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Retrouvailles de deux anciens amis [Pv James]

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Retrouvailles de deux anciens amis [Pv James] EmptyMar 4 Déc - 2:36




Retrouvailles de deux anciens amis
Date : 4/12/2018
Sujet : Retrouvailles avec James


Le mois de décembre arrivait au Japon et, avec lui, ses températures froides et son lot de problèmes. Cela n'avait aucun rapport avec l'école. Au contraire, même si je n'avais aucun lien particuliers avec quiconque ou que je me sentais nerveuse à chaque fois que je croisais James dans les couloirs, la routine des cours et les visages familiers me donnaient l'impression d'avoir un semblant de stabilité. Malheureusement, ce temps était beaucoup trop court à on goût et on me refusait l‘augmentation de mes horaires. La première raison fut le manque de stabilité de mon état. Chaque nuit je faisais des cauchemars qui m'obligeant à prendre des calmants, antidépresseurs et autres tous les jours. Mon sourire était forcé et tant que je ne serais pas capable d'en faire un vrai on ne pourrait pas considérer une amélioration de mon état. Cette révélation me fit mal car elle me donnait l'impression que je faisais également un “faux sourire” lorsque les conversations se dirigeaient vers Plume. Cela m'attristait énormément… Mais, depuis les baisses de températures, même s'il ne faisait pas froid au sein de mon appartement, tout était pire : mes cauchemars étaient plus nombreux et plus présents, jusqu'à me hanter alors que j'étais éveillée, sans parler de certaines crises d'angoisse qui semblaient me prendre alors que je ne faisais rien d'autre. Rien que ces deux éléments, qui n'étaient pas les seuls, obligèrent mon psychiatre à augmenter les doses de mes médicaments, ou en changer pour certains, ce qui fut une autre raison pour me refuser l'augmentation de mes heures de cours malgré mes protestations.

Bien que mon humeur semblait au beau fixe de l'extérieur, mon moral n'était clairement pas.au rendez-vous. Un élève, Aki Hotaba, s'en était rendu compte et nous en avions discuté ensemble puisque cela semblait affecter sa moyenne en anglais. Il était cependant le seul. Les autres, s'ils l'avaient remarqué, ne m'en avaient pas parlé et n'avaient pas cherché à en savoir plus. De ce fait, je me sentis plus seule encore. Plume pour seule réelle compagnie, je me demandais souvent pourquoi ma vie devait être si triste et lourde à porter ?

Mes problèmes ne devant pas être une raison pour me laisser aller selon mon coach de vie, je continuais à prendre soin de moi et, de temps en temps aller à la bibliothèque pour prendre des objets d'étude. A mes yeux, j'avais encore trop à apprendre pour me permettre d'arrêter d'étudier et mes élèves étaient une grande source de savoir pour moi. Il suffisait qu'ils évoquent un sujet pour que je souhaite en savoir plus. Et le plus intéressant dans cela c'était que le cours suivant, si nous avions le temps, je le relançais pour travailler la langue anglaise sur ce qu'ils aimaient et ils appréciaient beaucoup cette méthode. Et, cette fois, il s'agissait de l'écologie car ils étudiaient ce sujet avec d'autres professeurs. Chacun avait montré un avis différent sur la question mais je n'avais pu répondre à leurs questions. Alors j'eus besoin d'emprunter le maximum de livres possibles à la bibliothèque près de chez moi. En passant, j'allai à la supérette pour aller acheter quelques ingrédients pour mon repas du soir. Je pris le temps de bien choisir ce dont j'avais besoin. Concentrée, j'avais perdu mon sourire jusqu'à ce que je sois face du caissier.

Mes achats payés, je sortis de la supérette et me dirigerai vers chez moi. Malheureusement, au milieu de la foule, je me statufiai de peur. Il était là. L'homme qui avait tué mon ami en voulant ma mort était là. Il me faisait face et avait une arme à la main. Personne ne le voyait. Une crise ? Non ! Impossible ! Je le voyais comme je voyais les autres personnes qui passaient près de moi sans me prêter attention. Les larmes aux yeux, ma voix ne répondais plus et je n'eus pas le réflexe de prendre les médicaments dans mon sacs qui étaient spécialement faits pour ce genre de cas. J'étais immobile, regardant mon hallucination en respirant avec difficulté, l'angoisse m'oppressant totalement.

