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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James]

Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptyDim 22 Nov - 10:58
fin mai 2020

Un mois depuis ton retour de Kumoru en pièces détachées. Évidemment, c'était pas possible de reprendre les cours dans cet état, même le premier crétin venu pouvait bien voir que tout ça n'était pas très règlementaire, et tu savais très bien que la direction ne laisserait pas passer qu'un prof soit mêlé à des bastons de cette ampleur... Il fallait donc attendre que ça passe, que tu puisses raconter que tu avais eu un accident et que ça soit crédible. Un bon mois s'était donc écoulé... tu avais raté la rentrée et avais trouvé le moyen de ne communiquer avec ton remplaçant que par mail ou téléphone. La direction avait plus ou moins avalé l'histoire de l'accident de voiture. Le truc, c'est qu'à ton retour, ils avaient exigé que tu passes par la case médecin scolaire, histoire de s'assurer que tu étais apte à reprendre le travail. Tu l'avais pas vu venir celle-là !

Et en même temps, il était devenu évident qu'il fallait que tu vois un médecin. Si les hématomes avaient dégonflé, les coupures cicatrisé, et les côtes défêlées (au moins en partie)... tu ne pouvais toujours pas utiliser ton bras droit. Il fallait te rendre à l'évidence, cette fois-ci, tu n'échapperais sans doute pas à la chirurgie. Quitte à voir un médecin, autant qu'il y regarde de plus près... (d'autant que si tu ne le faisais pas, Amelia allait sans doute finir par te péter l'autre !) Tu avais même fait en sorte de récupérer ton dossier médical d'il y a six ans, quand tu avais atterri à l'hôpital cette fameuse nuit. Histoire que le toubib sache un peu à quoi il avait affaire...

C'est pas que tu ne voulais pas voir de médecin. Non, le vrai problème, c'est que celui-ci travaillait pour ton patron et qu'il était tenu de leur dire si tu pouvais bosser ou non, sous-entendu dans une académie aussi prestigieuse. Et t'avais beau être un excellent prof, un excellent prof ex yakuza, ça passerait pas. Or, à moins que le toubib ne soit un branque, ce qui te surprendrait vue la réputation de l'endroit, dès qu'il y regarderait de plus près, il deviendrait évident que c'était pas une voiture qui t'avait fait ça. C'est bien ça le problème quand on est spécialiste de combat à l'arme blanche : les cicatrices ne mentent pas... C'est donc un peu anxieux que tu te présentes à ce fameux rendez-vous, même si tu le caches très bien sous ton habituel sourire charmeur, toujours aussi plein d'assurance.

L'oedème sur ton visage a complètement désenflé, mais on voit encore la trace violacée de l'hématome ici et là. Les autres hématomes se sont complètement résorbés pour la plupart, ou en tout cas ne sont pas visibles. Si on y regarde de près, on peut distinguer quelques plaies distinctives restantes sur tes doigts... heureusement, avoir le bras en écharpe détourne l'attention ! Tu as encore cette démarche un peu chaloupée à cause des côtes. C'en est fini des nausées et des vertiges des premiers jours, mais tu sens bien que tout ce beau monde n'est pas encore complètement réparé.

Ton dossier sous le bras, tu salues l'infirmière d'un grand sourire, lui expliquant que tu as rendez-vous avec le docteur Campbell. Vous papotez quelques minutes, le temps que l'étudiant avant toi ressorte. Un dernier sourire et tu t'en vas vers la porte. Tu toques, attends qu'on t'invite à entrer. Une grande inspiration pour ravaler la nervosité, et tu entres avec un immense sourire.

"Bonjour docteur ! Je suis pas trop en avance j'espère ? On m'a dit d'entrer mais je peux attendre encore un peu si vous avez besoin de cinq minutes."


Advienne que pourra maintenant.
James P. Campbell
James P. CampbellMédecin scolaire
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptyVen 27 Nov - 14:50
James avait été un peu surpris en consultant son agenda du jour. Il était quand même assez rare qu’un adulte vienne lui rendre visite à l’infirmerie pour une consultation ! Habituellement, les professeurs et autres membres du personnel préféraient aller en ville pour s’en occuper. Mais l’Américain ne s’était pas plus interrogé sur le pourquoi du comment. Si on venait le voir en consultation, il ferait son boulot, que ce soit un étudiant ou un professeur face à lui ! Il avait été habitué à soigner des gens de tous âges et de toutes professions quand il travaillait encore à l’hôpital de la ville après tout !

Quoi qu’il en soit, l’heure du fameux rendez-vous approcha et James se leva pour accueillir l’enseignant qui… Wow ! Effectivement, il avait l’air dans un sacré état ! On n’avait donné aucun détail au médecin scolaire sur le pourquoi du comment de sa visite, alors il n’avait pas pu s’empêcher d’afficher un air légèrement surpris quand son regard croisa le sien.

