Vous longez le plus grand couloir du manoir qui se trouve au rez-de-chaussée. L’éclairage est toujours aussi tremblotant, mais vous parvenez à voir clairement vos pieds. La seule chose qui vous donne la chair de poule, c’est l’air se faisant de plus en plus frais à mesure que vous vous enfoncez dans ce couloir. Plusieurs portes sont présentes, mais c’est finalement celle qui se trouve tout au fond qui vous interpelle. Elle est en bois massif et vous avez presque un peu de mal à la pousser pour vous engouffrer à l’intérieur de la pièce tant elle est lourde…


Vous voilà maintenant dans une salle d’exposition aux allures de musée. Ici, nul besoin de décoration d’Halloween pour qu’un frisson vous parcoure l’échine, puisqu’il vous suffit de poser votre regard un peu partout autour de vous pour frémir. Vous n’êtes pas sans savoir que M. Watanabe était un antiquaire de renom, et cette immense pièce regroupant toutes ses précieuses acquisitions vous font comprendre à quel point sa richesse est grande. Toutes les époques et tous les continents sont représentés dans plusieurs espaces dédiés, mais le plus grand, celui qui se trouve au centre de tout, c’est cette collection sur le Japon féodal. M. Watanabe semblait tout particulièrement friand de cette période historique. Si les nombreuses vitrines de ce vaste espace, qu’il est possible d’ouvrir avec une clé sans doute cachée quelque part, vous laissent admiratifs, vous offrant l’occasion d’admirer des poteries, katanas et autres documents anciens, ces représentations grandeur nature de plusieurs samouraïs avec des costumes d’époque vous semblent quant à elles menaçantes. Armées, vous avez presque l’impression qu’elles seraient capables de soudainement prendre vie pour vous courir après et essayer de vous faire passer l’arme à gauche… Ah, tiens, ce ne serait pas une momie par là-bas ?



Vous êtes à présent libres d’explorer cette nouvelle pièce ! N’hésitez pas à regarder/fouiller partout et à interagir avec les autres personnes qui vous accompagnent ! Vous avez deux semaines pour poster au minimum une réponse, faute de quoi le jeu se poursuivra sans vous. Chaque mercredi, si vous avez posté une réponse, un mp vous sera envoyé sur Discord afin de vous donner une énigme à résoudre. Si vous y parvenez, vous obtiendrez l’indice de cette pièce et pourrez, dès le lendemain, partir explorer le lieu suivant. Si vous ne trouvez pas la bonne réponse, vous pourrez là aussi partir explorer une nouvelle pièce dès le lendemain, mais, cette fois-ci, sans l’indice du lieu actuel ! Vous pouvez bien évidemment poster autant de réponses que vous le souhaitez (on précise que vous n’aurez qu’un seul indice même si vous postez plusieurs rps dans la semaine) !

Les questions avaient fusé sur le pauvre majordome. Bien qu'il ne semblait pas réellement affecté par la situation, il semblait logique que la perte de son employeur ne lui était pas indifférent. Il était tout de même là pour une raison : aider au mieux les enquêteurs venus chercher la réponse à une seule et unique question : Qui était le vrai responsable de tout ça !? Le majordome, contrairement aux suspects, n'avait pas de raisons de mentir et on pouvait considérer que toutes les réponses que les enquêteurs avaient obtenues étaient donc justes. La dernière question, et surtout la façon de la poser, avait fait levé les yeux de Mitsuko au plafond, décidément, ce mec n'avait vraiment aucun tact dans la façon de demander les choses. Soupirant, elle s'inclina et remercia le majordome avant de prendre congé et de quitter la pièce.

Reprenant le couloir principal, sentant la température légèrement descendre, la jeune femme se frotta les bras et pencha la tête en voyant une énorme porte en bois au fond de ce dernier. Qu'est-ce donc que cette pièce. Il n'y avait pas d'écriteau pour dire qu'elle ne faisait pas parti des pièces à inspecter et, de ce fait, la curiosité l'emporta et elle poussa la porte pour pénétrer dans la nouvelle pièce. Laissant la porte se fermer derrière elle dans un grand "BOUM" elle sursauta puis reporta bien vite son attention autour d'elle. Elle avait mis les pieds dans la caverne d'Ali Baba, ou plutôt de Watanabe-Baba. Ses yeux s'écarquillèrent et s'émerveillèrent de tout ce qui se trouvait dans cette pièce... Elle pourrait y passer des heures à tout regarder, analyser ou autre mais là, le temps lui était compté et il lui fallait trouver un indice.