James P. Campbell
James P. CampbellMédecin scolaire
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Retrouvailles de deux anciens amis [Pv James] EmptyJeu 6 Déc - 16:36

❝ Retrouvailles de deux anciens amis ❞

Décembre. Avec lui venait la fin de l’année et le froid de l’hiver. James n’était pas particulièrement frileux, loin de là. Cette période de l’année était même une de ses préférées. A choisir, il préférait avoir un peu froid et bien se couvrir, plutôt que se retrouver à mourir de chaud sans rien pouvoir enlever de plus ! Et puis, qui disait décembre, disait aussi Noël ! Si James n’avait plus passé de véritable Noël depuis des années, il savait que cette année se serait différent. Cela faisait bientôt un an qu’il était à Nara, et cette année avait été riche en événements. D’abord, à peine quelques semaines après sa prise de poste à l’hôpital de la ville, il avait eu droit à des retrouvailles vraiment inespérées avec Gabriel, son premier véritable amour. James avait eu peur que leur relation en soit revenue au point de départ après toutes ces années sans nouvelles, mais leur complicité avait fini par revenir et ils se voyaient toujours dès que le médecin scolaire avait un peu de temps libre et que l’hôte ne travaillait pas. Il fallait dire que c’était parfois compliqué étant donné que leurs horaires de boulot n’étaient vraiment pas les mêmes… Quand l’un terminait sa journée, l’autre la commençait et vice-versa. Et puis, en plus de Gabriel, il y avait aussi Jilian. Son premier vrai ami depuis son arrivée dans cette Académie. Ils avaient sympathisé dès la rentrée des classes, en deux bons paumés qu’ils étaient, et finalement, ils étaient devenus assez proches. Ils s’étaient confiés l’un à l’autre, se faisaient confiance et… James avait même appris à coudre grâce à lui !

Cette période de l’année était donc idéale pour faire un peu de lèche-vitrines ! James gagnait bien sa vie dans cette Académie très réputée, et puis, même sans ça, il avait énormément d’économies de côté. Avant qu’il ne coupe définitivement les ponts avec ses parents, ces derniers avaient plus que renflouer son compte pour lui permettre de vivre dans le meilleur des conforts. Mais malgré tout cet argent, James vivait toujours dans ce petit appartement miteux du quartier historique. Pas d’objets personnels, pas de décoration… Il se contentait du strict minimum niveau ameublement. Il n’avait pas besoin de plus, il n’avait jamais été très matérialiste. Et depuis qu’il était revenu du front, il l’était encore bien moins… Mais cet argent allait enfin avoir une utilité ! Parce que le médecin scolaire comptait bien s’en servir pour acheter de sublimes cadeaux à ces deux personnes qui comptaient énormément pour lui.

Vêtu d’un jean de couleur assez sombre et de chaussures dans une teinte similaire, James avait également enfilé un gros manteau d’hiver par-dessus un pull qui recouvrait un t-shirt. Il avait son portefeuille dans l’une des poches de son manteau bleu foncé, ses doigts jouant nerveusement avec à l’intérieur de celle-ci pour essayer de se réchauffer un peu, puis une grosse écharpe grise lui recouvrait le cou et une partie du bas de son visage. Les mains dans les poches, James laissait son regard émeraude fureter sur chaque devanture devant laquelle il s’arrêtait, souriant parfois en se disant que tel ou tel cadeau pourrait plaire à Jilian ou à Gabriel. Il était dans sa bulle, en pleine contemplation, quand il sentit quelqu’un qui le bousculait un peu trop violemment. Fronçant les sourcils après avoir manqué de se manger la vitre en pleine figure sous le choc et la surprise, James s’apprêta à hausser un peu le ton, mais son regard émeraude fut attiré par une petite agitation plus loin dans la rue. Des gens s’étaient arrêtés et formaient presque un cercle autour de quelqu’un, mais personne ne semblait bouger. C’était quoi ? Un spectacle ? Mais une voix féminine sembla appeler à l’aide en disant qu’une personne semblait être en difficulté pour respirer. Ni une, ni deux, James fonça vers cet attroupement, poussant les gens sans grand ménagement.

« Laissez passer je suis méd- »

Il avait réussi à franchir la muraille humaine qui le séparait de la personne qui attendait de recevoir de l’aide, mais la surprise fut telle en découvrant cette victime que James ne put finir sa phrase, et il resta complètement interdit pendant quelques secondes avant de secouer la tête et de s’approcher de cette jeune femme qu’il connaissait très bien. L’Américain s’avança lentement vers elle, ne voulant pas la brusquer avant de vraiment savoir ce qui se passait.

« Yumiko ? Calme-toi, respire… Tout va bien, je suis là. C’est James. »

James s’était mis pile dans son champ de vision après avoir baissé son écharpe pour découvrir l’entièreté de son visage. Il laissa un peu de temps à Yumiko pour assimiler sa présence avant de tendre une main vers elle, le plus lentement et délicatement possible, frôlant son épaule. Il l’aurait bien prise dans ses bras pour la calmer, elle semblait faire une crise, peut-être d’angoisse ou d’hallucination, il ne savait pas, mais il avait peur d’aggraver les choses en la touchant. Il resta tout près d’elle, essayant de la rassurer par sa simple présence, mais les gens ne cessaient de les regarder avec insistance. Grognant un peu, James finit par les regarder avec les sourcils froncés.

