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Récapitulatif des indices à trouver et des interrogatoires

Académie Yokuboo
Académie YokubooPNJ • Compte fondateur
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Récapitulatif des indices à trouver et des interrogatoires EmptyJeu 26 Nov - 12:00
Afin que vous puissiez tous découvrir ce qui se cachait derrière ce gros évent, voici un petit sujet qui regroupera tous les indices cachés dans les différentes pièces, ainsi que tout ce qui a été dit lors des différents interrogatoires ! N’hésitez pas à y jeter un œil, histoire de savoir à côté de quels éléments vous êtes passés !


Résumé des indices à trouver :



La chambre de la victime : Lors de votre inspection de la commode et de ses tiroirs, vous découvrez un petit coffret à bijoux. À l’intérieur de celui-ci, un bracelet en argent avec le prénom “Koharu” qui y est gravé. Votre regard s’arrête ensuite sur un petit papier se trouvant juste à côté. À y regarder de plus près, il s’agit du reçu fourni lors de l’achat de ce bijou, achat qui, selon la date indiquée, remonte à déjà plus d’un mois… Pourquoi la victime n’a-t-elle finalement jamais offert ce bracelet à celle à qui il était destiné ?

La salle de bains : Vous avez bien remarqué le désordre qui règne sur l’un des deux lavabos, et vous avez sans doute pensé que tout cet attirail n’était qu’un énième élément de décoration. Votre regard glisse alors jusque sous ce même lavabo et vous découvrez une serviette tâchée de sang. Nul doute que vous associez aussitôt ces tâches rouges à du faux sang, appartenant à quelqu’un qui se serait essuyé les mains dessus après s’être occupé de la déco de cette pièce, mais… Il n’en est rien ! Vous tenez bel et bien entre vos mains une serviette couverte de vrai sang ! La couleur et l’odeur ne trompent pas ! Mais à qui appartient-il ?

La véranda : Au niveau des plantes ayant été renversées près de la porte donnant vers l’extérieur, après les avoir poussées, vous vous rendez compte que le sol est un peu plus sale. Ce n’est pas la terre tombée de certains pots, celle-ci étant sèche, qui attire votre regard, mais bien cette terre qui semble plus boueuse et qui forme clairement des traces de pas sur le sol. Vous ne mettez pas longtemps à comprendre que ces traces viennent tout droit du jardin, vers lequel la porte de la véranda donne. Et puis, à y regarder de plus près, les espacements de ces traces semblent clairement indiquer que leur propriétaire était pressé et qu’il a couru à grandes enjambées. Pourquoi tant de hâte et à qui peuvent-elle appartenir ?

La chambre de la femme de ménage : Dans un coin, sous ce qui semble être une pile de vêtements sales attendant un passage en machine, vous découvrez une valise déjà pleine. En y regardant de plus près, vous comprenez facilement ce qu’il en est : la femme de ménage avait déjà prévu de quitter le manoir et ce… définitivement, puisque tous ses effets personnels s’y trouvent déjà. Pourquoi cette valise semble-t-elle autant faite à la va-vite ? Qu’est-ce qui aurait pu pousser la jeune femme à la préparer en vue de quitter définitivement les lieux ?

La salle d’exposition : Parmi les nombreuses vitrines, votre regard s’arrête sur celle où se trouvent plusieurs katanas, fièrement exposés sur un portant. Vous scrutez ces lames brillantes et tranchantes avec admiration, mais vous avez une drôle d’impression. Il vous faut plusieurs secondes pour remarquer qu’un katana semble manquer, l’un des supports au milieu étant vide. Est-ce que quelqu’un aurait volé ce katana ? Est-ce un oubli du propriétaire des lieux ? Ou alors est-ce que cette place était réservée pour une future acquisition ?

La salle de billard : Vous ne l’avez pas vu tout de suite, mais il semblerait qu’un élément de décoration ait disparu, la couleur du mur trahissant la présence de ce qui pourrait être un tableau. Vos yeux cherchent, et vous finissez par retrouver cet élément manquant juste derrière le loup-garou empaillé. Vous tendez la main et attrapez un tableau noir, recouvert de plusieurs inscriptions à la craie blanche. Ce tableau est en réalité le tableau des scores de cette pièce. En y regardant de plus près, vous repérez le nom de la victime M. Watanabe, ainsi que le nom de l’un des suspects, Yasuo Tanaka. Apparemment, le maître de maison n’avait aucune honte à écraser son adversaire et vous remarquez d’ailleurs qu’au fil des scores, les traits à la craie trahissent un certain agacement… Était-ce le perdant qui était en charge de tenir les scores lors de cette partie ? Et était-ce sa seule défaite qui l’agaçait à ce point ou y’avait-il autre chose ?