« Ah, oui, bonjour. Onizuka-sensei, c’est bien ça ? Installez-vous, nous pouvons commencer dès maintenant. »

Parce qu’ils risquaient d’en avoir pour un bon moment ! On était loin du petit mal de tête ou du petit bobo d’étudiant que James était habitué à traiter au quotidien !

Le médecin scolaire désigna donc la chaise face à son bureau à Kenji, puis il tendit la main pour se saisir de son dossier. Le parcourant rapidement, il jeta un petit regard à son patient.

« Alors, pourquoi est-ce que vous venez me voir aujourd’hui ? »

La question était un peu rhétorique… James se doutait bien que cet homme ne venait pas le voir pour un petit rhume ! Mais il espérait que son patient en profiterait pour lui expliquer un peu plus en détails ce qu’il s’était passé pour qu’il se retrouve dans cet état. Son regard émeraude se posa d’ailleurs un instant sur le bras en écharpe de l’enseignant, puis retourna se perdre dans le dossier entre ses mains avec le plus grand des sérieux. Après tout, James n’était pas vraiment réputé pour être le type le plus expressif de la planète, surtout quand il travaillait !
Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptySam 28 Nov - 15:13
Sans surprise, ton allure fait forte impression ! Alors c'est sûr que c'est quand même mieux que la première semaine, quand t'étais sorti acheter de quoi faire des sandwichs pour Amelia, mais tu es encore loin de passer inaperçu ! Ceci dit, ça t'amuse quand même un peu, il faut bien le dire. Tu trouves étonnant que la direction ne l'ai pas prévenu lui pourquoi tu devais venir. C'est peut-être ta chance de passer entre les gouttes...

"C'est bien moi oui."

Confirmes tu en souriant. Sans trop te faire prier, tu t'installes donc. C'est plus facile de maintenir ton corps dans une position non douloureuse assis. Tu dois rester debout bien assez longtemps pour donner cours...

"Je me suis fait méchamment renversé par une voiture il y a un mois. Roulé sur le capot en m'éclatant sur le pare-brise avant de retomber sur une bite de stationnement... Au final, plus de peur que de mal, mais j'ai demandé à être en arrêt. Les côtes fêlées et les hématomes, c'était vraiment trop douloureux à longueur de journée... Du coup la direction voulait que je vienne vous voir pour s'assurer que je peux reprendre le travail."

Tu sors de ta poche le courrier de la direction demandant à ce que tu prennes rendez-vous justement et lui tends. Pendant une fraction de seconde, tu avais envisagé ne pas lui dire. Après tout, s'il n'est pas au courant, ça devrait te faciliter la tâche non ? Mais ça aurait été reculé pour mieux sauter. Tôt ou tard la direction serait venue lui demander des comptes. Pour qu'il y ait une chance qu'il joue dans ton camp, il vaut mieux lui annoncer les règles...

"Dans l'ensemble, tout se remet bien. Sauf mon bras, comme vous pouvez voir. Je peux toujours pas le bouger. Enfin je peux bouger l'épaule et le poignet, mais c'est tout."

Tu te retiens de joindre le geste à la parole. T'es con, mais t'as tes limites !

"Je pense que c'est lié à une vieille blessure. À l'époque on m'avait dit que mon bras resterait fragile. C'est pour ça que je vous ai ramené le vieux dossier médical."

Et maintenant tu croises les doigts pour qu'il ait pas besoin que t'enlèves ta chemise pour t'ausculter. Ça pourrait passer non ?
James P. Campbell
James P. CampbellMédecin scolaire
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptyJeu 3 Déc - 14:56
James avait toujours eu tendance à un peu trop scruter les gens en dehors de son boulot, un tic qui n’était autre qu’une déformation professionnelle. Alors là, forcément, derrière son bureau, dans son infirmerie, son regard se faisait encore plus inquisiteur ! L’Américain écouta attentivement Kenji parler et lui expliquer les raisons de son état ainsi que de sa présence en ces lieux, ses yeux émeraude passant du dossier devant lui à son patient, s’arrêtant sur son visage et son bras en écharpe, comme s’il essayait de noter dans un coin de sa tête chaque détail qu’il voyait.

James resta donc silencieux pendant toutes les explications de Kenji, avant de se redresser pour le fixer dans les yeux, son dos se posant bien confortablement contre le dossier de sa chaise.