« Je m’occupe d’elle, vous pouvez circuler. »

Son ton avait été sec et vraiment très tranchant, mais ça avait marché, les gens reprenaient tranquillement leur vie. Se tournant à nouveau vers Yumiko, James soupira doucement et frôla la peau de la joue de la jeune femme afin de remettre ses cheveux qui tombaient devant son visage derrière son épaule. C’était elle, il n’y avait aucun doute à avoir ! Mais qu’est-ce qu’elle faisait à Nara ? Non, plus important, il fallait qu’elle se calme et qu’elle reprenne son souffle.

« Ça va aller, je suis là… »

Il avait un peu attendu et il s’était finalement approché d’elle pour l’enlacer tendrement, une main restant dans son dos tandis que l’autre se hasardait doucement dans sa longue chevelure pour la caresser. Il la berçait un peu en même temps qu’il lui glissait des mots rassurants de sa voix grave dans le creux de son oreille. James espérait vraiment que ça allait réussir à la calmer et ne pas provoquer une crise encore plus violente…


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Retrouvailles de deux anciens amis [Pv James] EmptyVen 7 Déc - 1:01




Retrouvailles de deux anciens amis
Date : 4/12/2018
Sujet : Retrouvailles avec James


J’avais l'habitude d’être étrange, qu'on me voit comme une personne énigmatique et ayant des réactions déplacée. On me l'avait déjà dit ou répété. Mais quelque chose n'allait pas. Pourquoi n’y avait-il que moi qui le voyait ? Pourquoi personne ne réagissait à ma peur autrement que si j’étais une bête de foire ? Pourquoi… N’étais-je là que pour divertir autrui ou souffrir pour le bien des personnes qui mettaient la main sur moi ? Cela m’était autant incompréhensible que ça me faisait du mal. Énormément de mal. C’était comme toute la ville s’était donné le mot pour me planter un couteau dans le coeur, traversant dans le même temps mes poumons de part en part. Pourtant, j'entendis plus ou moins une personne appeler à l’aide. Une femme. Avait-elle un problème ?Allait-on l'aider alors que j’étais “morte de peur” ? Pourtant,un homme se rapprocha de moi malgré le monde qui m’entourait. Il en avait profité pour se rapprocher et me faire pâlir plus encore. Mon attention totalement focalisée sur cette silhouette que j’étais la seule à voir, je ne fis pas attention au timbre de voix que je connaissais pourtant très bien.

Je ne savais pas très bien comment je faisais pour tenir debout. Mais cela me permit de pouvoir faire face à cet homme qui était venu me rejoindre. Plus que cela, il se plaça face à moi doucement, comme pour ne pas m’effrayer. Mais je ne le vis pas vraiment. La seule information qui me parvint c’était qu’il venait de passer juste à côté de mon père sans le remarquer. Comment ? Pourquoi ? Cela me faisait si peur ! Pourtant, une voix parvint à passer le brouillard qui me cachait tout ce qui m’entourait. Celle qui avait demandé à ce qu'on le laisse passer sans terminer sa phrase. Celle que je connaissais sans pouvoir la remettre avant qu’il ne se présente : James. L’ami qui m'avait laissée sans un mot avant de revenir sans prévenir et qui était infirmier à Yokuboo. Le même que je fuyais depuis que je l'avais remarqué dans les couloirs. Il m'avait reconnu. Il avait prononcé mon prénom pour la première fois depuis notre séparation… et il était en danger. Malheureusement, mon corps ne suivit pas du tout le rythme de mes pensées. A cause de cela, et parce que ma voix était comme totalement éteinte, mes lèvres ne firent que de légers mouvements sur toutes les paroles que je souhaitais prononcer. Pourquoi ? Ce n’était pas normal ! Il fallait qu’il sache !

Le visage découvert, ce qui ne laissa plus aucun doute sur le fait qu’il s’agissait bien de lui, James fit en sorte que je ne vois presque plus que lui. Pourquoi s'inquiétait-il pour moi alors qu’il était partit sans un mot ? En m’abandonnant… Pourtant il était là et il me regardait avec ce mélange de sérieux et d’inquiétude, comme autrefois. J’avais envie de pleurer et de hurler. J’avais besoin de lui demander pourquoi il était partit.Mais la présence de la silhouette invisible aux yeux de tous m’en empêchait totalement. Quant à lui, il sembla se concentrer sur autre chose à contrecœur avant de parler fermement aux personnes qui nous entouraient, leur demandant de nous laisser. Les personnes me prenant pour une bête de foire s’en allèrent… sauf lui. Sauf cette image bien trop nette pour que je l’assimile à une image de mon esprit bloqué sur le passé.