La cabane à outils du jardinier : Vous avez fait le tour de cette cabane, mais rien ne semble vraiment attirer votre regard dans tout ce désordre. Il y a des outils, qui auraient certes pu servir d’armes ou pour une effraction, mais c’est somme toute assez normal dans ce genre d’endroits. Vous vous apprêtez donc à repartir bredouille, vous demandant ce que vous avez bien pu louper, mais au moment de passer la porte de la cabane, vous notez un détail qui vous avait échappé jusqu’à lors : le cadenas servant à verrouiller cet abri a clairement été forcé ! Qui aurait pu faire ça ? Et dans quel but ? Est-ce vraiment un indice qui pourra vous aider à découvrir l’identité du coupable ?

La bibliothèque : Forcément, en arrivant dans cette pièce, vous avez dû repenser à tous ces films ou séries dans lesquels il suffit de tirer sur un bouquin parfaitement rangé sur une étagère pour dévoiler un passage secret. D’ailleurs, peut-être qu’il y en a vraiment un quelque part, mais vous n’avez pas réussi à mettre la main dessus. Vous n’avez bien sûr pas eu le temps de regarder entre chaque livre et avez finalement abandonné ces murs d’étagères pour vous consacrer au reste du mobilier. C’est au niveau de la table de travail, sous une pile de bouquins, que vous découvrez un dossier. Vous vous en saisissez, l’ouvrez et parcourez les différents articles, qui ont visiblement été découpés dans les nombreux journaux se trouvant juste à côté. Ces articles traitent essentiellement de l’entreprise du fils de Monsieur Watanabe, et plus particulièrement des difficultés financières de celle-ci… Pourquoi avoir réuni autant d’articles peu élogieux sur la création de son fils ? Était-ce pour se moquer ou simplement pour suivre l’évolution de sa carrière ?

Le jardin : Comment réussir à trouver un indice dans un espace aussi grand ? Vous avez bien failli abandonner, mais vous avez finalement repéré quelque-chose en vous aidant de votre lampe torche : des empreintes de pas ! Celles-ci, de grande taille et appartenant sans aucun doute à un homme, semblent partir en direction du puits, sur la gauche de cette grande fontaine. Vous vous dites alors que c’est peut-être celles du jardinier ou de n’importe quelle autre personne travaillant ou vivant sur place mais… Cela vous semble quand même étrange de voir que tout dans ce jardin semble coupé au millimètre près, sans qu’aucune feuille ne dépasse de l’espace qui lui est réservé, et que ces traces de pas viennent justement entacher le côté parfait de ces lieux. Qui donc a bien pu fouler, d’un pas apparemment pressé, ces pauvres parterres de fleurs ?

Le bureau : Votre regard a sans doute passé un long moment à détailler tous les contenants de ces fioles et autres bocaux se trouvant dans cette pièce. Vous avez aussi certainement joué les curieux et jeté un œil dans le chaudron, mais à part une mixture épaisse et faisant de grosses bulles bruyantes, vous n’avez rien trouvé d’intéressant. Le bureau a bien évidemment attisé votre curiosité, puisque c’est l’endroit parfait où ranger des documents qui pourraient vous aider pour la suite de votre enquête. Ce n’est toutefois pas dans le bureau que vous trouverez votre bonheur, mais bien dans la corbeille à papier qui se trouve à côté. Vous éclairez et fouillez dans toutes ces feuilles, jusqu’à vous arrêter sur l’une d’entre elle, toute chiffonnée et cachée sous quelques autres documents lambdas. Vous l’attrapez, la dépliez et constatez qu’il s’agit d’un CV. En y regardant de plus près, vous comprenez qu’il s’agit de celui d’un potentiel nouveau jardinier, qui semble bien plus jeune que le jardinier actuel, Itachi Saito. Vous notez par ailleurs un autre petit détail : des traces de doigts terreuses parsèment cette feuille de papier…