« Je vois… Cette ancienne blessure avait l’air assez sérieuse, alors si vous avez du mal à bouger votre bras, il va falloir qu’on regarde tout ça de plus près. Vous pouvez vous assoir et retirer votre chemise. Est-ce que vous aurez besoin d’aide ? »

James lui montra le lit qui se trouvait juste à côté pour qu’il s’y asseye, se levant lui-même de sa chaise pour aller vers le plan de travail où était posé tout son matériel d’auscultation. Il aurait pu se contenter de lui signer son attestation comme quoi il pouvait reprendre le travail sans pousser la consultation trop loin, mais ça aurait été bien mal connaître l’Américain ! Cette blessure semblait vraiment trop sérieuse pour qu’il se contente d’une auscultation superficielle. Ignorer une telle chose aurait été une terrible faute professionnelle après tout !

« Est-ce que vous avez consulté un autre de mes confrères après votre accident ? »

Après tout, c’était un détail qui pourrait lui être utile si jamais il avait besoin d’informations supplémentaires ou d’un nom vers qui renvoyer son patient pour une intervention plus poussée !

Quoi qu’il en soit, James n’avait plus qu’à attendre que Kenji s’installe et se prépare à être ausculté. De toute façon, il n’avait pas trop le choix… S’il voulait vraiment son attestation, il n’avait plus qu’à laisser James faire son travail ! Faute de quoi, l’enseignant repartirait très certainement bredouille de l’infirmerie…
Kenji Onizuka
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptySam 5 Déc - 17:23
Tu soutiens le regard du médecin sans soucis, et sans te départir de ton air charmant. Inutile de créer de la tension inutilement... en plus, techniquement, il t'a rien fait ce toubib. Pas la peine de lui chercher des noises parce qu'il fait son boulot. Boulot qu'il a l'air décidé à faire bien. Bon... en même temps tu t'en doutais, il allait bien falloir passer par la case examen. T'allais bien lui dire qu'on t'avais dit de le faire contrôler régulièrement ce bras, mais il faudrait expliquer pourquoi tu t'en ai passé. Tant pis. Sans trop te faire prier, tu vas t'assoir vers le lit que t'indiques le médecin.

"Ça ira merci, je commence à avoir l'habitude !"


Alors ça ne se fait pas sans douleur, mais de toute façon, chez toi il faut bien que tu te débrouilles. Et tu es suffisamment têtu pour vouloir faire le maximum de choses par toi-même. Tu retires donc l'écharpe, déboutonnes ta chemise tant bien que mal, retire le bras gauche, et te débrouilles pour faire tomber l'autre côté avec le minimum de mouvements possible. Ce qui n'empêche pas quelques grimaces de douleur et grincements de dents. Bras à la con... mais les chemises, ça reste le plus simple...

"Non je n'ai pas eu l'occasion de voir vos confrères."

Tu préfères ne pas rentrer dans le détail. De toute façon, à ce stade, à moins que le médecin soit bigleux, la réponse est évidente. Ton torse est couvert de toutes les cicatrices de l'époque, y compris l'immense sur ton bras, celle qui part de l'épaule pour arriver jusqu'au coude. Difficile de la rater tant elle se voit encore. À tout ça, on ajoute les quelques hématomes qui restent encore, les plaies, recousue dans le salon de Finn, qui ont tout juste fini de cicatriser... Cramé pour cramé, tu choisis l'honnêteté, enfin, une forme d'honnêteté. Tu souris, l'air un peu désolé, comme si c'était toi qui allais devoir lui dire "ça va piquer un peu". Avec un peu de chance, c'est comme pour la baston, avec un peu de gueule, ça passe... faut espérer !

"C'est le moment où je suis censé vous demander votre position sur le secret médical non ?"

Par contre, tu n'aimes pas trop cette sensation de dépendre du bon vouloir de quelqu'un pour te sortir de la mouise. C'est la deuxième fois dans cette histoire et ça commence à bien faire ! Faut espérer que le toubib soit moins dur en affaire que Finn...
James P. Campbell
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptyMer 9 Déc - 14:35
Décidément, James allait de surprise en surprise avec ce patient ! Alors qu’il pensait devoir faire une simple auscultation de routine, pour s’assurer que tout allait bien et que ses confrères s’étaient bien occupés de l’enseignant, l’Américain fut un peu surpris d’entendre Kenji lui confier qu’il n’avait été voir personne. Euh… Est-ce qu’il était inconscient ? Ne pas passer par la case médecin après s’être fait renverser par une voiture, c’était quand même sacrément dangereux ! Surtout qu’il n’était qu’enseignant et n’était donc pas apte à se diagnostiquer lui-même ce qui allait ou n’allait pas ! James resta interdit, presque un peu choqué. Il savait bien que certaines personnes redoutaient les visites médicales, mais à ce niveau-là… C’était quand un peu exagéré !

