le dire à d’autres femmes quand même… On ne sait jamais comment elles peuvent le prendre !
- Oh, je vois, j'en prends note alors.

Un petit sourire échangé entre eux deux, Soren n’était pas idiot. Personne n'aurait pu lui dire qu'à 20 ans, sa vie allait déjà connaitre un gros changement.

La cruche et le boulet.


Quelques mois plus tard, durant les vacances d’été en fin d’étude. Quelques semaines après une soirée bien arrosée. Le couple eut une nouvelle inattendue. Cette nouvelle n’était pas bien grande, non en réalité, elle était assez petite pour tenir dans un test de grossesse. Les conséquences n’étant pas proportionnelles à la taille de la nouvelle, Soren accepta qu’elle avorte, mais la réponse le surprit.

- Eh puis quoi encore ? Ça ne se fait pas ! Soren, c’est un enfant dont on parle… Mon enfant… Notre enfant… Me parle pas d’avortement s’il te plaît.
- J’ai dit ça comme une solution Cass, mais tu te rends compte de ce que ça implique. On avaient bu pour fêter nos diplômes et on a pas fait gaffe ensuite. Ce n’est pas comme si on l’avait mûrement réfléchi… Je ne pensais pas que tu voudrais le garder.
- Je… peux pas l’abandonner. On va pouvoir travailler et… Je …

Elle s’assit sur le canapé, car le couple avait déjà pu se prendre un appartement en vue de la suite. L’avantage pour Soren d’avoir une famille aisée qui avait pu l’aidé financièrement. Son père avait remonté la situation du Dojo et apprenait à Riku comment le gérer par la suite. Mais, il n’avait jamais cessé d’envoyer de l’argent à son fils, même après qu’il ait eu 21 ans. Soren soupira et dit après une longue réflexion.

- Va falloir qu’on prépare sa chambre alors.

Un sourire, des larmes et une longue étreinte. Un couple devenant une famille. Son oncle lui dit un peu plus tard par téléphone, qu'il n'avait pas perdu de temps. Soren ayant 21 ans, le petit arriverait quand il en aurait 22, un peu avant même. C'était tot...

La naissance.


Des cris et des larmes, c’est toujours comme ça et personne ne fait exception. Ça prouve au monde notre besoin de vivre. Une petite fille vint au monde et après un long travail, sa maman pu enfin se reposer, Soren se coucha à ses côtés et observa le petit être. Comprenant enfin ce que sa mère avait pu ressentir en le voyant pour la première fois. Cependant, un sujet le préoccupa… Le couple avait choisi de ne pas connaître le sexe de l’enfant, mais n’avait pas cherché plus loin pour un prénom. Il dit alors.

- Il va falloir lui trouver un prénom, quelque chose qui ira bien avec Haruka non ?

Un sourire et un regard tendre vers son amour. Cassandra dit d’une voix faible mais douce.

- On en a un tout trouvé non ? Qu’en dis-tu ?

Soren surprit, l’observa et hocha la tête négativement.

- Non, je ne veux pas que notre fille soit un hommage vivant. Tu comprends, je veux juste que…

Un doigt posé sur sa bouche et un regard affectueux se posa sur lui.

- Sans elle, tu ne serais jamais venu ici. Tu ne m’aurais jamais connu et cette petite ne serait pas dans mes bras… Alors, je trouve que c’est un prénom tout à fait pertinent. Puis j’y tiens… je sais que c’est important pour toi. Alors ?
- Oui, comme tu veux. Bienvenu dans notre famille de taré alors Abigail… Abi.

Un petit rire puis un long moment de silence à observer l’enfant tétant le sein. Soren eut une légère appréhension et lâcha d’un ton peu optimiste.

- Par contre, si elle a aussi son caractère… On est mal barré.

Une famille.