Quand il se reconcentra sur moi, James avait retrouvé toute la douceur dont il avait toujours fait preuve avec moi. Douceur qui se manifesta également dans ses gestes alors qu’il écartait une mèche de cheveux que le vent avait fait voler sur mon visage. Cela ne m'avait pas dérangé à cause de la peur. Cette dernière restait si persistante que même la présence de mon ami, si je pouvais encore le nommer ainsi, ne parvenait pas à me calmer ainsi, à me permettre de respirer à nouveau.Pas de façon claire et calme comme il me l'avait demandé.Je m’en sentis que plus misérable, ne sachant plus que faire pour faire passer mes maux. Mêmes ses paroles ne m’aidèrent pas tant que ça… Après tout, il était là pour combien de temps ?

Sans que je fasse le moindre geste pour l’en empêcher ou lui montrer que j’acceptais, je le laissai me prendre lentement dans ses bras, me serrer contre lui. Ainsi placée, je ne pu surveiller l'homme menaçant qui se trouvait pourtant en prison aux dernières nouvelles. C’est grâce à cela que je pus enfin laisser mes émotions éclater. Et si ma voix ne répondit pas alors que je voulais hurler, mes larmes et mon corps montraient mes pleurs sans les cacher. Je me trouvais à ressentir des sentiments terriblement contradictoires et je ne parvenais pas à les démêler, les choisir. Je me sentais beaucoup trop mal pour ça. Mais, au moins, je respirait enfin grâce à tout cela. Enfin j’approvisionnait mon corps en oxygène.

Lorsque je me calmai enfin, je tenais entre mes mains aussi tremblantes que le reste de mon corps des pans du manteau de James. Les joues inondées de larmes, je parvins à forcer sur mes cordes vocales pour lui dire, toujours en détresse :

-Il était là. Il voulait me tuer. Il veut me tuer comme ce jour-là… Il veut me faire disparaître...

James P. Campbell
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Retrouvailles de deux anciens amis [Pv James] EmptyMar 18 Déc - 15:51

❝ Retrouvailles de deux anciens amis ❞

Il n’avait pas fallu longtemps à James pour reconnaître cette silhouette si familière, qu’il n’avait pourtant pas vue depuis près de deux ans maintenant. Lui qui avait fui si ardemment ses souvenirs pour réussir à tourner la page sur tout son passé en revenant du front, c’était comme si le destin courrait à toute allure dans sa direction pour lui asséner un violent coup de genou en plein dans l’estomac. D’abord Gabriel, puis Yumiko… Qu’est-ce qui allait encore lui revenir en pleine figure après ça ? Ses parents ? Et pourtant, malgré cette violente envie qui l’avait animé de fuir tous ces événements passés, il n’hésita pas une seule seconde en comprenant que c’était son amie qui se tenait au cœur de cette foule de curieux. Le temps avait passé, il avait voulu l’oublier, mais l’affection qu’avait eue James à l’égard de Yumiko avait toujours été réelle. Il ne pouvait pas oublier qu’elle était son amie malgré tout. Et puis… C’était peut-être un signe du destin justement, un signe que le moment était venu d’arrêter de fuir pour affronter son passé. Le médecin scolaire n’avait jamais expliqué à la demoiselle pourquoi il était parti du jour au lendemain sans plus jamais donner de nouvelles. Le moment était sans doute arrivé de tout lui expliquer. Même s’il était fort probable qu’elle ne lui pardonne jamais… Il lui devait quand même la vérité.

James s’approcha donc d’elle, constatant que Yumiko semblait être en plein crise de panique. Il fit fuir les badauds et essaya de calmer la jeune femme de sa voix grave et rassurante. Il se montra doux dans chacun de ses gestes et, après avoir repoussé une mèche de cheveux de son amie qui avait volé devant son visage, il la prit tendrement dans ses bras, la berçant doucement pour continuer de la calmer. Quand Yumiko éclata enfin en sanglots, le médecin scolaire sentit que sa crise devait doucement commencer à s’estomper. Il resta là, à la serrer contre lui, caressant ses longs cheveux en la berçant, lui assurant toujours qu’il était ici, avec elle, et qu’il ne bougerait. Tout allait aller mieux. James se détacha juste un peu d’elle quand elle releva finalement son visage trempé par ses larmes vers lui. Elle semblait toujours aussi paniquée, effrayée, alors qu’elle lui disait qu’il était là pour la tuer. James comprit aussitôt qu’elle voulait parler de son père, mais… N’était-il pas en prison ? Fronçant les sourcils, et juste pour s’en assurer, le médecin scolaire balaya les alentours de son regard émeraude pour s’assurer que cet homme n’était pas là. Et c’était le cas… Une hallucination ? James prit délicatement le visage de Yumiko entre ses mains, essuyant ses larmes avec ses pouces alors qu’il plantait son regard dans le sien.