Le puits : Votre premier instinct en arrivant ici, aura forcément été de vous approcher du puits pour y jeter un œil. Et vous avez bien fait de suivre votre instinct ! En éclairant le fond du puits avec votre lampe torche, après vous être débarrassés de ce maudit couvercle en bois dont la clé se trouvait dans une de ces tombes fraîchement creusées, vous découvrez que votre faisceau de lumière se reflète sur quelque chose. En vous penchant un peu plus sur la margelle, vous remarquez que le puits est complètement asséché, mais qu’il contient l’indice que vous cherchiez tant : cet objet qui reflète la lumière de votre lampe torche n’est autre qu’un katana ! Mais qui a bien pu jeter cette arme au fond de ce puits ? Et dans quel but ? D’ailleurs, plus vous le détaillez, plus vous avez l’impression de voir du sang sur la lame de celui-ci…

La cave : Avec toutes ces bouteilles exposées, ces mains qui sortent d’un peu partout et toutes ces entrailles sur le sol, vous ne savez plus où donner de la tête ! Il y a pourtant une bouteille qui attire tout particulièrement votre attention : celle, vide, se trouvant sur l’îlot central. Vous détaillez la bouteille sous toutes les coutures, mais vous n’y trouvez rien de bien intéressant. L’indice est tout proche, vous le sentez, il est lié à cette bouteille qui a forcément été ouverte pour fêter quelque chose ! Votre regard s’attarde donc sur le plateau sur lequel cette bouteille était posée. Vous le soulevez et découvrez un papier qui vous semble important rien qu’au toucher. Vous décidez alors de le parcourir et constatez qu’il s’agit d’un acte d’achat pour un katana d’une très grande valeur ayant appartenu au grand Minamoto no Yorimo. La suite de votre lecture vous apprend également que le vendeur a préféré céder ce bien précieux à Akira Watanabe plutôt qu’à Yasuo Tanaka…
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Récapitulatif des indices à trouver et des interrogatoires EmptyJeu 26 Nov - 12:07

Résumé des témoignages :


> Témoignage de la cuisinière :
Raila : “Pouvez-vous nous expliquer votre soirée ?”
Kaori : “Quelle relation entreteniez-vous avec monsieur Watanabe ?”
Cuisinière : “J’ai pris mon service comme toujours à 17h. Les décorations avaient bien été mises en place. Je devais finir de découper les citrouilles mais je me suis rendue compte que personne n’avait prévu de bonbons pour les enfants qui viendraient, alors j’ai demandé l’autorisation à Watanabe-sama pour y aller. Il a grogné, parce qu’il n’aime pas les enfants. Mais bon, il grogne toujours ! Alors j’y suis allée quand même… J’ai croisé Haneki-sama en partant, il venait voir monsieur son père. Quand je suis revenue, je suis directement allée ici pour y déposer les bonbons et finir mes citrouilles et là j’ai entendu… [...] Nous avions une relation normale voyons ! Je travaille pour lui depuis cinq ans. Sûr, ce n’est pas un monsieur facile… Et il n’a pas beaucoup d’amis… Et beaucoup d’employés ne l’aiment pas parce qu’il râle et crie tout le temps… Mais enfin, c’est quelqu’un de respectable ! Enfin je crois…"

Haru : “Savez-vous si monsieur Watanabe s'est récemment disputé avec quelqu'un au point que cette personne en vienne à tenir des propos malveillants ?”
Sora : “Savez-vous qui a retrouvé le corps de M. Watanabe ?”
Cuisinière : “Je crois qu’ils se sont disputés avec Haneki-sama… Ils se disputaient souvent, mais là, apparemment, c’était vraiment quelque chose ! [...] Je ne sais pas trop, quand je suis arrivée, il y avait tout un attroupement dans le hall et beaucoup de bruit… Je crois que Suzuki-san était la première sur les lieux, mais je ne suis pas sûre… Peut-être était-ce Haneki-sama...”

Suzuran : “Est-ce que vous avez remarqué quelque chose lorsque vous êtes allée vous changer avant de partir ?”
Cuisinière : “J’étais en train de m’occuper des citrouilles quand je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de bonbons… Oui, j’ai tout laissé en plan… J’ai juste enlevé mon tablier et suis rapidement allée chercher mon manteau. Comme ma chambre est près de celle de la femme de ménage, je l’ai croisée, elle avait l’air très occupée et en colère… Sinon, comme je vous l’ai dit, je n’ai vu qu’Haneki-sama en repartant.”