Soren dessinait calmement avec la petite déjà âgée de presque 1 an dans ses bras. Assis en tailleur contre un mur. C’était plus pratique pour lui d’avoir Abi callé entre ses jambes, assis contre son ventre. Elle observait en silence le dessin, posant une main de temps en temps dessus sous le regard amusé de son père. Sa mère faisait pareil quand il était petit après tout. La petite avait cependant hérité des yeux verts de son père. Des bruits de pas et Cass attrapa la petite pour prendre sa place contre Soren qui dut desserrer les jambes en lui lâchant sur la rigolade qu’elle était lourde.

- Oui, va falloir me supporter encore longtemps ! Bon, j’ai fini la vaisselle, demain, ce sera ton tour. Maintenant, repos ! Tu continues ton dessin ?
- Bien sûr, tant bien que mal avec tes cheveux qui me rebique dans les yeux.
- Ah ben ça faut que tu t’y fasses, je ne le laisserais plus jamais poussé. Trop long, une fois, ils ont eu tendance à se coincer entre…
- Entre quoi ?
- Chut, allé on reprend ton dessin, mais sérieux Soren, les couleurs sont où ?

Soren ne comprit pas vraiment sur le moment et se défendit pour son dessin à la place. Mais elle se saisit de crayon au sol et commença à rajouter des couleurs ici et là en avouant sur la rigolade.

- Je ne veux pas que ma fille voit des dessins mornes et vide de vie ! Il lui faut des couleurs, faut vraiment que tu t’y mettes un jour monsieur le grand connaisseur d’art !
- J’y peux rien si tu n’étais pas dans le même cursus que moi, tu es venu en art juste parce que tu aimais bien dessiner je te signal… Madame la grande journaliste ! J’ai un scoop pour toi, un dessin peu très bien être beau sans couleur.
- Peut-être ! Mais pas pour une enfant !

Rire, la petite ria avec eux sans vraiment comprendre pourquoi. Une chose était sûre, la famille était heureuse. Chacun avait trouvé son petit boulot et tout se passait bien. Soren avait même pu continuer ses études d'art en plus de son travail, ou plutôt des petits boulots ici et là à mi-temps, car désormais, il étudiait à domicile pour laisser sa copine se concentrer un peu plus sur son travail au journal. Soren n'étant pas difficile, il prenait ce qu'on lui proposait et faisait souvent le commis en cuisine.

La nouvelle.


C’était au cours d’un repas en l’honneur d’une promotion pour Cass que tout dégringola. Elle avait avoué avoir obtenu le boulot de ses rêves, journaliste de terrain, les meilleurs scoops. Cassandra pourrait enfin percer dans le métier. La chance de sa vie. Soren était heureux pour elle et en organisant le repas, invita des amis à elle et à lui. Riku qui était présente en vacance fut de la partie ainsi que Lizzy qu’ils n’avaient jamais vraiment arrêté de côtoyer. Cependant, lors de l’annonce, le sourire de Soren se mua en effroi.

- Alors voilà, je vous annonce une grande nouvelle. On m’a désigné comme la nouvelle journaliste de terrain à la chaîne ou je travaille. Je vais partir en Afrique !
- Hein ?! Tu ne me l’avais pas dit ça !

Non, elle n’avait pas dit qu’elle partirait dans un autre pays. Soren avait cru que ce serait dans les parages… Ou au moins en Amérique. Une longue dispute s’ensuivit et Riku n’y tenant plus, fini par la gifler alors qu’elle l’insulter de tous les noms. Cass venait d’avouer qu’elle abandonnait purement et simplement sa famille pour vivre le boulot de ses rêves, pas ouvertement certe, mais s'en été trop pour la petite soeur. Cassandra sortit après ça et c’est Lizzy qui la rattrapa dehors. La jeune brune avait toujours était plus posé et dit simplement dans l’espoir qu’elle soit consciente de ce qu’elle abandonnait.

- Tu es sûre de ta décision ? Je comprends que ce soit le travail de tes rêves mais tu es prête à rester loin de ta famille pendant plusieurs années ? De ne pas être là pour voir ta fille grandir ? Je ne veux pas te faire culpabiliser, mais prends la décision qui t'apportera le moins de regrets.