« Tout va bien Yumiko. Il n’est pas là. Tu n’as pas à avoir peur, il ne te fera aucun mal. »

James était vraiment très maladroit quand il s’agissait de réconforter les gens. Et là, même s’il connaissait Yumiko et ses tourments, il n’en restait pas moins très mal à l’aise avec cet exercice de lui remonter le moral. Qu’est-ce qu’il pouvait faire de plus ?

« Tu peux marcher ? Je peux te raccompagner chez toi ou… On peut aller chez moi. Ou dans un café si tu préfères qu’il y ait du monde autour de nous. »

L’Américain continuait de caresser les joues humides de la demoiselle avec ses pouces. N’importe qui d’extérieur aurait pu penser qu’il s’agissait d’un couple et que James s’apprêtait à l’embrasser, vu leur proximité, mais il n’en était rien. Si James avait déjà été amoureux, ça n’avait jamais été le cas avec Yumiko. Un lien solide s’était tissé entre eux, mais il ne l’avait jamais vue autrement qu’en tant qu’amie. Sans doute des vestiges de ses sentiments pour Gabriel. Sa rupture avait été trop douloureuse pour qu’il considère à nouveau quelqu’un de cette façon. Quoi qu’il en soit, ils ne pouvaient pas rester indéfiniment ici, au milieu du trottoir. Le médecin scolaire détacha une de ses mains du visage de Yumiko pour fouiller dans les poches de son manteau d’hiver, en sortant un paquet de mouchoirs. Ne s’éloignant pas de son amie, il l’ouvrit pour lui tendre un mouchoir.

« Tiens, sèche tes larmes. Tout va bien maintenant, je suis là et… Je ne partirai pas, c’est promis. »

James s’était senti obligé de le préciser, mais est-ce que la demoiselle n’allait pas justement mal le prendre ? Il avait dit qu’il ne partirait pas la première fois et pourtant, il avait menti… Elle devait tellement lui en vouloir… Malgré tout, James était bien décidé à lui faire retrouver ce sourire si rare qui lui allait pourtant si bien. Et puis, il fallait aussi qu’il lui demande ce qu’elle faisait à Nara ! Ils avaient décidément beaucoup trop de temps et de choses à rattraper tous les deux…


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Retrouvailles de deux anciens amis [Pv James] EmptyMer 19 Déc - 22:59




Retrouvailles de deux anciens amis
Date : 4/12/2018
Sujet : Retrouvailles avec James


Inlassablement, James m'avait serrée contre lui pour me consoler. Une de ses mains était passée régulièrement dans ma chevelure blonde alors que sa voix m'avait dit qu’il était là, qu’il ne partirait pas. Il n’était pas une hallucination. Il était devant moi, vivant. Je pouvais le tenir, sentir son odeur et l’entendre. Si proche alors que je l’avais si souvent fui à l’école. Peut-être ne m'avait-il pas remarquée tant j’avais été discrète. Je n'avais rien fait pour qu’il me remarque à mon sens, pourtant il était là. J’avais beaucoup de  mal à réaliser malgré que ce soit un problème secondaire face à ce qui m'avait mise dans cet état.

Plus calme, je lui avais dit ce qui m'avait mise en panique. Je n'osais pas regarder autour de crainte à le voir à nouveau avec son arme.James le fit alors pour moi, les sourcils froncés. Je ne sus dire si c’était de l'inquiétude ou de la colère. En tous les cas, il ne s’éloigna pas plus de moi durant toute son inspection. Personnellement, je gardai mon regard posé sur lui pour ne pas suivre le sien. Je fus néanmoins obligée de lever les yeux quand il me prit le visage entre ses mains avec douceur. Ses pouces passèrent alors sur mes joues noyées de larmes alors que sa voix sonna à nouveau pour me rassurer : il n’était pas là. Mon père n’était pas là et ne me ferait pas de mal. C’est ainsi que je commençai à comprendre ce qu’il s’était passé, ce qui ne m’aida pas vraiment. Une nouvelle hallucination. Il fallait que je prenne mon médicament pour éviter que la crise persiste. Mais comme mon ami me tenait toujours pour continuer ses caresses, je ne pouvais pas le faire. Je ne m’en sentais pas vraiment la force alors que j’avais enfin la proximité d’une personne que je connaissais, à qui j’avais pu faire confiance. La seule peur qui le concernait était qu’il parte à nouveau sans laisser de nouvelles.