> Témoignage du majordome :
Mitsuko : “Vous semblez bien connaître ce manoir, vous connaissiez Mr Watanabe depuis longtemps ?”
Saku : "Vous savez si Watanabe-san avait des affaires en cours ? Le genre qu'on aurait voulu interrompre par exemple..."
Majordome : “Je suis effectivement à son service depuis plusieurs années, le manoir n’a donc aucun secret pour moi. J’aime à croire que Monsieur Watanabe était satisfait de mes services de majordome. [...] Des affaires en cours… Monsieur Watanabe avait toujours de nombreuses affaires en cours de par son métier d’antiquaire. Il a toujours été redouté dans le milieu parce qu’il arrivait bien souvent à acquérir des biens que de nombreux autres antiquaires souhaitaient posséder. C’était un fin négociateur.”

Dae-Hyun :
“Est-ce que vous savez qui a découvert le corps de Watanabe-san ?”
Majordome : “C’est Mlle Suzuki qui a découvert le corps sans vie de Monsieur Watanabe. Son hurlement nous a ensuite tous alertés et nous l’avons rejointe dans le hall.”

Saku : "Si c'était un fin négociateur, j'imagine que certains lui en veulent. Dans ses affaires en cours, il y aurait quelqu'un avec qui il était particulièrement en conflit ?"
Mitsuko : “Comment avez-vous trouvé Mlle Suzuki quand vous l'avez rejoint dans le hall... enfin, je veux dire, semblait-elle apeurée, triste, en colère, impassible ?”
Thomas : “Bien, et il faisait quoi le majordome pendant que son maître se faisait trucider ?”
Majordome : “En effet. Monsieur était célèbre dans le milieu, mais il était tout autant respecté que détesté par les autres antiquaires. Je ne suis pas au courant de toutes ses affaires en cours, mais je crois savoir que plusieurs de ses concurrents étaient dernièrement sur le qui-vive pour ne pas que Monsieur ne vienne leur voler certaines précieuses pièces. Même Monsieur Tanaka, qui vient souvent nous rendre visite, semblait plutôt préoccupé par une transaction à venir. [...] Mademoiselle Suzuki semblait dévastée. Elle pleurait à chaudes larmes près du corps sans vie de Monsieur. Je crois savoir qu’ils avaient quelques différents, comme bon nombre de personnes côtoyant Monsieur, mais cette découverte nous a tous choqués. [...] J’étais sorti. Monsieur aimait vraiment beaucoup la fête d’Halloween, comme vous avez sans doute déjà pu le constater en vous baladant dans le manoir. Comme tous les ans, j’avais donc pour projet de me déguiser afin d’accueillir les enfants du quartier. Lors de l’incident, j’étais en ville pour m’acheter ce costume, puis je suis passé chez ma mère pour m’occuper des derniers détails de maquillage avant de rentrer.”

Haru : “Vous avez dit que Monsieur Tanaka semblait préoccupé par une transaction à venir. Savez-vous quelles en sont les raisons ?”
Majordome : “Je n’en sais pas vraiment plus non, désolé. Monsieur Tanaka n’est pas du genre à beaucoup discuter de son travail avec le personnel d’ici, il ne parle presque exclusivement qu’à Monsieur. J’imagine qu’il était préoccupé parce qu’il devait craindre qu’une pièce ayant une grande valeur à ses yeux ne soit acquise par quelqu’un d’autre. C’est monnaie courante dans ce milieu.”



> Témoignage de la femme de ménage :
Raila : “Pouvez-vous me décrire votre soirée jusqu'à cette tragédie ?”
Kyojiro : “N’avez-vous jamais songé à partir ?”
Femme de ménage : “Ma soirée s’est passée comme d’habitude. J’ai fait le ménage puisque, grande nouvelle, c’est mon boulot. Comme d’habitude Monsieur Watanabe est venu me faire un caca nerveux parce qu’il y avait encore un pauvre grain de poussière collé sur sa sacro-sainte armure dans le hall d’entrée. Sauf que voilà, j’en ai eu plein le cul qu’il me traite comme sa boniche, donc j’ai craqué et j’lui ai dit de se démerder. Après ça, j’suis montée dans ma chambre, j’ai croisé l’autre tête de con friquée qui lui sert de fils dans les couloirs et quand je suis redescendue… J’ai vu son corps… [...] Bien sûr que j’ai songé à partir d’ici et plus d’une fois ! Avec un patron comme ça, franchement, j’suis sûre que vous n’auriez même pas tenu 3 jours !”