Avançant dans l'antre, elle ne savait pas où regarder, il y avait des œuvres plus ou moins rares de toutes les contrées du monde, réunies chacune ensemble selon leur provenance. avançant vers la plus imposante, celle représentant le Japon féodal, la jeune femme regardait avec passion les objets mais cherchait aussi s'il n'y avait pas un espace vide dédié à une prochaine acquisition. Bien que tout ceci ne soit que des suppositions, elle regardait partout, ne voulant absolument pas passer à côté de sa théorie, se dirigeant ensuite vers les autres pays et particulièrement l'Egypte qui l'intriguait de base depuis toujours, se stoppant devant cette momie en se demandant s'il s'agissait d'une vraie.

Tu salues Dae et le majordome. Ça fait quelques pistes à creuser. Tu aurais voulu des réponses plus précises, mais tu sens bien que tu n'en auras pas. Tant pis, ça donne déjà une bonne idée de la situation. Avant de partir, tu attrapes un autre petit bout de cerveau-déco en passant, en jetant un clin d'oeil au majordome. Chouette type mine de rien. Sa mère est douée en maquillage !

Tu te promènes tranquillement dans le manoir en essayant d'assembler les pièces de puzzle que tu commences à avoir. Tu ne réfléchis pas trop à où aller. De toute façon, tu n'auras pas le temps de tout voir, alors autant laisser faire le hasard. Tu serais sur une vraie enquête, tu aurais sans doute été plus méticuleuse, mais comme c'est un jeu géant, tu te laisses aller au plaisir du jeu. Plus curieuse de voir comment tout a été agencé que de résoudre le mystère. Encore qu'il y a ce défi avec Dae ! Alors il serait peut-être bien de réfléchir un minimum sérieusement...

Tu arrives à une porte immense que tu peines à pousser. Curiosité réactivée ! Voilà qui change de l'ordinaire ! Et effectivement, une fois de l'autre côté, tu as l'impression de te retrouver devant un musée. Tu restes interdite un instant. C'est tellement incongru... en même temps, tu crois bien te souvenir que des amis de tes parents avaient ce genre de salle dans leur barraque... c'était pas à ce point, mais c'est pas si rare chez les friqués. Tu souris.

"Parfait !"

Après tout, on vient bien de te dire que la victime cherchait justement à obtenir une nouvelle pièce de collection non ? Pièce qui aurait pu attirer l'attention de rivaux d'ailleurs... Tiens, il te semble bien reconnaître la femme qui était avec toi pour interroger le majordome d'ailleurs. Peut-être qu'elle a eu la même intuition.

Dans un premier temps, tu pensais chercher s'il y avait justement un emplacement disponible, prêt à accueillir la fameuse pièce. Mais en voyant la collection d'armes, une autre idée te traverse la tête, quelque chose qui te chatouillait les méninges depuis ton arrivée : tu as du mal à croire que l'épée sur l'armure de l'entrée soit l'arme du crime. Quitte à laisser l'arme du crime sur les lieux, pourquoi s'embêter à la remettre parfaitement en place ? C'est un coup à perdre du temps et se faire choper. Non, tu es sûre que c'est une autre arme qui a servi pour tuer Watanabe.

D'un pas assuré, tu t'en vas donc inspecter les vitrines remplies d'armes blanches. Est-ce que l'une manque ? Est-ce que l'une est abimée ? Tâchée ? Au passage, tu tentes d'ouvrir les vitrines une à une. Si l'une est ouverte, on peut supposer que quelqu'un s'est servi non ?

Après avoir inspecté le coin de l'Egypte et la momie, n'ayant rien trouvé, Mitsuko sursaute en entendant de nouveau la porte derrière elle et regarde dans cette direction avant de s'approcher de la jeune femme qui vient d'entrer. Elles étaient ensemble dans la pièce précédente et elle avait posé des questions pertinentes, c'est d'ailleurs sa question sur une transaction à venir qui susciterait l'intérêt des antiquaires rivaux qui avait poussé la jeune femme à rester dans cette pièce et à essayer d'en savoir plus.

- Vous avez des pistes concernant l'affaire ? J'avoue que je ne sais pas trop où donner de la tête dans cette pièce... ça serait bien de se mettre quelque chose sous la dent...

En disant cela, elle s'approchais des armures de samouraïs, se penchant un peu pour inspecter les lames. Allez savoir pourquoi mais elle était persuadée que l'arme du crime n'était pas cette grosse épée et que toute la scène du crime n'était qu'une mise en scène pour camoufler ce qui s'était réellement passé. Elle n'avait pas beaucoup d'indices mais ceux qu'elle avait pu déniché étaient tout de même bien utiles.