Doucement, James me demanda si j’étais capable de marcher afin de pouvoir aller ailleurs. Chez moi, chez lui, dans un café… Je ne savais pas où je voulais aller entre les deux premières destinations. Je ne voulais pas aller dans un endroit plein de monde dans lequel ma crise était susceptible de persister. Je savais que je n’habitais pas loin, mais s’il était plus prêt, je préférais aller chez lui. Je tentai alors de lui répondre en retenant difficilement ma détresse persistante :

-Je peux marcher, je pense. Mais pas longtemps. J’ai besoin de m’asseoir, mais je ne veux pas rester au milieu de la foule. Ça ne m'aide pas…

C’était au milieu de la foule que mon père m'avait kidnappée. C’était quand il y avait quelques témoins à qui il pouvait graisser la patte qu’il avait tenté de me tuer. C’était devant le monde qu’il était le plus à l’aise. Je ne pouvais donc pas l’être dans ce genre d’environnement. Encore moins en cet état. En attendant, mes yeux continuèrent à se perdre sur ce visage que j’avais connu par cœur et ces yeux verts qui me faisaient penser à deux émeraudes brillant d’émotions que je souhaitais connaître. Ce, jusqu'à ce qu’il me lâche partiellement sans s’éloigner de moi pour sortir un paquet de mouchoirs. Il en sortit un qu’il me tendit en me conseillant de sécher mes larmes. Doucement, encore tremblante, je pris le morceau de papier doux, souple et blanc, et fis ce qu’il m'avait conseillé sans discuter malgré mes questions. Malgré mes doutes.

Plus calme, je sortis de mon sac une boîte de médicaments dans laquelle je me servis en expliquant que c’était pour m’aider à me calmer dans ce genre de situations, pour éviter que je vois sans cesse mes hallucinations. Puis, une fois les cachets avalés, je lui dis sans parvenir à sourire, la crise étant beaucoup trop récente :

-Je n'habite pas très loin, à quelques pâtés de maisons. Mais si tu habites plus près, je veux bien aller chez toi.

James P. Campbell
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Retrouvailles de deux anciens amis [Pv James] EmptyLun 14 Jan - 15:46

❝ Retrouvailles de deux anciens amis ❞

James avait été surpris d’entendre Yumiko lui dire que son père était là, mais après son inspection visuelle des environs, il constata que la jeune femme avait eu tort. Inutile de dire qu’il était grandement soulagé. Il connaissait l’affaire en détails comme son amie lui avait tout raconté, mais il devait avouer qu’il préférait savoir qu’il ne s’agissait que d’une hallucination ou d’une erreur de la part de Yumiko. Que se serait-il passé sinon ? James préféra se concentrer de nouveau sur la demoiselle présente dans ses bras, passant délicatement ses pouces sur les joues de celle-ci pour sécher les larmes qui les avaient noyées. L’Américain continua à essayer de la rassurer par ses mots et ses gestes. L’homme qui avait voulu la tuer n’était pas là, mais il fallait à présent qu’ils bougent. Ils ne pouvaient pas rester indéfiniment en plein milieu de ce trottoir très fréquenté avec l’approche des fêtes de fin d’année. Le médecin scolaire hocha doucement la tête aux mots de Yumiko.

« Oui, je comprends. Si jamais tu sens que tu ne peux plus marcher, dis-le moi, je te porterai sur mon dos. »

Ou dans ses bras. Peu importait le moyen, il ne la laisserait pas en pleine détresse dans cet endroit. Yumiko avait besoin de calme. Et de mouchoirs pour sécher ses larmes. James s’empressa de lui tendre le paquet qu’il avait sur lui, sans pour autant s’éloigner d’elle. Il la regarda faire, surveillant toujours les alentours, juste au cas où. Il la regarda aussi attraper sa boîte de médicaments. L’Américain soupira intérieurement. La demoiselle était sortie de l’hôpital, mais le traumatisme était encore bien trop ancré en elle malgré le temps qui passait. Il se sentait soudainement coupable. Il n’aurait jamais dû quitter Tôkyô quelques années auparavant et la laisser livrer à elle-même alors qu’elle comptait sur lui… Ça n’avait certainement pas dû l’aider… Et est-ce que ces crises d’hallucinations étaient fréquentes ? Le médecin scolaire avait mille questions à lui poser, mais pour l’heure, ils devaient partir.

« Je vis près du parc aux daims alors… Allons plutôt chez toi, ce sera plus près d’ici. »

Surtout que James ne doutait pas une seule seconde que la demoiselle se sentirait sans doute bien mieux dans un environnement qui lui était familier plutôt que dans son appartement miteux qui lui était complètement inconnu. Ne lui demandant pas son avis, l’Américain s’approcha de Yumiko pour poser sa main sur l’épaule de la demoiselle qui était opposée à sa position, afin de la garder contre lui et la soutenir si jamais ses jambes décidaient de ne plus vouloir la porter.