La jeune femme avait des larmes qui coulaient en avouant.

- Quel que soit mon choix, aucun ne sera le bon. Mais je sais que si je n’y vais pas… Je finirais par en vouloir à Soren… Pire même, à ma fille. Je me connais… je finirais par les détester. C’est ignoble, mais au moins, en partant, je fais le choix de ne jamais leur faire plus de mal que celui qui sera nécessaire… Parce que si je reste, ça ne finira pas bien. Abigail sera entre de bonnes mains… Mais voilà, je dois partir…

Lizzy n’ajouta rien de plus. En soirée, une fois chez eux. Soren rejoignit Cassandra qui pleurait en silence dans la salle de bain après avoir couché la petite et lui tendit une compresse froide.

- Elle était vraiment en colère ta sœur, franchement, elle n’y va pas de main morte.
- Oh, elle s’est retenue, je l’ai vu desserrer le poing juste avant.
- Alors, je suppose que j’ai de la chance.

Un long silence et très peu de regards échangés avant que Soren ne lâche d’un ton aussi calme que possible.

- Tu es sûr de toi ? C’est ce que tu veux ?

Elle hocha la tête, les mots ne sortant pas. Du moins pas dans un premier temps. La jeune femme fini par dire.

- Je te demande pas de me comprendre Soso… Je dois le faire. On ne me le proposera qu’une seule fois dans ma vie.
- Je ne comprends pas en effet… Mais tu es libre de faire ce que tu veux, je peux pas vraiment te retenir où t'emprisonner. Simplement, c’est ta fille que tu abandonnes.
- Non, je te la confie, c’est pas pareil. Elle sera heureuse avec toi. Je sais que tu prendras soin d’elle.
- Bien sûr que oui, allé, n’en parlons plus. On va avoir du pain sur la planche durant les prochains jours et faut que tu profites de ta fille un maximum.

Elle confirma, mais se doutait bien qu’il se forçait. Cependant, elle le remercia et en posant sa main sur sa joue, voulue trouver ses lèvres. Soren détourna le visage juste avant qu’elles ne se touches et dit d’un ton calme, voir froid.

- Tu as pris ta décision… J’ai aussi pris la mienne.

Il se leva et la laissa seule. Ce fut sa première nuit sur le canapé. Il se remémora tout ce qui était arrivé depuis 3 ans. 23 ans, il allait se retrouvé pere célibataire... La situation lui faisait vraiment peur au fond.

Ses sœurs, ses tantes.


Soren ne s’en serait jamais sorti sans Riku et Lizzy, cette dernière avec le temps était devenue une sorte de grande sœur pour les Haruka. Ils le disaient même ouvertement parfois. Cependant, c’est aussi Lizzy qui se montra la plus dévouée pour aider Soren, Riku fit de son mieux et n’hésita pas à faire plusieurs fois le voyage durant l’année qui suivit. Lizzy garda la petite aussi souvent qu’elle le put. À terme, l’une comme l’autre avait écopé du surnom de tante. Lizzy d’ailleurs était bien plus que ça, c’était la marraine après tout. Ayant eu une affinité avec la mère Haruka, forcément, pour la petite Abi, c'était presque obligé qu’elle soit désigné pour se rôle, malgré un léger grincement de dents de Riku. Soren avoua à sa blonde de soeur qu'elle ne serait jamais une tante pour Abi, mais une vrai grande soeur.

- C’est pas pareil !

Avait-elle répondu. Mais le second argument de Soren était que Lizzy se trouvait plus proche en terme de distance si jamais. D’ailleurs, la brune avait eu une réaction fidèle à elle-même lorsque le couple lui avait annoncé la nouvelle.

- Oh, vous êtes trop chou tous les deux… Je ne sais pas quoi dire sérieusement.

Puis entre ses dents après avoir marché allégrement sur le pied de Soren.