« Puis-je vous demander pourquoi vous n'avez consulté personne ? Et ce que vous avez fait pour vous occuper de votre état par vous-même ? »

James ne s’énervait que rarement, mais voir quelqu’un prendre aussi peu soin de lui et de son corps, surtout après un accident de la route, ça avait de quoi franchement l’agacer. Être inconscient à ce point, ça relevait du grand n’importe quoi ! D’ailleurs, est-ce qu’il ne s’était pas jeté lui-même sur cette voiture s’il tenait si peu à sa santé ?

Le médecin scolaire dut inspirer profondément et garder au maximum son sang-froid, même si l’envie de secouer Kenji était bien présente. À la place, il se rapprocha de lui avec tout son matériel, le regardant se dépatouiller seul, et non sans grimacer, pour retirer sa chemise. Et là… Nouvelle surprise ! Le visage de James, qui était pourtant connu pour ne pas laisser filtrer beaucoup d’émotions, surtout quand il travaillait, trahit clairement sa surprise. Qu’est-ce que c’était que ce bordel au juste ?! Son étonnement était tel que l’Américain resta immobile et silencieux, ne redescendant sur Terre qu’en entendant la question de l’enseignant. Fronçant les sourcils, James s’entendit soupirer doucement.

« Bon, écoutez, je ne suis pas suffisamment idiot pour continuer à croire à votre histoire d’accident de voiture. Je suis bien évidemment tenu au secret médical, mais il va falloir me raconter ce qu’il vous est vraiment arrivé. Je ne vous ferai pas cette attestation que la direction vous demande tant que vous ne m’aurez pas dit la vérité et que je ne me serai pas assuré que vous êtes réellement apte à travailler. »

James avait un peu l’impression de jouer les parents sévères, mais c’était vraiment comme s’il se retrouvait face à un sale gosse qui ne mesurait pas du tout la gravité de ses actes (ou son absence d’actes pour le coup, étant donné qu’il n’avait pas voulu consulter un médecin plus tôt).

« Je ne suis pas là pour vous juger ni vous sermonner, mais vous auriez vraiment dû consulter plus tôt. J’imagine que quelqu’un n’étant pas du tout qualifié pour le faire s’est occupé de recoudre ces plaies ? »

James parlait bien évidemment des plaies les plus récentes. La suture était certes propre, mais plutôt maladroite… Ca puait la sale histoire à plein nez !
Kenji Onizuka
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptyLun 14 Déc - 14:44
Tu restes impassible. Ce laïus sur l'importance d'aller voir un médecin te rappelle vaguement quelque chose. Ou pas vaguement du tout. Tu as juste cette fois l'intelligence de garder tes remarques pour toi. Tu joues la montre surtout. En vrai, t'es presque aussi inquiet de perdre ton taf que pour ton bras. Va donc falloir manoeuvrer serré...

"Un ami a pu m'aider. Je suis resté au repos autant que possible. Sur le moment à part laisser reposer y avait pas grand chose à faire."

Ce qui était un fait de toute façon... une fois les plaies recousues, il n'y avait rien de plus à faire qu'attendre que tout le reste se remette en place. Médecin ou pas. Juste qu'un médecin aurait fait les coutures plus proprement. Mais vu ta tronche, un médecin aurait aussi dû prévenir les flics... trop de risques donc.

Risque qu'il va falloir prendre maintenant. Tu t'en doutais, tu t'y es préparé. À moins de tomber sur un médecin du dimanche, il était évident que ton corps allait clairement crier que ce n'était pas un accident. Le contraire t'aurait fait sortir de là direct, hors de question de laisser ton bras à un branque incapable d'additionner 2 et 2. Mais en attendant... et bien l'agacement du médecin est palpable. Normal. En même temps, tu as souvent cet effet sur les gens ! Après, le médecin a l'air d'être plutôt dans ton camp, mais jusqu'à quel point...

"Je me doute bien que vous êtes suffisamment intelligent pour avoir compris à ce stade que non c'était pas un accident de voiture. Le contraire m'aurait inquiété pour être honnête. Par contre j'ai besoin que vous soyez suffisamment intelligent pour comprendre que si la direction apprend ce qui s'est vraiment passé, je vais perdre mon job, et la possibilité tout court de travailler à nouveau. Et j'ai besoin de ce boulot."


Parce que sinon, il te restera plus grand chose pour rester du bon côté de la vie et pas replonger tête baissée dans ce merdier.

"C'est aussi pour ça que je suis pas allé voir vos collègues plus tôt. Disons qu'aux urgences, ils sont censés signaler ce genre d'événements à la police."

Surtout dans des villes comme Kumoru où justement ça craint pas mal... surtout que bon, mettre le feu, c'était parfait comme diversion, mais c'était l'opposé de la discrétion ! Autant dire que la flicaille devait être aux abois pour repêcher les participant à ce merdier et qu'on allait bien entendu chercher du côté des hostos et des médecins de la pègre...