« Je te laisse me guider. »

James suivit les indications de la jeune femme jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’immeuble où elle résidait. Bon, et maintenant ? L’Américain avait comme l’impression, en se retrouvant sur le pas de la porte, qu’il n’avait rien à faire ici, qu’il était comme un imposteur. C’était vraiment dérangeant… Mais tout était sa faute. Est-ce qu’il pouvait vraiment se prétendre être son ami et vouloir l’aider alors qu’il l’avait si lâchement abandonnée ? Sans rien lui dire ?

« Tu… Tu m’autorises à entrer ? »

James n’avait jamais vraiment été doué avec les relations sociales et même s’il avait été très proche de la jeune femme, il avait l’impression d’en être revenu au point de départ avec elle. Il avait dû se passer tellement de choses dans sa vie depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus…


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Retrouvailles de deux anciens amis [Pv James] EmptyVen 8 Fév - 10:22




Retrouvailles de deux anciens amis
Date : 4/12/2018
Sujet : Retrouvailles avec James


Je me sentis soulagée de la compréhension de James. Le fait qu’il ne me voit pas comme une personne faible m’aidait beaucoup, mine de rien. J’étais loin de l'aplomb dont je pouvais sembler faire preuve en dehors de mes crises, mais il me semblait en avoir assez pour pouvoir marcher un peu. Dire que je le revoyais enfin dans un état pareil… Je l’avais fui. J’avais eu peur qu’il me déteste. Pourtant, il était là comme si tout ce temps passé sans son soutien n’avait pas existé. Comme preuve de son absence, j’avais mes médicaments et ma présence à Nara. Il m'avait tellement manqué… Lui, sa chaleur, sa gentillesse et sa maladresse familière. Alors, tentant de ne pas regarder le monde qui passait à côté de nous pour vaquer à leurs activités pour prendre mes médicaments, sécher mes larmes autant que je le pouvais et réprimer mes tremblements comme je le pouvais. J’étais loin d’être calme ou en paix, même s’il était là. Alors, je le laissai me prendre dans une étreinte douce et chaleureuse me permettant de marcher. Il venait de me proposer d'aller chez moi puisque c’était plus prêt. Chez moi… Ce qui me consolait un peu en pensant à mon appartement, c’était de me rappeler qu’il n’était pas vide. Plume m’y attendait sans doute avec impatience.

Mon sac de course en main, je guidai doucement James jusqu'à mon logement. Ma voix était faible et j’avais constamment peur qu’elle ne s'entende pas dans le brouhaha de la ville. C’était tellement bruyant que je ne parvenais à me concentrer qu’à grand peine. En plus de cela, la foule me terrifiant tant que je ne me séparai à aucune seconde de mon ami. Le poing fermé sur un pan de son manteau, comme le ferait une enfant timide ayant peur de se perdre, j’avais l’impression que si je le lâchais il disparaîtrait. Comme la dernière fois… D’ailleurs, qu'est-ce qui me prouvait que, depuis le départ, il n’était pas le fruit de mon imagination, de mes hallucinations ? Cela aurait été créé par mon envie cruelle de le revoir pour une raison totalement égoïste, pour ne plus être seule au monde. Certe, ce serait étrange qu'elles n'apparaissent que depuis mon entrée à l'académie en tant que professeur, mais tout était tellement flou et étrange autour de moi. Je n’avais rien de vraiment concret pour m’aider et personne sur qui m'appuyer en dehors de chez moi. Je ne pouvais pas me faire totalement confiance. Même les élèves se rendaient compte que je n’étais que l'ombre de moi-même… Alors, pourquoi faisais-je aussi confiance à cette possible illusion ?

Lorsque nous arrivâmes à mon appartement, il s'arrêta sans que je m’y attendre. Je fis donc de même que lorsque je sentis qu’il ne bougeait plus avant de lever doucement la tête vers lui. Que se passait-il ? À quoi pensait-il ? Il me le dit sans que j’ai besoin de prononcer le moindre mot, à l’aide d’une question. Sur le coup, je ne compris pas ce qu’il avait voulu dire, ce qui me laissa silencieuse un instant. Puis, me rappelant douloureusement son départ brusque, je baissa la tête en lui demandant d’une voix brisée et étouffée :

-Ne me laisse pas seule, s’il te plaît…

J’attendis avec appréhension qu’il accepte au moins ma requête. Je ne m'attendais pas à une promesse de sa part. Pas s’il ne pouvait pas la tenir par la suite. Mais, pour le moment, je ne voulais pas être seule. J’avais besoin qu'on veille un peu sur moi. Alors, quand il accepta, je le fis entrer et lui proposai de s'installer dans le salon, sur sa droite. J’enlevai ensuite mon manteau et mes chaussures avant d'aller dans la cuisine pour y poser mes courses. Une boule de poils noire en profita pour m'accueillir en se frottant à mes jambes, partageant avec moi sa chaleur. Je m’accroupis alors doucement pour la caresser doucement en demandant à mon ami qui me faisait face grâce à la configuration de mon appartement :

-Tu veux boire quelque chose ?