- Si tu t’avises de mourir avant sa majorité, je te tue !

Quoi qu’il en soit, elles ont beaucoup été présente pour l’aider. Le premier mot d’Abi fut d’ailleurs pour Riku qui ne manqua pas de prévenir Lizzy et ensuite Soren, ce dernier prit la mouche d’ailleurs à ce sujet, mais la blonde répondit avec un mordant fidèle à elle-même.

- Oui, ben tu était bien allé la voir avant moi pour le job de marraine ! Alors arrête de râler !

La petite atteignit doucement ses deux ans. Cependant, Lizzy était particulièrement inquiète. La petite ne souriait quasiment pas, ne riait pas beaucoup et aucune colère. Ce n’était pas normal. Elle eut une longue discussion avec Soren à ce sujet et à terme, une solution naquit. Le jeune homme supposa qu’un retour aux sources serait pour le mieux. Qu’il fallait que la petite soit entourée par sa famille, car la famille de Cass était pour ainsi dire inexistante, elle n’avait qu’une mère et ne s’était pas entendu avec elle. Soren supposait qu’avec son côté de la famille, Abi serait mieux entouré et peut-être qu’elle retrouverait un certain équilibre. De quoi grandir dans de bonnes conditions. Entre ses grands-parents, son père, ses sœurs, son oncle et sa tante, cette dernière étant la sœur de jumelle de sa mère. Oui, le jeune homme était sûr de son choix.

Il ne tarda pas décrocher un poste de surveillant avec l’aide de certain contact, malheureusement pas aussi prêt qu’il l’aurait voulu. Ce serait à Nara, mais ce n’était pas si éloigné de Kyoto au final. Le jeune homme prit rapidement les dispositions pour le voyage et peu de temps avant le départ, il dit au revoir à Lizzy, lui tendant une écharpe. Cette dernière la reconnut, l’écharpe que portait toujours la mère de Soren.

- Je l’ai trouvé en faisant les cartons. Je me suis dit, que tu serais sûrement heureuse de l’avoir. Maman aurait sûrement été de mon avis aussi. Alors, tiens, prends-la.

Un câlin amical, Lizzy était touchés par un tel cadeau et prévint Soren que si jamais il ne s’occupait pas correctement de la petite, elle lui botterait le derrière. Soren sourit et un dernier câlin, le départ était proche. Il partit, le sourire aux lèvres a l’idée de retrouver sa famille et de leur montrer la petite Abi qu’ils n’avaient pas encore pu voir depuis sa naissance.

Soren se reveilla à la suite d'un message. Le train n'allait plus tarder à entrer en gare. Ses affaires suivrait surement avec l'entreprise de déménagement d'ici peu de temps dans son nouveau chez lui. Il n'aurait plus qu'à reprendre les cours par correspondance jusqu'à pouvoir devenir prof... encore 2 ans à tenir. Soren avait toujours apprécié enseigné, mais il voulait surtout enseigner l'art qui pour lui, était un moyen pour communiqué, partagé et s'exprimer. Il n'aurait pas cru revenir a 24 ans dans son pays natal cela dit. Le jeune homme aurait un mois avant d'intégré Yokubo après les vacances d'été.



Physique

 

Que dire de Soren ? Il est grand pour un Japonais, haut de 1m 80 presque pour un petit 70 kilo environ. Ce serait dur de lui donner un poids réel, car le monsieur ne monte pas souvent sur une balance et qu’on le supporte souvent plus qu’on ne le porte. Des cheveux noirs, assez long, bien coiffé et entretenu souvent plus vers le côté droit de sa tête pour en masquer une cicatrice d’adolescence qui devient parfaitement invisible tant qu’on ne fourre pas une main dans son cuir chevelu. Le tout encadrant des yeux verts pas japonais pour deux sous. La seule marque de son métissage en réalité.