"Et disons qu'effectivement le type qui m'a recousu n'a pas appris à faire ça à l'école de médecine."


Tu te retiens de lui dire qu'en temps normal, tu les aurais recousues toi-même, mais qu'avec un bras dans le sac c'était compliqué. Tu supposes que si tu lui annonces ça, tu vas finir de l'énerver et c'est bien la dernière chose dont tu as besoin maintenant ! Mais faut avouer que c'est terriblement tentant... t'as toujours ce côté ado attardé qui peut difficilement s'empêcher de défier les autorités. Mais là, même toi tu te rends bien compte que ce serait vraiment pas malin. Tu soupires, te frottes le visage de la main gauche.

"J'ai dû prendre part à des combats en arène. Ça aurait pu être pire vu que les types voulaient me voir mort. Je le paye cher mais normalement grâce à ça je devrais en avoir fini."


Tu soupires à nouveau, regardes le plafond un instant, réfléchissant un peu, avant de conclure avec un sourire.

"Enfin si je perds pas mon boulot à cause de tout ce merdier bien sûr ! Là effectivement je repars de zéro."


Tu lui lances un regard doux, souriant. T'as pas envie de lui mettre la pression. Dans le fond, dans un cas comme dans l'autre, il fera son boulot. C'est plus histoire de lui signaler que si tu lui as menti, c'était pas personnel, pas contre lui. En attendant, la balle est dans son camp.
James P. Campbell
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptyJeu 14 Jan - 11:42
James ne put réprimer un soupir, qui se voulut tout de même assez léger grâce à son self-control. S’il s’était écouté, il aurait soupiré tellement fort qu’il aurait sans doute fait s’envoler le dossier devant lui ! Ce type était vraiment inconscient… Et, en plus, il était professeur dans une académie aussi réputée ? Ça dépassait clairement l’entendement du médecin scolaire, mais ce n’était encore rien en comparaison avec les découvertes qu’il allait faire quelques instants plus tard ! Franchement, l’Américain ne détestait pas souvent des gens, mais il avait un peu de mal avec ce patient… Le voir aussi désinvolte face à une telle blessure et, surtout, le mettre dans une telle position… Alors oui, le secret professionnel empêchait James de communiquer à quiconque ce qu’il se passait dans son infirmerie, mais là, on parlait quand même d’un professeur qui s’était bastonné sévèrement ! Dans une arène en plus ! Franchement, c’était quoi ce délire ? Il s’était cru dans un film de yakuzas ? James ne montrait rien grâce à son flegme légendaire, mais il était vraiment sur le cul à cet instant précis.

Se massant finalement les tempes en lâchant un nouveau petit soupir, James écouta tout ce que l’homme avait à lui dire, en même temps qu’il réfléchissait à la meilleure chose à faire. Ce type était-il dangereux ? Pouvait-il mettre en danger la vie des élèves de cet établissement ? C’était surtout ça qu’il fallait déterminer, parce que si c’était le cas, secret professionnel ou pas, James n’aurait d’autre choix que de le balancer à la direction ! Il ne se pardonnerait jamais d’avoir laissé un type aussi peu recommandable approcher des jeunes gens qui n’étaient là que pour étudier et avoir un avenir !

« Je ne sais pas si vous vous rendez bien compte de la situation… Vous venez de m’avouer avoir participé à des combats dans une arène. On est bien loin de la petite bagarre au coin de la rue pour une tentative de vol de sac… »

James releva finalement les yeux vers Kenji, le fixant un peu trop sérieusement, ce qui lui donnait l’apparence d’un adulte sermonnant un enfant ayant fait une grosse bêtise.

« Vous êtes professeur et vous côtoyez des enfants à longueur de journée. J’imagine que vous comprenez ma réticence à vous laisser repartir comme une fleur après que vous m’ayez dit vous être adonné à ce genre d’activités beaucoup trop dangereuses. Que vous vous mettiez en danger ne regarde que vous, mais si la sécurité des élèves est menacée, je ne vais pas pouvoir éviter un compte-rendu à la direction. »

James n’aimait pas jouer le rôle du méchant, mais il fallait bien que Kenji comprenne que la situation ne jouait clairement pas en sa faveur !