Personnellement je n’avais envie de rien, mais il me fallait m'occuper de mon invité. N’était-ce pas la moindre des choses ? Mais, d'un autre côté, j’avais la crainte que m'accrocher à nouveau ne fasse que me blesser. Si tel était le cas, j’étais certaine de ne pas le supporter, une nouvelle fois. Cela parce qu’il était la seule personne à qui je pouvais me raccrocher...

James P. Campbell
James P. CampbellMédecin scolaire
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Retrouvailles de deux anciens amis [Pv James] EmptyVen 22 Fév - 14:48
Après avoir réussi à calmer Yumiko, James décida qu’il était temps pour eux de bouger. Ils ne pouvaient décemment pas rester plantés au beau milieu de cette rue bondée ! La demoiselle avait besoin de calme et de repos. Quoi de mieux, donc, de directement la raccompagner chez elle ? En plus, ils étaient bien plus près de l’appartement de la jeune femme que de celui du médecin scolaire. Et un environnement qu’elle connaissait la rassurerait sans aucun doute bien plus qu’un appartement un peu miteux et inconnu comme celui de l’Américain.

Yumiko, après avoir séché ses larmes et pris ses médicaments, entreprit de guider d’une voix faible le médecin scolaire jusque chez elle. Le trajet se fit assez silencieusement. Il fallait dire que James n’avait jamais été d’un naturel très bavard, et il préférait largement se concentrer sur son amie plutôt que sur des paroles superflues. Ils auraient tout le temps de discuter une fois qu’ils seraient arrivés à destination ! D’ailleurs, Yumiko avait agrippé un pan du manteau de James qui, lui, gardait sa main derrière le dos de la jeune femme, prêt à agir si jamais ses jambes n’arrivaient soudainement plus à la porter, mais sans jamais la toucher. Il lui avait déjà montré qu’il était là et il ne voulait pas l’empêcher de marcher par elle-même.

Les deux jeunes gens arrivèrent finalement à destination, mais James hésita à entrer. Est-ce qu’il en avait vraiment le droit après avoir abandonné aussi lâchement la demoiselle pour partir sur le front ? Le médecin scolaire avait l’impression qu’il ne méritait pas de passer le pas de la porte, mais après avoir entendu Yumiko le supplier d’une voix brisée de ne pas la laisser toute seule, l’Américain sentit toute sa culpabilité s’envoler l’espace d’un instant. La demoiselle lui donnait une chance de se rattraper, il n’allait certainement pas la laisser passer !

« D’accord. »

Réponse concise, comme il savait si bien les faire, mais son regard tendre s’était posé sur son amie qui l’invitait finalement à entrer. Se débarrassant de ses chaussures et de son manteau dans l’entrée, James s’exécuta et se rendit dans le salon en silence, se contentant de regarder autour de lui pendant que Yumiko papouillait son chat. Mine de rien, James était soulagé de voir que la demoiselle ne vivait pas vraiment seule. Cette boule de poils devait lui être d’un grand réconfort ! Et puis, même si l’Américain avait une tonne de questions à lui poser, il ne pouvait pas ignorer ce qu’il avait vu un peu plus tôt : Yumiko avait besoin de repos.

« Un verre d’eau sera très bien, merci. Tu… Tu devrais aller te reposer maintenant Yumiko. »

James ne voulait pas la brusquer, mais elle semblait bien trop faible pour continuer à rester debout de la sorte. Il attendit donc son verre d’eau, le sirotant tranquillement alors que la demoiselle finissait de ranger ses affaires et se changeait pour se glisser sous ses draps. Chose faite, James la rejoignit dans sa chambre, s’asseyant sur le bord du lit. Il la fixa sans rien dire, tendant une main vers elle pour caresser doucement ses cheveux et ses joues.

« Je resterai ici jusqu’à ce que tu t’endormes Yumiko. Repose-toi. »

Et il attendit, continuant à la couvrir de tendresse. Quand elle ferma finalement les yeux, James se leva et laissa un petit mot dans la cuisine. Il lui expliqua qu’il était rentré comme elle s’était endormie et il laissa également son adresse et son numéro de téléphone. Cette fois, il ne partait pas comme un voleur, et il espérait vraiment sincèrement que Yumiko finirait par le recontacter.

Ce fut donc le cœur empli de tout un tas d’émotions contradictoires que le médecin scolaire retourna finalement jusqu’à son appartement du quartier historique, heureux d’avoir retrouvé Yumiko, mais également assailli par toute la culpabilité qu’il ressentait encore vis-à-vis d’elle. James voulait la revoir, mais il redoutait quand même pas mal ce moment où ils discuteraient enfin de tout ce qu’il s’était passé depuis leur dernière rencontre…
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