Raila : “Pourquoi ne pas l'avoir fait alors ?”
Kyojiro : “Que faisait le fils de la victime quand vous l’avez croisé ?”
Femme de ménage : “Pourquoi ? Réfléchissez deux secondes, vous trouvez pas que c’est la planque parfaite ? Okay, j’en suis réduite à faire le ménage et c’est pas du tout gratifiant, mais j’suis nourrie, logée, j’gagne quand même assez bien ma vie et j’ai même le droit à des bonus ! Faudrait vraiment avoir un grain pour partir d’ici et ne plus bénéficier de tous ces avantages ! [...] J’en sais rien, j’suis pas collée à ses basques dès qu’il pointe sa face de rat par ici… J’imagine qu’il était venu voir son père pour lui demander de l’argent, comme ça arrivait assez souvent ces derniers temps... La seule chose que je sais, c’est que quand je l’ai croisé, il était en train de courir en se tenant le bras dans le couloir du premier étage.”



> Témoignage de l’antiquaire :
Saku : "Qu'est-ce qui vous amène ici justement aujourd'hui ?"
Antiquaire : “Qu’est-ce que vous insinuez ? Je rends souvent visite à Watanabe-san, et ce sans aucune raison particulière si ce n’est celle de pouvoir admirer sa collection et parler affaires. Aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle.”

Saku : "Et du coup là quelles étaient vos affaires en cours ?"
Antiquaire : “Rien qui ne vous concerne ou qui ne concernait Akira d’ailleurs. Et puis je doute que vous y connaissiez quoi que ce soit au métier d’antiquaire, vous donner des détails ne vous avancerait pas plus. Ma dernière affaire en cours concerne une arme de grande valeur, un katana de l’ère féodale du Japon. Il aurait appartenu au grand Minamoto no Yoritomo.”

Saku : “Oh vous voulez dire comme celui qui devait rejoindre la collection de Watanabe-san ? Y’a déjà sa place dans la vitrine. Parce qu'il n'y a qu'un seul Minamoto no Yorimo. Vous pensez que Watanabe-san aurait pu être suffisamment mauvais pour se faire refourguer un faux ?
Antiquaire : “Je ne sais vraiment pas de quoi vous parlez. La dernière fois que je suis allé dans sa salle d’exposition en sa compagnie, il n’y avait aucune place disponible pour un quelconque futur katana. Tout était parfaitement en ordre. Akira n’est pas du genre à vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Il n’aurait jamais « prévu » d’espace pour une acquisition qu’il n’aurait pas déjà entre ses mains. Et je doute qu’il soit du genre à se faire arnaquer, c’est l’un… C’était l’un des meilleurs dans son domaine.”



> Témoignage du fils :
Kyojiro : “Excusez-moi, est-ce que tout va bien ? Vous êtes très pâle…”
Sora : “Qu’est-ce qui est arrivé à votre bras ?”
Fils : “À votre avis ? On vient de retrouver mon père mort et les vautours envahissent déjà la maison de mon enfance. Vous pensez que je vais comment ? [...] Rien. Je me suis blessé sur une de ces conneries d’antiquités. Je vois pas en quoi c’est censé vous aider comme information.”

Kyojiro : “Est-ce que vous êtes allé à la salle de bains à l’étage ? Pour vous occuper de cette blessure ?”
Sora : “J’ai entendu dire que vous êtes arrivé quelque temps avant… la mort de votre père et, d’après ce que j’ai compris, vous avez eu une dispute plutôt violente. Est-ce vous voulez bien m’expliquer ce qu’il s’est passé ?”
Fils : “Oui je suis monté à la salle de bains, ça pissait le sang. Apparemment, c’est le thème de la soirée. [...] Quant à la dispute avec mon père, rien de bien nouveau sous le soleil. Mon entreprise est en difficulté. J’étais venu lui proposer d’investir ou de me faire un prêt. Il aurait donc récupéré sa mise d’une façon ou d’une autre. Cette espèce de pince a refusé. Le ton est monté. Pas la première fois. Par contre, c’était la dernière.”