« Vous avez dit en avoir normalement fini, qu’est-ce que ça signifie exactement ? »

C’était une belle partie de tennis à laquelle ils s’adonnaient tous les deux ! Chaque réponse de Kenji amenait une nouvelle question de la part de James, et là, l’enseignant allait devoir lui faire son plus bel exposé pour lui démontrer par A + B que le danger était définitivement écarté ! Le médecin scolaire n’allait certainement pas risquer la sécurité des élèves de l’Académie pour un type comme lui ! Ni sa carrière d’ailleurs !
Kenji Onizuka
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptyDim 17 Jan - 15:54
Tu te mordais la langue pour ne pas l'envoyer chier purement et simplement. Décidément, les toubibs étaient vraiment tous les mêmes. T'avais eu droit au même discours sept ans plus tôt, à peu de choses près. En plus, c'était toujours aussi fascinant de voir des gens tranquillement installés dans leur bureau te demander si tu te rendais bien compte du danger quand tu venais clairement de leur dire qu'on avait cherché à te tuer. Ça devenait franchement usant cette manie qu'avait tout le monde de vouloir t'expliquer ta propre vie.

Ton regard s'était donc quelque peu durci. T'avais essayé de la jouer cool, mais bon, s'il fallait jouer au plus con, autant jouer à deux. Tu détestais te faire malmener gratuitement.

"Vous jugez toujours les gens sans les connaître ou c'est juste ma gueule qui vous revient pas ? Notez que j'aimerais autant que ça soit la deuxième option. Puisque comme vous l'avez dit ici on côtoie des enfants, et que c'est pas vraiment l'idéal comme attitude."

T'étais bien placé pour le savoir, puisque déjà au lycée t'avais eu le droit à ce genre de discours de la part du médecin scolaire... déjà une figure d'autorité qui s'était pas beaucoup intéressé à pourquoi tu agissais comme tu l'avais fait. Alors dans le fond, t'avais l'habitude maintenant que ta gueule ne revienne pas à n'importe quelle forme d'autorité, toute façon c'était réciproque.

Sauf que là tu te sens las et fatigué. Décidément, t'as vraiment l'impression que quelle que soit l'option que tu choisisses, ça finit toujours mal. Que tu mentes ou que tu sois honnête, que tu essaies de respecter les règles ou que tu passes à côté, tôt ou tard, tu finis par te faire engueuler. Bordel, c'est à se demander si tu ferais pas mieux de tout laisser tomber pour retourner à la rue direct. Au moins comme ça tu sauras pourquoi ça merde. Mais tu décides que tu vas encore te battre un peu... Tu soupires, masses tes yeux de ta main libre et reprends la parole, visiblement fatigué.

"Écoutez, si y avait le moindre risque pour que ça retombe sur n'importe qui ici on serait pas en train d'avoir cette conversation en ce moment parce que je serais déjà parti depuis longtemps sans même laisser un mot. Contrairement à ce que vous avez l'air de penser, j'ai parfaitement conscience de la gravité de la situation. Vous avez lu mon dossier non ? Vous avez vu à quoi je ressemble. Vous pensez sincèrement pouvoir me dire que j'ai pas conscience de ce qui se passe ?"

Malgré ta haine de l'autorité, t'avais choisi de faire ce boulot dans l'espoir de pouvoir éviter à des jeunes de suivre le même chemin que toi. Justement parce que tu savais ce que c'était d'être jugé dès la première connerie sans qu'on chercher à savoir. T'espérais pouvoir faire une différence, même petite. Alors si effectivement tes propres casseroles signifiaient exposer le moindre élève à ces types, tu serais parti sans laisser d'adresse. Que ce type puisse sous-entendre que t'allais prendre le risque d'exposer qui que ce soit au danger, ça t'énervait plus que le reste.

"J'ai pas l'habitude d'entraîner les gens avec moi dans la merde. Alors désolé que ça tombe sur vous, sincèrement. Si j'avais eu mon mot à dire, je serais allé voir quelqu'un d'autre. Moi aussi ça m'aurait arrangé. Si ça peut vous rassurer, je suis parfaitement d'accord avec vous, tant que y a que moi qui finit en pièces détachées, ça me convient."

Enfin maintenant fallait qu'il te croit. Et à ce stade, t'avais bien conscient d'être tout ce qu'il y a de plus antipathique. Et effectivement, ce type pouvait te balancer. Qu'il te croit ou non. Il pouvait décider que le risque était trop gros. T'essayais de te dire qu'au moins s'il le faisait c'était pour protéger les gamins. Avec un peu de chance ça voulait dire qu'il faisait son travail correctement, même si tu devais en faire les frais. Et t'aurais du mal à lui reprocher, c'est pas pour rien que t'avais fait en sorte de cacher ça à tout le monde. Restait à savoir à quel point t'allais répondre à ses questions. T'allais essayé de pas trop rentrer dans les détails. Comme t'avais déjà pu le dire, c'était un monde où moins on en savait, mieux on se portait.

