Maintenant que tout le monde a pu bien observer la scène de crime et parcourir les différentes fiches relatives aux suspects et à la victime, le majordome revient vers votre petit groupe et, d’un geste théâtral, vous indique qu’il est temps de poursuivre votre route. Vous ne disposez d’aucun plan pour la suite de votre aventure, et décidez donc de partir vers l’endroit qui vous semble le plus à même de vous apporter les réponses aux nombreuses questions que vous vous posez...

Vous traversez cet immense hall d’entrée mal éclairé et la scène de crime pour vous rendre dans la première pièce qui attire votre regard, juste sur votre gauche…


La pièce est immense et regorge de placards. Deux fours, des plans de travail en marbre, d’anciennes poêles en fonte pour décorer sur les murs... De multiples toiles d’araignées décoratives ont été posées pour Halloween. Sur l’ilot central, plusieurs citrouilles en cours de découpage. Certaines ont déjà leur forme finale de lanterne, d’autres doivent encore être évidées. Du jus et des graines traînent à côté des couteaux... Ajoutés à ça, des paquets de bonbons jetés en vrac, comme si on n’avait pas eu la force de les emmener plus loin. En pleurs, la cuisinière pioche allègrement dans certains. Elle est habillée d’une robe noire simple et d’un tablier blanc étrangement propre. Elle a l’air plutôt jeune pour occuper un tel poste.





Dans cette pièce, vous vous retrouvez donc face à un témoin ou un suspect. Ici, nul besoin de partir fouiller les lieux à la recherche d’indices, c’est la personne face à vous (le PNJ) qui sera votre source d’informations !

Quelques règles sont toutefois à respecter pour ces interrogatoires : afin que personne d’autre, en dehors des participants se trouvant dans cette pièce, ne puisse jeter des coups d’oeils indiscrets à ce qu’il se passe ici, toutes vos questions seront à mettre sous balises “hide”. Les réponses du PNJ seront elles aussi placées entre ces balises, afin que seuls ceux participant au sujet puissent les lire. Contrairement aux indices à trouver dans les autres pièces, tout le monde pourra donc obtenir les mêmes informations en écoutant les questions des autres et les réponses du PNJ. Attention toutefois : vous ne pourrez poster qu’une seule question par rp ! Choisissez donc bien votre question et n’hésitez pas à faire plusieurs réponses dans la semaine si vous souhaitez en poser plus !

Vous avez deux semaines pour poster au minimum une réponse, faute de quoi le jeu se poursuivra sans vous. Chaque mercredi, si vous avez posté une réponse, un mp vous sera envoyé sur Discord pour vous inviter à lancer votre dé. Vous pouvez bien évidemment poster autant de réponses que vous le souhaitez !

La réaction de Dae-Hyun l'avait amusé et elle avait sourit franchement à sa phrase. Ainsi, il était content de la voir, c'était au moins réciproque. Elle savait bien qu'il n'y avait rien entre Sora et lui mais elle n'avait pas pu s'en empêcher. Elle acquiesça en espérant aussi le retrouver dans d'autres pièces par la suite mais le but principal de la soirée ce n'était pas de passer du temps avec qui on voulait mais bien de trouver le "meurtrier" du soir. D'ailleurs, le majordome semble que c'est le bon moment pour le rappeler aux participants en les invitant à continuer l'enquête.

Alors que Dae file vers l'étage, Raila ne voit pas tout de suite l'intérêt d'aller là haut et préfère se diriger vers la pièce attenante qui se trouve être la cuisine. Les toiles d'araignées ne font pas vraiment réaliste mais au moins, on est dans le thème, y compris avec les citrouilles et les bonbons. La seule chose qui nous rappelle le meurtre et qui, pour le coup, nous fait douter de la mise en scène de l'événement de ce soir, c'est une jeune femme en pleure, mangeant des bonbons par poignées. Elle porte un uniforme classique, robe noir et tablier blanc, et semble réellement affecté de la perte de son employeur.

Voyant qu'il n'y a rien de particulier ici à part la jeune femme, Raila se dirige timidement vers elle alors que les autres personnes entrent à leur tour dans la pièce. Elle se place devant elle et cherche son regard.



Après tout, il fallait bien avoir la version de chacune des personnes présentes lors de l'acte, d'autant plus que si elle se trouvait dans la cuisine, juste à côté du hall, elle avait pu entendre ou voir quelque chose. C'était d'ailleurs peut-être elle qui avait trouvé le corps ? Personne n'avait rien dit sur ce sujet. Sans quitter la jeune femme des yeux, elle farfouilla dans sa sacoche pour en sortir son carnet de note et son crayon pour y noter les éléments important qu'elle sortirait lors de ses explications.