Sora : “Je voudrais en revenir à votre bras. Comment vous êtes-vous blessé exactement ?”
Kyojiro : “Quelle relation entreteniez-vous avec Mlle Suzuki, la femme de ménage ?”
Fils : “Puisqu’il faut tout vous dire, on en est venu aux mains avec mon père. Il m’a poussé et je suis tombé sur cette putain d’armure en expo dans le hall. Si vous avez des yeux vous pouvez difficilement la rater. [...] Cette grognasse ? Je peux pas la voir en peinture. C’est un vautour elle aussi, une chercheuse d’or. Jamais compris ce que mon père lui trouve. Franchement, elle peut bien crever elle aussi, ça changera pas la face du monde.”

Sora : “Pouvez-vous me décrire tout ce qu’il s’est passé après votre dispute avec votre père, jusqu’à la découverte de son corps ?”
Fils : “Je me suis relevé, je l’ai traité de connard, il m’a traité de raté, je l’ai poussé et j’ai traversé le hall. J’ai monté l’escalier, 35 marches. L’habitude de sauter la dernière marche. Mon père a traîné à la faire réparer si bien que personne ne s’en sert. J’ai traversé le couloir, allumé la lumière, chopé une serviette, ouvert le placard, vidé son contenu, soigné mon bras. Et c’est là que l’autre greluche s’est mise à beugler comme une dinde.”

Kyojiro : “Est-ce que vous pensez que Suzuki-san aurait pu avoir un mobile pour ce meurtre ?”
Sora : “Est-ce par hasard, quelqu’un aurait mis plus de temps à arriver sur les lieux du crime ?”
Kyojiro : J’ai trouvé un dossier de votre père dans la bibliothèque. Il contenait tous un tas d’articles de presse au sujet des difficultés financières de votre entreprise. Est-ce que vous savez pourquoi il a regroupé tous ces articles ?”
Fils : “La blondasse avait aucun intérêt à ce que mon vieux passe l’arme à gauche. Pour les bonus, à ton avis ? Pourquoi tu crois que quelqu’un comme mon père garderait une incompétente pour tenir une baraque pareille ? [...] Franchement, je venais de me battre avec mon père, mon bras pissait le sang, l’autre se met à hurler, je descends, je trouve mon père qui baigne dans son propre sang, vous pensez quoi ? Que j’ai chronométré les gens ? Y'avait moi, la greluche, la cuisinière, le majordome, le jardinier et l’autre connard que je sais même pas ce qu’il venait encore foutre ici. Mais comptez pas sur moi pour l’ordre d’arrivée. [...] Eh bah j’en sais rien moi pourquoi ! Certainement pas parce que ça l’intéressait vraiment. Alors j’imagine que c’était pour pouvoir mieux me le foutre dans la gueule et me traiter de raté. Comme s’il y était pour rien, tiens !”

Sora : “En répondant à ma question, vous m’avez confirmé que M. Tanaka était bel et bien au manoir depuis au moins un petit moment. Et vous n’avez pas l’air de le porter dans votre cœur. Je voudrais avoir votre avis : pensez-vous que j’ai de bonnes raisons de penser qu’il est peut-être le coupable ?”
Fils : “Mon père a conclu l’affaire en question ce matin. Les deux vieux peuvent bien faire genre, leur amitié c’était pour la galerie. Si Tanaka était là justement aujourd’hui, croyez moi, c’était pas pour lui offrir des fleurs. Ce type est encore plus mauvais perdant que moi !”



> Témoignage du jardinier :
Kyojiro : “Est-ce que vous saviez que le cadenas de votre cabane avait été forcé ?”
Saku : “On a pu repérer des traces de pas dans le jardin de notre côté... vu le soin que vous mettez dans votre travail, j'ai du mal à croire que vous ayez pu faire une chose pareille... Vous saviez qui aurait pu piétiner comme ça ?”
Jardinier : “C’est ce maudit Halloween vous voyez ? Apparemment des gamins ont rien trouvé de mieux que venir mettre la pagaille ! C’est ça leur définition de l’amusement… J’étais venu chercher de quoi réparer, pour remettre la lumière notamment, mais… J’imagine que ça n’a plus d’importance maintenant… [...] Non, effectivement, ce n’est pas moi qui aurais commis une telle chose ! Les gens ne respectent vraiment rien… J’imagine que ce sont les mêmes canailles qui ont fait ça que celles qui sont venues mettre le bazar dans ma cabane…”