"Donc, pour répondre à vos questions. Je me suis retrouvé à la rue quand j'avais 16 ans, et y a pas des milles et des cents d'option pour survivre dans ce genre de situation. Je me suis retrouvé dans un gang. Je suis "parti" quand j'ai eu l'occasion. Sauf qu'au cas où vous sauriez pas comment ça marche, c'est pas le genre de boulot dont on démissionne comme ça. J'ai fait ce que j'avais à faire pour retrouver ma liberté. Et si j'ai dit "normalement" c'est parce qu'à vivre dans la rue on apprend à se méfier de tout. Considérer que ça peut me repéter à la gueule, c'est la meilleure chose que j'ai trouvée pour pas m'endormir et réagir en cas de danger."

La vérité c'est que même s'il y avait de très fortes chances que la mafia kumorienne se charger d'achever Tetsuya et ton gang, tu te sentirais sans doute jamais complètement tranquille. Après tout, il suffisait qu'un médecin découvre ton passé pour que tout vole en éclat donc bon ! T'étais pas prêt de dormir tranquille ! Tu hausses les épaules.

"Croyez en mon expérience, la vérité c'est que y a pas vraiment besoin d'un type comme moi pour que des gamins d'ici basculent. C'est pas moi le danger. Mais je comprendrai que vous me croyiez pas."


Il serait pas le premier ! Mais cette fois ça serait vraiment emmerdant...
James P. Campbell
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptyLun 8 Fév - 15:52
James ne s’était vraiment pas attendu à ce que l’homme en face de lui ait cette réaction. Enfin, après tout… Était-ce vraiment surprenant quand on savait qu’il s’était retrouvé dans cet état après avoir combattu dans une arène clandestine ? L’Américain resta donc interdit quelques secondes, le temps de bien assimiler l’attitude désagréable de son patient du jour. Ça ne servait à rien de surenchérir avec quelqu’un comme ça, et encore moins de s’énerver. Ça ne ferait qu’envenimer les choses, et ce n’était pas du tout son boulot, en tant que médecin scolaire, de gérer ce genre de débordements. Tout ce qui lui importait, à lui, c’était de protéger les élèves qui étudiaient ici. James finit donc par soupirer doucement.

« Je ne fais que constater. Comme je vous l’ai dit, ce que vous faites en dehors de ces murs ne regarde que vous, je ne fais que m’inquiéter des éventuelles retombées sur les élèves qui étudient ici. »

Sérieux, depuis quand on devait se justifier de ne pas faire confiance à un parfait inconnu qui se retrouvait dans un état plus que déplorable suite à des combats dans une arène ? Ça puait les liens avec des criminels tout ça… Alors oui, James ne connaissait rien de sa vie, mais la première impression avait toujours un certain poids, et celle que lui avait donnée Kenji ne lui faisait pas l’apprécier tout particulièrement.

Mais l’enseignant ne s’arrêta pas en si bon chemin, continuant à plaidoyer sa cause. James l’écouta aussi calmement que possible. Il n’était déjà pas très doué, de base, pour les interactions sociales, mais, à ce moment précis, il avait l’impression qu’il y avait comme un énorme fossé entre lui et son patient.

« Je ne vous connais pas, alors je ne suis pas censé deviner tout ça juste en vous écoutant parler ou en consultant votre dossier. Comprenez qu’il y a de quoi s’inquiéter en entendant une telle histoire. J’imagine que si vous étiez à ma place, vous auriez, vous aussi, certaines réticences à signer ce papier. »

James n’était pas là pour faire ami-ami, ni pour faire connaissance. Il était médecin, il ne s’occupait que du corps de ses patients. Pour le reste, il avait d’autres collègues plus aptes à la tâche. Mais puisque Kenji était là, devant lui, il allait bien falloir qu’il fasse le travail des autres pour déterminer si, oui ou non, il pouvait laisser ce type enseigner à nouveau. Son patient se lança alors dans un nouveau récit concernant sa vie, récit qui fit frissonner James. Il s’en doutait… Il avait bien un lien avec des criminels… Et aussi incroyable que cela puisse paraître, l’Américain connaissait un peu ce monde underground. Il savait comment ça fonctionnait, qu’une fois qu’on y avait mis un pied, il était difficile d’en ressortir sans en perdre quelques plumes.

Le médecin scolaire l’écouta jusqu’à la fin et lâcha un nouveau soupir alors qu’il se laissait retomber contre le dossier de sa chaise, son pouce et son index venant masser ses tempes.

« Je suis bien conscient que certains n’ont pas besoin de vous pour basculer, mais il n’empêche que la mauvaise influence de certaines personnes peut précipiter les choses. »

Il garda les yeux fermés un instant, ses lunettes posées sur son bureau, avant de relever son regard émeraude vers Kenji.

« J’imagine que si vous êtes revenu ici malgré tout, en sachant que vous devriez passer cette visite pour reprendre votre poste, c’était parce que vous vouliez vraiment continuer à enseigner. Du moins, c’est ce que je vais choisir de croire. Je suis d’accord pour vous signer ce papier, mais il me faudra l’assurance que tout ne risque pas de déraper. »

Kenji allait sans doute mal le prendre, avoir l’impression qu’il était comme un gosse ou un ancien prisonnier qui devait faire ses preuves, mais James ne voulait courir aucun risque.