Au niveau de sa corpulence, il est simple, mince et sportif. Des années d’entraînements au Kendo ainsi qu’à la danse traditionnel plus divers autres sports tel que l’Aïkido ou le Kyudo ont toujours suffit à le tenir en forme. Ce dernier ayant aussi l’habitude de courir de temps à autre, c’est donc une personne ayant un équilibre à ce niveau. Il n’est pas trop musclé heureusement, cependant l’est quand même assez pour qu’on le remarque sans ses vêtements. Heureusement, un t-shirt suffit souvent à masquer cette partie.

Son style vestimentaire est simple la plupart du temps, bien qu’il sache s’habiller, le jeune homme n’aime pas non plus être voyant. De nature détendue, c’est un jeune homme souvent calme en apparence et qui ne montre pas souvent ses émotions, préférant arborer un petit sourire détendu. Il déteste qu’on lui touche le visage ou les cheveux sans son accord.



Caractère

 

Soren n’est pas complexe en soi, c’est un jeune homme intègre avec des valeurs vraiment profondes. Il fera toujours passer autrui avant lui-même ce qui ne lui rend pas souvent service la plupart du temps. Effectivement, Soso ne supporte pas de laisser quelqu’un dans le besoin et se sentira toujours obligé de l’aider du mieux possible. Par le passé, ça l’a mis dans des situations particulièrement délicates.

En général, il n’a aucun souci pour sociabiliser, il parle facilement et n’a pas beaucoup de sujets tabous, mais parfois peut parler plus vite que sa pensée et balancer des « bombes » plus grosses que lui. Il cherchera invariablement à se rattraper, mais souvent, cela ne fait qu’empirer la situation. Sinon, c’est quelqu’un de fiable, il saura garder les secrets aussi bien que de prodiguer des conseils. Pour autant, ce ne sera pas rare de le voir avec une mine blasée quand quelque chose l'agacera. Il possède aussi un humour assez piquant, allant parfois jusqu'au sarcasme, mais sans jamais penser à mal. Sinon, dans l'idéal, il prend souvent les choses à la légère, un trait de caractère qu'il tient de sa mère.

En amitié, autant dire que c’est une personne loyale et qui se donnera au max pour ses amis. Cependant, gagner son amitié n’est pas chose aisée, car il marquera souvent un petit temps de méfiance au début. Quant à la zone amoureuse, suite à sa déception, Soren ne sait plus vraiment où il en est. Le reste sera à découvrir, si tant est que quelqu’un accepte d’aller aussi loin avec lui. Son ex est un sujet qu’il évitera copieusement de peur de se mettre en colère ou de se sentir mal.

Un défaut de sa part et qu’il emmagasine le négatif, ne le laissant s’exprimer qu’une fois la coupe pleine. Ce genre de moment peut être aléatoire et bien que depuis son adolescence, il a su maîtriser un peu mieux cet aspect de lui-même, le risque zéro de le voir un jour en colère, n’existe pas. Cependant, si une personne ose toucher à un cheveu de sa fille, alors autant dire que rien ne pourra se mettre entre lui et Soren à cet instant. Sa seule vraie chance de survie, sera de courir plus vite que lui.



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Comment vous avez découvert le forum : En me baladant sur le net au départ, par hasard du coup.
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Petit mot de la fin : Pourquoi on parle de fin ici ? :'( Un petit mot pour le debut plutot, va falloir me supporter looooongteeeeeemps xD


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Aaaaaah ! Depuis le temps que j'en entends parler de ce Soren, t'imagines pas à quel point j'suis contente de faire sa connaissance ! J'ai vraiment hâte de suivre ses aventures en rp ! *^* Puisque... Toutes mes félicitations, ce nouveau personnage est dès à présent validé ! Avant de commencer ton aventure parmi nous avec lui, je t'invite à cliquer sur ces quelques petits liens !

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J'espère que tu passeras un très bon moment parmi nous avec ce tout nouveau personnage ! Soren Haruka, surveillant de Yokuboo. 3100924933
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