La cuisinière est visiblement secouée. Elle sanglote, attrape les bonbons sans y faire attention ni réfléchir. Pour un peu, vous vous inquiéteriez presque de la voir manger le papier avec. Elle a l’air de quelqu’un qui a fait beaucoup d’efforts pour garder une contenance à l’extérieur, mais qui, une fois revenue dans son refuge, a complètement lâché prise. Elle a visiblement peu conscience de votre présence jusqu’à ce que Raila pose sa première question. Elle lève vers vous des yeux gonflés, étonnés de vous voir là. Comme se réveillant d’un mauvais rêve, elle se redresse, lisse son tablier et replace ses cheveux derrière ses oreilles. Elle tâche de reprendre une contenance, vous souriant mollement et sans grande conviction.



Elle étouffe un sanglot, trouve un mouchoir dans son tablier et s’essuie les yeux.



Par réflexe, pour éviter le nouveau sanglot qui s’en vient, sa main cherche à attraper une poignée de bonbons. Pas de chance, elle attrape des graines de citrouille et croque dedans. On ne sait pas trop si c’est le goût amer ou la question de Kaori qui la met mal à l’aise, mais elle se met à tousser violemment en crachant ses graines dans son mouchoir. Quand elle reprend son souffle, elle parvient enfin à lui répondre.

Haru avait tout juste eu le temps de terminer sa lecture que la suite des festivités commencèrent. Elle ne savait pas trop par où commencer, à vrai dire. L'étage ? Hm... Non. Mais qu'elle pièce du rez-de-chaussée ? Hm... Et puis pourquoi se prendre la tête pour si peu ? N'importe quelle pièce pouvait cacher un indice !
Alors elle se rendit dans l'une des pièces les plus proches mais aussi l'une des lieux éclairées.

Par contre, ses yeux le sentent passer.
Il lui faut un petit instant pour adapter sa vue.
Mais sans doute aurait-elle préféré ne rien voir... Le spectacle était à pleurer.
Heureusement que ce n'était qu'une mise en scène pour une histoire de meurtre... Bonjour la pagaille.

La blonde écouta alors avec attention les questions des autres participantes, ainsi que celles de la cuisinière qui semble bien jeune.

Prenant à son tour son courage à deux mains, Haru s'approcha doucement de la jeune femme qui peinait à se calmer correctement. Mais malheureusement pour elle, elle n'a pas d'autre choix que de passer sur le gril.



Oui, ils avaient déjà reçu une liste de suspects mais sous l'effet de la colère, on peut très bien dire des choses que l'on aurait pas dit en temps normal (même lorsqu'on déteste quelqu'un)... Souvent, une fois isolé, les choses sont sont différentes. Pour Haru, il était donc important d'essayer de savoir si quelqu'un s'était éventuellement plaint de M. Watanabe de manière virulente, l'aurait menacé ou autre...

Les questions semblent pleuvoir sur la pauvre cuisinière qui ne sait plus très bien où donner de la tête… En plus, la question de la blonde la perturbe grandement. Parce que d’une certaine façon, c’est trahir son employeur, et ça elle n’aime pas du tout… Dans ce milieu, on ne vous engageait pas pour que vous alliez papoter à gauche à droite au sujet du maître de maison ! La discrétion était incluse dans le salaire… Mais maintenant que son maître était mort, ça n’avait plus d’importance n’est-ce pas ?



Après… s’il fallait lister tous les gens avec qui Watanabe-sama se disputait, on en avait pour toute la nuit ! Même avec elle, il lui était arrivé d’avoir des mots… Heureusement qu’elle était un peu à l’écart dans sa cuisine ! Sinon vraiment, elle aurait la tête farcie de tous les méchants mots qui s’échangeaient en ces murs…

Nouvelle question, nouveau bonbon. Celle-là au moins était facile !


Ça serait logique non ?

Les yeux de la jeune femme se mouillent dangereusement pendant la tirade de l’homme-renard. Elle porte sa main à sa bouche, prise d’une légère panique. Ses lèvres tremblent et ses yeux fixent Suzuran avec inquiétude.


Bien sûr que son tablier était immaculé ! Watanabe-sama n’aurait jamais toléré qu’elle se promène avec un tablier tâché, imbibé de gras. Cuisinière ou pas, il fallait être tiré à quatre épingles quand on travaillait au manoir Watanabe !

La panique laisse un peu place à la colère. La cuisinière se dirige vers l’un des tiroirs l’ouvre violemment et en sort des torchons et des tabliers immaculés et parfaitement repassés qu’elle vous jette au visage en pleurant et hurlant.



Tout à coup, comme si la clé du remontoir s’était arrêtée, elle se fige. Elle réalise que finalement, la question n’était pas tant accusatrice qu’intriguée. Elle se couvre le visage des mains et pleure à chaudes larmes cette fois… Finalement, elle se ressaisit, attrape un des torchons qu’elle utilise pour sécher ses larmes. Sans remonter son regard vers vous, sa voix se fait plus tremblotante que précédemment.



Elle ne finit pas sa phrase. Elle tâche de reprendre son souffle et finalement relève la tête pour vous répondre.