Regardant autour d'elle plus globalement, elle se résolu que le crime n'avait pas eu lieu ici, tout semblait trop bien rangé pour que le coupable ait eu le temps de tout remettre en ordre. Elle se souvint de ce qu'elle avait trouvé et décida d'inspecter un peu mieux le sol, laissant alors les armures de côté. Ses pas la menant jusqu'à un certain nombre de poteries, elle utilisa sa lampe pour regarder à l'intérieur, espérant voir quelque chose qui brille ou autre, on ne sait jamais, mais c'était tout de même une excellente cachette pour y mettre une clef ou toute autre chose à dissimuler rapidement. Elle aurait bien aimé mettre en commun ce qu'elle savait au sujet de l'enquête mais elle ne savait pas si la jeune femme qui était avec elle dans la pièce avait trouvé quelque chose...

Tu fouines et fouines. Alors que tu penses avoir trouvé quelque chose, la jeune femme t'interpelle. Tu te retournes vers elle et l'écoute. Tu réfléchis. C'est vrai que jusque là, tu n'as pas tellement d'indices, alors une mise en commun pourquoi pas. D'un autre côté, tu ne la connais pas, alors soyons franc : tu t'en fiches un peu. Et en même temps, collaborer ça te permettrait de récupérer des indices des pièces que tu n'as pas pu voir et ne verras pas par manque de temps. À moins que...

Tu te décides finalement à parler.



En plus bon, les riches ont toujours des passe-temps chelous alors c'était pas si impossible que ça non plus... Puis t'as déjà lu des articles avec ce genre d'événements. On est donc loin de l'impossible !

Prenant fort probablement plus de temps que les autres à se déplacer dans le manoir, Ayame au moins arrivait à ne pas s'empêtrer les pieds dans les fleurs du tapis. Revenant au rez-de-chaussée, elle traversa un long corridor pour se retrouver dans la pièce du fond, les portes étant grandes ouvertes. Deux personnes y étaient déjà, discutant entre elles. Par les voix, la professeure put déceler des intonations féminines, l'une ressemblant même au son du rire qu'elle avait entendu dans la pièce du haut. Elle n'avait par contre pas entendu suffisamment la voix de l'autre personne pour déterminer qu'il s'agissait en fait d'une de ses collègues. Avec un très fin sourire, regardant dans leur direction sans vraiment les voir, elle leur parla simplement.

— Bonsoir, reste-t-il encore des choses à inspecter dans ces lieux?

Rapidement, même avec sa vision, elle pouvait repérer les statues immobiles et les socles, donnant rapidement l'impression d'être dans une pièce de musée. Sachant que le propriétaire des lieux, maintenant décédé, était un collectionneur en plus d'un antiquaire, et vu la position de la pièce dans le manoir, il devait s'agir de la salle d'exposition pour la collection personnelle du maître des lieux. Ayame avait d'ailleurs bien envie d'aller inspecter les armures afin de vérifier si elles avaient bien été nettoyées...

Alors qu'elle commençait à ne plus en voir le bout et surtout la logique, la jeune femme qui l'accompagnait lui annonça son avis et elle la regarda avec des yeux ronds. Qu'avait-elle bien pu trouver pour en arriver à une telle déduction, il fallait qu'elle le sache.

Mais du coup ça enlèverait toute la déduction présentée peu avant. La revenante du soir n'arrivait pas à tout remettre dans l'ordre... Si seulement elle pouvait interroger un suspect... Elle fut coupée dans sa réflexion par l'arrivée d'une autre jeune femme, qui leur demandait alors ce qu'elles avaient inspecté, sans vraiment s'en soucier, Mitsuko lui répondit simplement.

- Pour ma part, j'ai regardé s'il n'y avait pas une place réservée à une future acquisition dans la partie du Japon féodal ainsi que dans le coin égyptien mais rien... Les Samouraïs n'ont pas voulu coopérer... Rien sur le sol à première vue ni dans ces pots là...

Elle avait désigné les pots avec sa lampe... oups... elle se souvint alors avoir gardé la lampe de son collègue et eu une petite pensé pour lui s'excusant en silence, même s'il ne pouvait pas l'entendre. Peut-être que ses oreilles siffleront...

En attendant, elles n'avaient toujours rien et il fallait bien trouver quelque chose non ? Elle se dirigea vers une des vitrines comportant des sabres exposés les uns sur les autres, essayant de chercher désespérément une trace de sang ou quelque chose de manquant, tentant même sa chance à essayer d'ouvrir la vitre en question.

Ayame s'approcha alors dans la pièce alors que l'une des femmes lui répondait qu'elles n'avaient rien trouvé. Alors qu'Ayame se déplaçait lentement dans la pièce, elle fut interpelée à nouveau. Levant la tête, elle s'approcha alors de la vitrine.





Il manquait encore beaucoup d'indices dans ce manoir à trouver encore.



Oui, elle donnait volontiers ses indices, mais pour Ayame, même si c'était un jeu, il lui paraissait plus important qu'on trouve le coupable. Après, elle était quand même consciente de ses capacités visuelles donc si elle pouvait donner un coup de pouce aux autres, pourquoi pas?