« Laissez-moi continuer à suivre votre dossier. Si vous consentez à prendre rendez-vous avec moi au moins une fois tous les quinze jours, pour voir comment votre corps se remet et pour que vous puissiez me dire si des choses ont changé dans votre quotidien, je vous signe ce papier. Je suis d’accord pour essayer de vous croire et vous faire confiance, alors prouvez-moi que je ne me trompe pas. »

James ne pourrait bien évidemment pas vérifier toutes les informations que lui donnerait Kenji quant à sa situation quotidienne, mais il avait espoir que la confiance pourrait s’établir mutuellement. Si ce n’était pas le cas… Alors il n’aurait plus qu’à aller voir le directeur pour lui parler de Kenji et… Il n’aurait sans doute plus qu’à quitter son poste et peut-être même Nara pour trouver un autre emploi. L’enseignant devait comprendre qu’il n’y avait pas que sa carrière en jeu, mais également celle du médecin scolaire qui se tenait face à lui.
Kenji Onizuka
Kenji OnizukaProfesseur d'Histoire-Géographie
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Et vous avez pas vu la gueule de l'autre ! [PV James] EmptyVen 12 Fév - 15:58
Est-ce que les médecins sont tous foutus pareils ? Non parce que y a six ans qui sont passés, t'as avancé dans la vie et les choses sont différentes, et pourtant c'est toujours le même discours. Le mec raconte exactement la même chose que les toubibs de l'hosto à l'époque. Blablabla c'est dangereux blablabla mauvaise fréquentation blablabla on vous connaît pas blablabla pas notre faute blablabla. Surtout blablabla quand même. Tu passes en pilote automatique, l'air impassible. T'aurais pu lui écrire son spitch. Et puis ça t'évitera de l'envoyer chier et te cramer tes dernières chances. Les médecins aiment bien avoir le rôle des sauveurs... Puis c'est marrant, ça te rappelle un peu ton père. Cet espèce de double discours en mode "olala faut vous réinsérer MAIS pas ici merci d'aller voir ailleurs". À se demander s'ils s'écoutent parler.

En attendant, tu dis rien, lui laisses le beau rôle. Le fait que t'as quand même besoin de lui là maintenant tout de suite. Enfin quand il aura fini de jouer les moralisateurs. Ça aussi c'est drôle, ça vient te faire la leçon comme quoi t'es pas médecin tu peux pas évaluer ton état tout seul, mais en attendant ça t'a toujours pas ausculté. Blablabla.

Bla.
Il en arrive enfin au fait. Bon. Pas la solution que t'aurais préférée, mais pas l'option. Définitivement le même déroulé qu'à l'hôpital y a six ans ! Ça en serait presque flippant tellement l'histoire se répète... enfin, c'est surtout déprimant. Clairement déprimant. Mais ça tu le gardes pour toi. Il te fait pas confiance, c'est réciproque. Mais tu vas te plaindre, au moins il te laisse une chance. Même si en vrai c'est un faux choix. Mais ça, inutile de lui signaler.

"Ça marche pour moi."


Même si pour ce qui est de ton quotidien, il pouvait toujours courir. C'était pas ses affaires, et t'allais pas attendre sa bénédiction pour disparaître si jamais le moindre danger risquait de se présenter aux portes de l'académie. Mais bon, là encore, s'il a envie de jouer les héros... d'une certaine façon ses inquiétudes sont légitimes, mais c'est pas comme s'il y pouvait quoi que ce soit en vrai... Tu passes sur le reste. Blablabla prouvez moi que je peux vous faire confiance... et lui il s'est posé la question de si tu pouvais lui faire confiance ? C'est pas comme si tu pouvais faire plus que ce que t'as déjà fait. Mais ça aussi tu le gardes pour toi.

"Et du coup, pour mon bras, on fait quoi ?"

Non parce que c'est pas tout ça mais si tu repars sans avis médical sur ton bras Amelia va définitivement finir par te l'arracher !

Tu mettras quand même au compte du toubib qu'une fois ses interminables préliminaires sur ta situation qu'il a bien voulu te soigner. Point fait sur ton état et les dispositions à prendre pour le soigner. Il est clair dans ses explications. Bon, en moralisateur il est nul (parce que toute façon les moralisateurs c'est nul), mais il est bon dans son métier. Ouf. Rendez-vous est donc pris pour la prochaine visite de contrôle. Tu le salues, lui souhaites une bonne journée, et t'en vas traîner ta mauvaise humeur ailleurs...
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