Kyojiro : “Est-ce que vous avez constaté ce désordre longtemps avant de découvrir que Watanabe-san avait été tué ?”
Saku : “Vous avez vu quelque chose d'inhabituel du coup aujourd'hui ?”
Jardinier : “C’était pas très longtemps avant non… Enfin, difficile à dire… J’avais eu un entretien avec Watanabe-san dans son bureau dans l’après-midi, et après je suis passé par ma serre. C’est en voulant aller prendre ce qu’il me fallait à ma cabane que j’ai vu tout ça… [...] Franchement, je ne vois pas… C’est jamais très calme cette maison… Watanabe-san n’est… n’était pas quelqu’un de facile. Alors il y avait souvent du boucan… Le plus bizarre, peut-être, c'est que j’ai dû ouvrir à Tanaka-san. Ils se connaissent suffisamment pour qu’il se sente ici comme chez lui. Mais j’imagine que c’était plus facile pour lui de rentrer par là exceptionnellement. Rien de bien spécial quoi…”

Kyojiro : “Est-ce que vous pouvez nous dire quel était le sujet de cet entretien avec Watanabe-san ?”
Saku : “Vous vous êtes fâchés à quel sujet ?”
Jardinier : “Après tout ça, j’ai décidé qu’il était temps de passer à autre chose. Vous voyez, on ne peut pas tout pardonner… Moi je pensais qu’on était amis, mais apparemment, non. Alors autant partir. J’étais allé lui recommander quelqu’un de plus jeune. [...] J’ai créé une orchidée… J’y ai mis tout mon cœur au fil des années et j’ai réussi. Et lui, il voulait la breveter à son nom à lui, sans même mentionner le mien ! C’était du vol pur et simple. Je pouvais lui pardonner plein de choses, mais pas ça… C’était ma fierté à moi ! Il n’avait pas le droit…”



> Questions finales :
Question de Raila pour Tanaka : “Seriez-vous prêt à souiller un objet de valeur du Japon féodal qui ne vous appartient pas ?”
Réponse : “Si un tel objet ne m'appartient pas, je ferai en sorte que ce soit le cas. Je suis un antiquaire et un collectionneur, et j'affectionne tout particulièrement cette période. Après, tout dépend de ce que vous entendez par souiller et de quel objet vous parlez. N'avez-vous jamais été curieuse de savoir ce qu'a pu ressentir quelqu'un ayant bu dans une coupe datant de temps reculés ?”

Question de Sora pour Tanaka : "Savez-vous où Monsieur Watanabe a mis le katana de Minamoto no Yarimo ?"
Réponse : "Il est assez simple d'imaginer qu'il l'a fièrement mis à la vue de tous dans sa salle d'exposition, tel un trophée, dès lors qu'il l'aura eu entre les mains. Je ne vois pas à quel autre endroit il aurait pu le mettre une fois la vente terminée."

Question de Haru pour Saito : "Savez-vous pourquoi M. Watanabe aurait pu vouloir vous remplacer après autant d'années ?"
Réponse : "C'est moi qui ai voulu partir. Après qu'il ait volé mon travail, ça n'avait plus de sens de rester."

Question de Mitsuko pour Saito : "Le cadenas de la cabane du jardin a été forcé, est-ce que quelqu'un savait que les clefs du puits étaient dedans ?"
Réponse : "Difficile à dire. Évidemment, Watanabe avait un trousseau complet du manoir, alors il n'avait pas à se préoccuper de ça. Haneki avait aussi un jeu de clés, encore qu'il ne se soit jamais beaucoup intéressé au jardin. Suzuki en avait un, mais qui ne comprenait que les clés de la maison. Pour l'extérieur, elle pouvait me demander, mais comme Haneki, elle non plus elle n'en avait pas trop besoin. En fait, tout le personnel de maison savait qu'il fallait venir me demander au besoin pour l'extérieur. Ça évitait d'avoir trop de clés dans la nature... Je ne sais pas qui d'extérieur pouvait savoir qu'on fonctionnait comme ça..."

Question de Ayame pour Suzuki : “Je soupçonne Watanabe fils d'avoir voulu saboter votre relation avec son père. Quelle est votre relation avec le fils ?”
Réponse : "Ma relation avec lui ? Y'en a aucune ! Ce type me débecte au plus haut point à toujours venir piailler de l'argent à son père alors qu'il lui a déjà dit non plusieurs fois. Il prend tout le monde de haut, croit qu'il est le nombril du monde, c'est la pire raclure de l'univers si vous voulez mon avis. Le genre de fils à papa qu'on a envie de voir tomber de haut, de trèèès haut. J'le porte pas dans mon cœur et c'est réciproque."